Les femmes qui fument beaucoup le savent pour la plupart, mais cela ne les empêche pas de fumer. C'est une drogue.
Oui. Je sais je serais tenté de dire..
Les prod', je connais.
Le seul qui est plus costaud que moi et ma volonté pour l'instant c'est lui, le tabac. Il faut reconnaitre que socialement c'est pas le plus néfaste.
C'est plus pointu, plus sournois que les autres produits.
Il y a quarante ans, tu pouvais t'arrêter sans trop de problème même si gros fumeur si tu en avais la volonté, aujourd'hui c'est plus difficile car des produits ajoutés poussent encore plus qu'avant à la dépendance, mais je ne sais pas si c'est vraiment dit.
Fumer provoque des sensations qui entrainent rapidement le fumeur vers la dépendance. Cette addiction au tabac peut s'installer très rapidement au bout de quelques semaines, voire beaucoup moins pour certaines personnes.
L'installation de la dépendance
La dépendance correspond à la perte du contrôle de la consommation d'une substance qu'on continue à absorber malgré les effets néfastes sur la santé. Chaque cigarette fumée renforce cette addiction qui finit par enchaîner les fumeurs "débutants "au tabac. La dépendance se produit rapidement après avoir commencé à fumer.
Le tabac est une façon de communiquer et de créer des moments de convivialité. Le fumeur n'a plus la volonté de résister à la nicotine, véritable drogue, et a besoin de maintenir un taux de nicotine constant. Fumer met en jeu de nombreux gestes effectués selon les habitudes de chaque fumeur. La cigarette du matin, celle après le café, à la fin du repas du midi, au cours des pauses, pendant les diners entre amis, dans sa voiture, devant la télévision... sont des situations qui réussissent à calmer automatiquement les angoisses.
La cigarette aide également à s'évader, travailler, écrire, peindre, sculpter, rêver... Fumer représente une véritable compulsion : le fumeur ne réussit plus à se contrôler et n'a plus aucune volonté. Lors du début de l'arrêt du tabac, la perte de ces gestes panique les fumeurs.
Le fumeur ne réussit pas à calmer ses angoisses sans fumer : le tabac devient peu à peu un antidote à l'angoisse. Avoir son briquet, ses allumettes ou son paquet de cigarette proche de soi rassure le fumeur, créant ainsi des automatismes qui aggravent la dépendance.
L'envie de fumer est souvent liée à un lieu dans lequel le fumeur ne peut pas résister à allumer immédiatement une cigarette. Fumer est également pour certains fumeurs l'occasion de se retrouver seuls et tranquilles.
La majorité des fumeurs sont tout à fait conscients des risques qu'ils prennent, éprouvent un certain plaisir à jouer avec le feu et à se confronter aux nombreux risques sur leur santé. Certains « psy » n'hésitent pas à évoquer des tendances suicidaires.
Les 3 types de dépendance
La dépendance survient dès que la quantité de nicotine diminue dans le sang. Dès que le taux de nicotine baisse, les récepteurs à la nicotine ont besoin de leur stimulant et le fumeur de prendre une cigarette.
L'effet de la nicotine se produit très rapidement en moins de 8 secondes et dure environ 20 minutes à 45 minutes. Le taux rapidement élevé de la nicotine est à l'origine du plaisir de fumer et de la dépendance qui en découle. Chaque cigarette fumée augmente la dépendance qui rend les fumeurs accrocs au tabac.
Énervement, besoin de manger, colère, apparaissent lorsque l'organisme n'absorbe pas suffisamment de nicotine et que son taux diminue. Fumer redevient alors indispensable pour combler le manque de nicotine des récepteurs. Plus on fume précocement et plus le risque de dépendance est important, 80% des fumeurs ayant débuté avant 18 ans.
Dépendance physique
La dépendance physique correspond aux sensations de manque.
Dépendance psychologique
La dépendance psychologique correspond à la recherche des effets de la nicotine (coupe faim, détente, plaisir, apaisement des angoisses, antidépresseur, stimulation...).
Dépendance comportementale
La dépendance comportementale correspond aux réflexes provoqués par la volonté de fumer dans certaines circonstances précises (avec le café, avec des amis...). Dès le début du tabagisme, des récepteurs à la nicotine se multiplient dans certaines zones du cerveau.
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