J'ai deux petites questions a poser aux évolutionnistes de fopo, deux questions toutes simples, basiques. Les couches lithographiques des roches, sont d'époques différentes en fonction de leur position dans la couche, les plus récentes sont en haut, les plus vielles en bas, je voudrais savoir pourquoi les couches inférieures, quand elles sont depuis longtemps à l'air libre, comme sur une falaise par exemple, ne sont pas plus érodées que les couches supérieures, malgré les millions d'années qui séparent leurs soit disante formation. Autre question, pourquoi sur un même site, avec la même terre, la même végétation, est-il possible de trouver deux types de roches, une rouge et une blanche par exemple, au même endroit, pourquoi deux formations de couleurs différentes l'une a coté de l'autre (et non une au dessus de l'autre) cohabitant sur des épaisseurs de plusieurs dizaines de mètres ?

J'ai deux petites questions a poser aux évolutionnistes de fopo, deux questions toutes simples, basiques. Les couches lithographiques des roches, sont d'époques différentes en fonction de leur position dans la couche, les plus récentes sont en haut, les plus vielles en bas, je voudrais savoir pourquoi les couches inférieures, quand elles sont depuis longtemps à l'air libre, comme sur une falaise par exemple, ne sont pas plus érodées que les couches supérieures, malgré les millions d'années qui séparent leurs soit disante formation. L'érosion d'une falaise, par exemple en bord de Mer est une érosion frontale, le haut et le bas sont attaqués en même temps Autre question, pourquoi sur un même site, avec la même terre, la même végétation, est-il possible de trouver deux types de roches, une rouge et une blanche par exemple, au même endroit, pourquoi deux formations de couleurs différentes l'une a coté de l'autre (et non une au dessus de l'autre) cohabitant sur des épaisseurs de plusieurs dizaines de mètres ? Il y a des transitions entre les formations de roches dues aux conditions lors de leur sédimentation suivant que la mer était plus ou moins profonde lors du dépôt des sédiments ; ou encore de l'origine des sédiments, qui peuvent être les débris d'une montagne érodée, puis les restes d'une lagune ou encore les restes de récifs de corail.

Le problème principal, et sur le niveau, l'altitude, la temporalité, la sédimentation identique donnant deux couleurs résidant cote a cote, d'une coté, des kilomètres de rouge, de l'autre coté des kilomètres de blanc, avec au milieu, une séparation visible a l'œil nu, une séparation verticale, des deux cotés l'épaisseur est la même, les strates sont les mêmes, sur des dizaines de dizaines de strates, donc d'époques différentes, jusqu'aux strates les plus récentes en surface, au dessus, exactement le même biotope, typé montagne. La dernière stratification ne semble pas plus érodée que la plus ancienne visible, en bas un cour d'eau ne présentant pas un amoncellement de roche assez important démontrant des éboulements fréquents, typés par des roches, des blocs, des pierres que la rivière n'a pas façonnée.

... je voudrais savoir pourquoi les couches inférieures, quand elles sont depuis longtemps à l'air libre, comme sur une falaise par exemple, ne sont pas plus érodées que les couches supérieures, malgré les millions d'années qui séparent leurs soit disante formation Les couches inférieures d'une falaise ne sont pas exposées à l'air libre depuis plus longtemps que les autres. Une falaise marine sédimentaire peut s'éroder d'un seul coup, essentiellement sous l'action des vagues combinée avec les infiltrations de pluie, et tout un pan peut s'écrouler, comme si on tranchait verticalement un cake. Les falaises terrestres proviennent le plus souvent de rivières qui se sont creusées un lit dans un empilement de dépôts de sédiments. ... pourquoi sur un même site, avec la même terre, la même végétation, est-il possible de trouver deux types de roches, une rouge et une blanche par exemple, au même endroit, pourquoi deux formations de couleurs différentes l'une a coté de l'autre (et non une au dessus de l'autre) cohabitant sur des épaisseurs de plusieurs dizaines de mètres ? Ce peut être dû à un plissement. La différence de couleur des roches sédimentaires provient des éléments présents dans les couches de sédiments (calcaire, marne, silice, fer, oxydes, lave, cendres volcaniques, etc). La végétation naturelle peut être homogène du simple fait de la dispersion aérienne des graines. http://upload.wikimedia.org/wikipedia/c ... Strate.jpg from : http://fr.wikipedia.org/wiki/Strate_%28g%C3%A9ologie%29 Cf. aussi http://planet-terre.ens-lyon.fr/planett ... alaine.xml

On marche sur les anciens fonds des océans dans la Drôme, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, le sol peut être bleuté ou jaune suivant la nature et l'altération qu'ont subit les marnes La nature fait bien les choses Quand les divers roches se mêlent http://www.le-comptoir-geologique.com/p ... index.html Pendant des milliers d'années la planète a été une boule de fer toute rouillée et pendant des millénaires, la Terre a subit des bombardements de météorites, des éruptions volcaniques, des séismes qui ont bouleversé et chamboulé l'environnement, ainsi la mer s'est retirée des Alpes, le sol a été retourné, malaxé, au cours de tous les tremblements de terre, il s'est replié et superposé au petit bonheur la chance, comme un mille feuilles

Lire cet excellent PDF sur la géologie

Le volcan à ciel ouvert de Lemptégy Détails des roches http://stagechainedespuys.free.fr/G%E9o ... gy%202.JPG

Les couches inférieures d'une falaise ne sont pas exposées à l'air libre depuis plus longtemps que les autres. Une falaise marine sédimentaire peut s'éroder d'un seul coup, essentiellement sous l'action des vagues combinée avec les infiltrations de pluie, et tout un pan peut s'écrouler, comme si on tranchait verticalement un cake. Les falaises terrestres proviennent le plus souvent de rivières qui se sont creusées un lit dans un empilement de dépôts de sédiments. Le problème vient des érosions lissées, comme sur les falaises des gorges du Verdon, ou le bas comme le haut est verticale, érodé de la même manière, sans trace visible d'une temporalité différenciant l'ancien du plus récent. Autre chose, l'eau est sensée creuser un canyon, bon, le bas est donc découvert au fur et a mesure de l'érosion provoquée par le passage répété des masses liquides, pourtant, il est érodée exactement de la même manière que le haut, la pluie ne pourrait pas éroder le bas comme le haut, puisque le bas est découvert plus récemment par le passage de l'eau, fabriquant logiquement une différence, l'eau de pluie érodant moins que le passage d'une rivière. Autre chose, l'érosion de surface prouve sur la dernière couche, la dernière strate, démontre, la puissance d'érosion de la pluie sur une surface plus ou moins horizontale, ou verticale, là ou l'érosion est la même en haut comme en bas, lisse, sans progressivité, ni aspérités, ni érosion plus importante sur le milieux, découvert depuis plus longtemps que le bas, mais aussi plus vieux que le haut, les dernières strates étant aussi érodées que les premières, malgré une formation plus récente, mais érodée de la même manière, cela ne peux pas être la pluie, les surfaces de surface ne sont pas érodés de la même manière, cela ne peu pas être la rivière, elle est trop bas, et si elle avait commencer par le haut, c'est a dire en creusant les roches des dernières strates, elle aurait rapidement creusée la roche pour faire son lit des dizaines de mètres plus bas, elle aurait commencer a creuser a une époque récente. Si il s'agissait d'un effondrement d'une grotte ou passait jadis l'eau, au vu de la droiture des falaises, de leur hauteur, le fond serait rempli de pierres effondrées, les gorges sont larges, hautes, lisses, droites ... érodées de la même manière sans tenir compte des époques de formations des strates.

Pour qu'il y ait érosion il faut que la rroche soit au contact de l'air ou d'un cour d'eau ou d'en glacier. Une roche même très ancienne si elle reste enfoui ne s'érode pas. Donc sur un front de falaise puisque l'érosion a débuté sur tout le front de la falaise à peu près au même moment il est logique (si la falaise est uniforme en composition) qu'elle soit verticale

Pour qu'il y ait érosion il faut que la rroche soit au contact de l'air ou d'un cour d'eau ou d'en glacier. Une roche même très ancienne si elle reste enfoui ne s'érode pas. Donc sur un front de falaise puisque l'érosion a débuté sur tout le front de la falaise à peu près au même moment il est logique (si la falaise est uniforme en composition) qu'elle soit verticale La falaise est des deux cotés d'une rivière, le Verdon, les strates sont nombreuses. Qui peut me montrer un début de formation géologique a partir d'une substance terreuse, les sédiments ... ou au minimum, un dégradé entre formation géologique et terre en solidification ... elle devrait être au dessus de la dernière strate ... ben non, rien, de la roche, et au dessus de la terre, entre les deux, ben rien. Il faut habiter les zones montagneuses pour bien comprendre, car les roches y sont visibles à l'œil nu. Ou sont les sédiments en cours de fossilisation, qui commenceraient a former une nouvelle strate !? Je ne cause même pas du charbon, décomposition comique d'arbre, de foret entière dans des lac, des étangs, sur 300 mètres d"épaisseurs par endroits, ou semble-t-il, d'immense foret, des milliards d'hectares auraient fini dans le fond d'un lac (sic!) pour ensuite se transformer en charbon, du bois pourrissant dans l'eau qui mute en charbon avec le temps parce l'étang ou le lac fut un jour, par miracle, vu la vitesse de déplacement des plaques tectoniques, recouvert d'argile ou de calcaire ... sans que l'eau ou le fond du lac ne bouge, ça a du sauter par dessus ! C'est bien de croire certains concepts, mais en les éprouvants, ils en deviennent assez drôles, et surtout, très tirés par les cheveux, très irréalistes, sauf si les plaques tectoniques bondissent rapidement comme un fauve sur sa proie ...

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Erosion et couleur de roche

mamie-liloune

Une déiste qui croit la science, c'est un peu cocasse.

Bon, faut que je vous explique ! : :

Je ne sais pas ce qu'est Dieu (vous non plus, en fait nul ne sait), mais on peut donner ce nom à ce qui est à l'origine de l'Univers, si origine il y a. Pour le reste, c'est du domaine de la Science qui s'appuie sur des observations (sans préjugés), des expérimentations et des théories.

mamie-liloune

Les sédiments sont arrachés à la terre par les cours d'eau, (...)

... et par les pluies.

... ils se deposent soit dans les cours d'eau, les rivières, les fleuves, ou bien dans les embouchures (...)

surtout au fond des lacs, des mers et des océans, en bancs horizontaux qui sont progressivement compactés et durcis (strates).

... depuis des milliards d'années, mais en même temps les fleuves ne sont pas très larges en Europe, ça ronge les bords, mais pas trop, un peu, si peu, trop peu !! .. malgré les époques lointaines, et le temps qui passe !

Et alors, Dieu est revenu pour raboter davantage ???

En fait, et ce n'est pas la première fois que je le constate, vous n'avez aucune conscience du temps. Vous voudriez voir des changements rapides, alors qu'on parle ici d'échelle géologique (en milliers ou millions d'années).

Exemple d'un vestige d'une ancienne rivière : le relief inversé. Une coulée volcanique s'est déversée dans une rivière. Au fil du temps, l'érosion a usé les environs de cette rivière, mais pas la coulée de lave, ce qui fait que l'ancien lit couvert de lave est aujourd'hui plus élevé que le reste et forme une montagne.

http://cantalrandonnee.files.wordpress. ... =212&h=152

Les roches issues des coulées de laves refroidies, ainsi que des dykes (filons de lave sous-terrains), des cheminées et des lacs de lave de cratères, sont bien plus compactes et résistantes à l’érosion que les roches issues des avalanches de débris et des lahars (coulées de roches et de boues). Il en résulte que les épanchements de lave, autrefois en position basse, se retrouvent aujourd’hui, après érosion du sol avoisinant, en position haute. On parle alors d’inversion de relief pour désigner l’affleurement rocheux observé.

Un exemple caractéristique d’inversion de relief : le culot sommital de basanite du Plomb du Cantal était à l’origine un lac au fond d’un cratère.

http://cantalrandonnee.files.wordpress. ... =223&h=158

http://cantalrandonnee.wordpress.com/le ... du-cantal/

... Avec ses voisins le puy Griou, le Peyre Arse, le puy Mary ou encore le puy Violent, il () fait partie intégrante du stratovolcan du Cantal, le plus grand d'Europe, avec 60 km de diamètre et dont la hauteur, il y a 4 Ma, dépassait les 3 000 mètres.

Le Plomb du Cantal lui-même, formé d'un culot de basanite (roche proche du basalte) vestige d'un lac de lave basaltique solidifiée, est la partie la plus récente de ce vaste édifice : il s'est formé il y a 2,9 Ma. Celui-ci surmonte un amoncellement de plusieurs dizaines de coulées de trachyandésite et de brèches pyroclastiques (formées à la suite de nuées ardentes).

Au Quaternaire récent, le Plomb du Cantal subit l'érosion glaciaire sans trop de dégâts puisqu'il y a 2,9 Ma, il n'excédait pas 1 900 mètres. (...)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Plomb_du_Cantal

mamie-liloune

Je reviens sur la question posée par "Ultra Pink Noise", en ce qui concerne l'érosion des strates les plus profondes. Ce problème est faussé à la base, du fait d'une incompréhension de notre cher ami qui croit que les couches anciennes auraient dû être érodées en premier... mais elles étaient sous l'eau, bien protégées par une hauteur d'eau importante, et non à l'air libre !

Les strates les plus profondes ont été formées au fond de l'eau d'un lac ou d'une mer. Elles n'ont pas été érodées parce qu'il y a eu un

dépôt continu

d'autres sédiments dans l'eau qui ont formé d'autres strates par dessus.

Ce n'est qu'après un long processus que l'eau a été évacuée, laissant au jour la couche la plus récente.

D'autres processus ont eu lieu, par exemple le creusement du lit d'une autre rivière ou un rabotage par une langue glaciaire, ce qui a "tranché" les strates, sans compter les infiltrations par des failles.

http://www.promo-grimpe.com/v2/IMG/jpg/ ... llage_.jpg

"Falaise de Presles (Vercors)".

from : http://www.promo-grimpe.com/v2/spip.php?article144

ultra-pink-noise

Une déiste qui croit la science, c'est un peu cocasse.

Bon, faut que je vous explique ! : :

Dieu est une force, une énergie, une partie spécifique de cette énergie se trouve dans notre organisme.

Dieu est un livre lumineux, recueil des connaissances de l'univers, outils créatifs, capable de former, déformer la matière par les déplacements moléculaires.

La science s'appuie sur un grand nombre de théorie, la première, le commencement, le big bang, théorie hautement improbable typiquement humaine, l'explosion d'une source inconnue, qui donnera un univers en expansion, un univers hasardeux, chaotique, désordonné.

Ensuite, pour que cette théorie tienne la route, il faut obligatoirement une fusion, un échauffement de la matière, ou les parties issues de l'explosion ne se regrouperont jamais, de ce regroupement de matière chauffée, un refroidissement devient là aussi obligatoire, et surtout, il faut de l'eau ... qui flottait dans le néant ... dans l'énergie noire.

La théorie du big bang est potentiellement fausse, je pourrais dire totalement farfelue sans trop me mouiller, inventé de toute pièce par des hommes voyant la vie comme une suite d'accidents hasardeux permettant un développement, une évolution de la vie, par le génome nouveau avantageux permettant de supplanter l'ancienne version, ou de la dépasser.

Le hasard comme source c'est une blague, la causalité fait notre évolution, nous sommes la source de notre évolution, nous, nos actes, nos pensées, nos idéaux, ce tout fait avancer l'évolution, dans le bon sens, vers l'épanouissement, ou dans le mauvais sens, comme de nos jours, vers la décrépitude des cellules qui s'abiment progressivement a cause d'une énergisation négative trop prononcée du a une façon de vivre très moribonde.

Problèmes, dans les théories, il y a des lacunes, des incohérences, des erreurs, des mensonges, des farces, comme pour la formation des strates, qui poussent à la manière d'une arbre, par épaisseurs distinctes visibles séparées, seulement, sur plusieurs point je vois de la terre entre deux couches de pierres, je rappelle que j'habite les alpes maritimes, département entre plage et montagne, ou des formations multiples diversifiées de strates sur une partie très proche du département, sur les mêmes épaisseurs, mais avec des couleurs, des formations d'épaisseurs variables, ou de formes variables.

Le point le plus criant est bien sur les creux, les bosses, horizontaux ou verticaux, très souvent, doubles, fonctionnant par paire.

oilcrasch75

Si il y a quelqu'un calé en maths pour expliquer les fractales à l'origine de ces formes d'érosion, vous pouvez intervenir :

ultra-pink-noise

Si il y a quelqu'un calé en maths pour expliquer les fractales à l'origine de ces formes d'érosion, vous pouvez intervenir :

Pour théoriser des observations sans appliquant fonctionnel en activité, et ensuite prétendre a la formation structurelle des roches, là ou la neige l'hiver prend elle aussi la structure forme comme des roches assez vieilles.

La structure des matériaux, des roches pour le sujet, subissent autre chose que la formation interne propre à leur structure pétrographique, c'est a dire l'agencement des minéraux qui composent les roches.

Les minéraux subissent une force extérieure qui leur fait prendre forme, ils ne deviennent pas forme, ils subissent forme.

mamie-liloune

... Problèmes, dans les théories, il y a des lacunes, des incohérences, des erreurs, des mensonges, des farces, comme pour la formation des strates, qui poussent à la manière d'une arbre, par épaisseurs distinctes visibles séparées, seulement, sur plusieurs point je vois de la terre (de la marne = argile, imperméable je le rappelle, d'où la séparation souvent colorée) entre deux couches de pierres, je rappelle que j'habite les alpes maritimes, département entre plage et montagne, ou des formations multiples diversifiées de strates sur une partie très proche du département, sur les mêmes épaisseurs, mais avec des couleurs, des formations d'épaisseurs variables, ou de formes variables. Le point le plus criant est bien sur les creux, les bosses, horizontaux ou verticaux, très souvent, doubles, fonctionnant par paire. (...)

Vous observez sur le terrain, c'est très bien, mais vous n'avez pas les connaissances théoriques pour comprendre ce que vous voyez.

Dites vous bien que votre région (les Préalpes, massif calcaire) est le fond d'un ancien océan, Téthys.

... La fermeture de cet océan mésozoïque a donc vraisemblablement commencé dès le Crétacé supérieur. Totale entre l'Inde et l'Asie, il y a environ 45 millions d'années, elle perdure toujours entre l'Eurasie et l'Afrique. La Méditerranée est un des derniers vestiges océaniques de la Téthys. (...)

http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9thy ... C3%A9an%29 Vous marchez sur un fond marin, un fond composite et varié, dont une bonne partie est constituée de squelettes externes (coquillages).

Petit cours de géologie sédimentaire pour les nuls (dont je fais partie car, n'étant pas géologue, je serais bien incapable d'en rédiger autant) :

Les origines des roches sédimentaires (dont les roches calcaires) sont de trois sortes: mécanique, chimique, organique.

- origine mécanique

Formation en surface; le sol est l'objet d'attaques permanentes des agents atmosphériques et de l'érosion : pluies, fleuves, vent, gel, glaciers... plus une décomposition chimique due aux eaux d'infiltration > débris rocheux > cours d'eau, vent, glace... Les sédiments (voir photo - http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... erault.jpg) forment des dépôts sur des épaisseurs de plusieurs kms ! (comme à Salasc dans le Lodèvois, Hérault). Il suffit de parcourir n'importe quelle montagne, Alpes, Montagne noire, Causses, etc... pour toucher du "doigt" si l'on peut dire, la "décomposition" de la croûte sur laquelle nous vivons! L'érosion est palpable et non théorique !

- origine chimique

Formation provenant des énormes quantités de matériaux transportés vers les lacs, la mer, sous forme de sels dissous. (sel gemme, gypse, phosphate). Si l'eau s'évapore (climats arides) divers sels précipitent > évaporites (sel gemme, gypse, phosphate).

- origine organique

Accumulation progressive de squelettes d'animaux, coquillages, coraux (CaCO3) > formation de roches calcaires. La structure est en stratification. Argile, conglomérat, grès, limon (loess), craie, calcaire biochimique, dolomie, dolomite, roches ferrifères: magnétite, hématite, pyrite,... (...) Selon Holmes, les roches sédimentaires (3 % de la lithosphère) se composent de :

- 70 % d'argiles

- 16 % de grès

- 14 % de calcaires. (...)

Présentation de quelques roches sédimentaires

- marnes (voir photo : http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... orties.jpg, "marne noire à pyrite Jurassique 190 MA Mortiès Hérault").

Les marnes composées de calcaires (35 %) et d'argile (65 %) ont pour origine une précipitation chimique ou/et une accumulation des squelettes de micro-organismes. Tendres, poreuses, friables (sèches), plastiques lorsqu'elles sont mouillées (comme les argiles), effervescence aux acides (calcaire). De nombreuses variétés de marnes sont recensées : magnésiennes, micacées, gypseuses, marnes bleues, blanches, noires, dolomitiques, etc.

- grès (voir photo : http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... n550MA.jpg, "grès schisteux troués Cambrien 550 MA Montagne noire Hérault").

Les grès sont des roches sédimentaires détritiques (arénites) de ø variant de 2mm à 0,02mm (provenant de l'érosion des massifs granitiques). Composés à 85 % au moins de grains de quartz, feldspaths, micas et autres minéraux cimentés par la silice, la calcite ou par des oxydes de fer... En bancs réguliers ou non. Très grandes variétés : grès argileux, ferrugineux, bitumineux, micacés, glauconieux, coquilliers,...

- dolomies (voir photo : http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... 160MA_.jpg, "colonnes de dolomies fracturées et diaclases 160 MA cirque de Mourèze France").

Les dolomies sont des roches sédimentaires carbonatées d'origine marine. Constituées d'au moins 50% de dolomite CaMg (CO3)2. Ne font pas effervescence dans l'acide chlorhydrique dilué contrairement aux calcaires.

- lydiennes (voir photo : http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... _345MA.jpg, "lydienne carbonifère 345-325 MA Cabrières Montagne noire").

... Et pour terminer avec les roches sédimentaires, une présentation de quelques calcaires (CaCO3).

- calcaires coquilliers (voir photos : http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... illier.jpg, "calcaire coquillier 20 MA Le Peyrou Montpellier" et http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... erault.jpg, "calcaire coquillier molasse 20 MA vallée de l'Hérault").

Les calcaires coquilliers sont des calcaires biochimiques formés par l'accumulation de squelettes calcaires d'organismes divers.

(...)

http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... taires.htm

La stratification avec des couches noires qui vous intriguent tant, ce sont des calcaires marneux.

Exemple :

http://www.mineraux-dmarmet.com/decouve ... _205MA.jpg

"calcaire marneux 205 MA Carlencas Hérault".

Même source.

Les premières roches sédimentaires connues sont rouges (riches en fer) et ont 2,2 milliards d'années (cf. http://jeanvilarsciences.free.fr/?page_id=669).

mamie-liloune

... Le point le plus criant est bien sur les creux, les bosses, horizontaux ou verticaux, très souvent, doubles, fonctionnant par paire.

Erosion typique par pierre tourbillonnante dans les lits de torrents.

... Oule (...). Ce terme, comme son équivalent français marmite, est couramment utilisé dans tout le midi de la France pour désigner des trous d'eau ou des excavations de forme circulaire formés par l'érosion dans des torrents ou d'anciens cours d'eau. (...)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Oule

oilcrasch75

Les calcaires coquilliers : toute ma jeunesse de passionné de roches sur les côtes de Moselle ;)

ultra-pink-noise

... Le point le plus criant est bien sur les creux, les bosses, horizontaux ou verticaux, très souvent, doubles, fonctionnant par paire.

Erosion typique par pierre tourbillonnante dans les lits de torrents.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Oule

Le problème, ce type d'érosion se trouve a l'horizontale, a la verticale, sur des pierres, des blocs, des falaises, le lit des rivières, dans le désert, sur la lune ... la taille est variable, mais les deux trous sont toujours présents, sur toutes les roches du monde ...

La science a essayer d'inventer en 200 ans des concepts évolutifs, mais cela ne tient pas longtemps devant un contradicteur créationniste bien formé.

Un exemple de strates séparés par de la terre, en formation multiples étalés sur des milliers d'années, mais en formation identiques, étrange cette répétition événementielle naturelle non !?

mamie-liloune

"Ultra Pink Noise", occupez-vous, si vous le voulez, des âmes, mais par pitié, laissez tomber la Science, domaine dans lequel vous êtes Nullissime 1er et que vous utilisez comme prétexte pour fourguer votre camelote créationniste.

En fait, vous ne vous intéressez à rien de sérieux si ce n'est vos chimères...

Dé-so-lant, dé-li-rant et obsessionnel !!!

mamie-liloune

... Un exemple de strates séparés par de la terre, en formation multiples étalés sur des milliers d'années, mais en formation identiques, étrange cette répétition événementielle naturelle non !?

Interprétation fantaisiste qui ne tient pas compte de ce qui été expliqué avant.

Pour ceux qui aiment la géologie et qui ont l'esprit scientifique :

Ce cliché montre une stratification de sédiments calcaires marneux. Il y a en alternance des marnes (et non de la terre) et du calcaire.

Les strates ne sont plus horizontales car elles ont été poussées par les mouvements tectoniques qui les ont redressées (il y a des tas d'exemples de ce genre de plissements dans les Préalpes mais aussi dans le Jura).

Les couches de marnes (argile ici gris-bleuté) sont tendres et ont été érodées par la pluie. Les couches de calcaire (roche plus dure) ont été moins érodées, elles sont donc plus en relief que les marnes.

Le pli redressé a lui-même été érodé et présente une surface horizontale (un sol), c'est connu sous le nom de "pli couché".

Exemple :

http://www.bips-edu.fr/main.php?g2_view ... alNumber=5

"Pli couché, Atlas. Maroc." - Espace pédagogique de l'académie de Poitiers .

from : http://www.bips-edu.fr/main.php?g2_itemId=9825

Rien de bien sorcier ni ésotérisme ! Le plissement alpin, tout le monde sait ça !

mamie-liloune

Petit rappel qui peut ne pas être inutile pour certains.

La marne est une roche.

cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Marne_%28roche%29

Le sable aussi est une roche.

cf. http://fr.vikidia.org/wiki/Sable

L'argile, constituant principal de la marne, est un minéral.

cf. http://www.futura-sciences.com/fr/defin ... gile_1053/

Le sol (appelé aussi "terre") est un substrat résultant de l'altération de la roche-mère, enrichie par des apports organiques (humus).

cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_%28p%C3%A9dologie%29

ultra-pink-noise

J'aimerais une étude sur les formations de strates avec évidemment une formation en cour .... de formation, l'humain sait faire des carottages, alors preuve de la solidification des sédiments ... sinon, cela reste du théorique non ! vu la taille de la planète, en observant bien, certaines strates ont des formations rapprochées de faibles épaisseurs, cela les fera creuser moins loin si ils choisissent un lieu ou les sédiments arrive doucement, ceux qui devraient former des petites strates, la solidification devrait être moins profondes !

Observer l'effet ne détermine pas la cause, l'effet, ce qui est visible de nos jours, dépend pour sa formation d'une cause, et surtout, d'êtres, de forces, de dieu, capables d'appliquer les effets en devant suivre les lois divines de la causalité.

Observer, théoriser les observations, doit ce suivre de la visualisation d'un durcissement d'une strate en cour de formation, sinon, c'est du pipeau pour les enfants.

Certains cherchent du pétrole et creuse donc bien au delà des dernières formation, mais ils ne trouvent pas d'informations sur un durcissement de strates en cour ?!

mamie-liloune

Explication (niveau scolaire) :

LA DIAGENESE

La diagénèse est l'ensemble des transformations physiques et chimiques qui conduisent à la roche sédimentaire. Il existe deux types de diagénèse : la diagénèse précoce et la diagénèse tardive. Elles se déroulent en trois étapes qui sont la compaction, la cimentation et l'épigénisation.

http://pedagogie.ac-montpellier.fr/disc ... genese.gif

La compaction permet l'évacuation de l'eau en transformant le sable en grès, la boue en argile ou marne.

La cimentation se réalise grâce à l'eau contenant des substances minérales dissoutes qui permettent de souder les particules.

L'épigénisation permet la pénétration de l'eau dans le sédiment, ce qui entraîne la formation de fossiles.

Ces trois étapes de la diagénèse aboutissent au durcissement des couches sédimentaires car celles-ci s'enfoncent sous le poids de sédiments.

http://pedagogie.ac-montpellier.fr/disc ... genese.htm

Voir aussi : http://www.chambon.ac-versailles.fr/sci ... /roche.htm

Explication (niveau de spécialiste) :

... Du sédiment à la roche : La diagenèse

Les sédiments sont généralement d'origines détritiques (débris d'anciennes roches) mais ils peuvent comporter également, en plus ou moins grandes quantités, des restes d'organismes vivants (fossiles) le plus souvent microscopiques et/ou des minéraux apparus par transformations chimiques. On fait donc la distinction, selon le pourcentage de chacun de ces éléments entre roches détritiques, biochimiques et chimiques.

Les sédiments, une fois déposés, sont généralement meubles et riches en eau. la diagenèse va correspondre à leur transformation chimique, biochimique et physique pour former des roches.

Cela se fait en plusieurs étapes, plus ou moins respectées selon la nature du sédiment :

1 - En surface :

- Action des êtres vivants : Les animaux fouisseurs favorisent le mélange des sédiments fins. Protozoaires et bactéries interviennent dans la dolomitisation, la formation des phosphates, de la pyrite, du pétrole, des charbons. Leurs rôles sont donc loin d'être négligeable.

- Pédogenèse : Elle intervient dans la formation de roches meubles (argile à silex, latérites) et de roches dures (grès, meulières). Par exemple la silice dissoute sous climat humide peut cimenter les sables en grès lors des saisons plus sèches.

- Dissolution : Concerne les sédiments émergés. Les parties superficielles du sédiment sont dissoutes par action de l'eau et entraînées en profondeur (poupées du loess).

- Déshydratation : Lorsqu'un sédiment aquatique est asséché, il y a durcissement et modification de ses propriétés physiques.

2 - En profondeur :

- Cimentation : Les éléments dissous par l'eau peuvent, en précipitant, cimenter les particules du sédiment entre elles. On parle aussi de lithification. (...)

- Compaction : Sous l'effet de la pression des sédiments sus-jacents il y a départ d'eau. Dans un premier temps l'eau en grande quantité tend à fuir sous l'effet de la charge supportée. Dans un second temps ce sont les grains qui se réarrangent de façon à supporter cette charge, il y a tassement. (...)

Cycles sédimentaires

On distingue :

- des cycles de 1ers ordres supérieurs à 50 millions d'années, ils sont dus à la fragmentation de la Terre.

- des cycles de 2èmes ordres de 3 à 50 millions d'années, ils sont liés à la vitesse d'ouverture des océans.

- des cycles de 3èmes ordres de 0, 5 à 3 millions d'années, ils sont liés aux variations climatiques

- des cycles de 4èmes ordres de 10 000 à 500 000 ans, (cycle de Milenclovich)

- des cycles de 5 et 6èmes ordres, à l'échelle de l'année (varves) ou journaliers (stromatolites, marées)

Tous ces cycles sont emboîtés les uns dans les autres. Ils se caractérisent par une phase d'accumulation intense puis une phase d'accumulation réduite voire nulle. (...)

Discordances et contact anormal

Si aucun phénomène n'a perturbé la sédimentation, les couches doivent être parallèles entres-elles. Cela définit la concordance des couches. Quand une couche n'est pas parallèle aux autres, il y a discordance. Les discordances sont généralement liées à la tectonique. Il s'agit souvent de simple basculement des dépôts antérieurs suivi d'une émersion (et donc la formation d'une discontinuité dans la série sédimentaire). Un contact anormal provient d'un chevauchement, d'un pli couché, ou d'une nappe de charriage qui recouvre un terrain pouvant appartenir à une autre série sédimentaire.

Rythmes sédimentaires

Une strate à deux origines possibles : une discontinuité dans le dépôt ou un changement dans la nature de ce dépôt sédimentaire.

Formation des alternances calcaire/marne

Le calcaire se forme s'il y a un apport suffisant en CaCO3 par rapport aux argiles dans le milieu de sédimentation. Cet apport est lié à plusieurs facteurs :

- la production planctonique (conditionnée par les courants océaniques, les Upwellings, courants de fond, qui permettent le recyclage de l'eau et de matières organiques),

- la dilution du CaCO3 par l'apport d'argile d'origine terrigène,

- la dissolution du CaCO3 : la limite de compensation de dissolution des carbonates est variable selon la température et la composition de l'eau.

- le climat :

Il agit sur les upwelings : dans les hautes latitudes l'eau tend à descendre en profondeur.

Les carbonates tendent à se former dans les eaux chaudes.

Il faut tenir compte également de la disponibilité du CaCO3 dans les océans : Au jurassique et crétacé la production de carbonates est importante sur les plates formes océaniques car l'activité biologique est développée. C'est le niveau marin qui a contrôlé les transgressions / régressions en fonction du climat (un climat humide tend à piéger l'eau sur le continent par infiltration). (...)

Perturbations

- Par la diagenèse

- Par les discontinuités (absence de sédimentation) : Arrêt de production de CaCO3 par diminution de l'O2 disponible pour les organismes, érosion dû à des courants de fonds, intercalation de niveaux étrangers (turbidites), résultats de tempêtes.

Exemple de dépôts moins profonds

Ils sont à la limite mer / terre, les faciès vont changer rapidement. Contrairement aux faciès de bassins, plus monotone, on aura une succession de faciès différents qui vont se répéter dans le même ordre, c'est une séquence.(ex une série de 3m représentant 20 000 ans se répète sur 16 millions d'années, toutes les 7 séquences on constate des érosions plus fortes c'est un cycle de 100 000 ans.) Quand il n'y a pas de dépôts de sédiments on parle de By-pass.

http://www.mineraux-du-monde.com/Sedimentaire.htm

En France, le BRGM fait des recherches sur la géologie et publie, y compris des ouvrages de vulgarisation (en vente dans les grandes librairies).

mamie-liloune

au programme de SVT de la classe de 5ème :

La sédimentation correspond essentiellement au dépôt de particules issues de l’érosion. Les sédiments sont à l’origine des roches sédimentaires. Les roches sédimentaires peuvent contenir des fossiles : traces ou restes d’organismes ayant vécu dans le passé. Les observations faites dans les milieux actuels, transposées aux phénomènes du passé, permettent de reconstituer certains éléments des paysages anciens. Les roches sédimentaires sont donc des archives des paysages anciens.

http://www.vivelessvt.com/college/progr ... eme-le-bo/

au programme de licence :

- http://www.u-picardie.fr/~beaucham/cours-sed/sed-0.htm

De façon générale, la théorie vient après les observations et les expérimentations.

mamie-liloune

J'ai feuilleté un peu le Web pour savoir d'où provient l'alternance de marnes et de calcaire.

L'un des facteurs prépondérants serait la température de l'eau au moment des dépôts.

D'une part, le calcaire dissout dans l'eau précipite (en solide) quand la température de l'eau est plus chaude. D'autre part, les eaux chaudes des mers et océans sont propices à la vie, il y a donc plus d'animaux à squelette, donc plus de débris coquilliers.

Le calcaire se déposerait dans des périodes chaudes durant lesquelles les eaux peuvent avoir plus de 10 °C d'écart avec la période correspondant aux dépôts marneux.

C'est sans doute ce qui fait dire qu'un couple de strates "calcaire + marne" représente 10 000 ans (pour certains auteurs, dans les 20 000 ans, le cycle de Milankovitch est de 23 000 ans). C'est donc un changement climatique lié aux cycles solaires qui déterminerait s'il y a dépôt de calcaire ou de marnes.

Un autre facteur important, c'est l'agitation des eaux. Une eau calme serait propice au dépôt des sédiments fins et légers (marnes).

La belle régularité des empilements s'expliquerait dont essentiellement par les cycles solaires et les alternances de périodes chaudes ou froides.

... L'eau de mer ne renferme en dissolution qu'une quantité tout à fait minime de carbonate de calcium, aussi les animaux et les végétaux à squelette calcaire sont-ils obligés de transformer le sulfate en carbonate. Cette transformation est facilitée par la présence, dans les eaux, du carbonate d'ammonium, qui résulte de la décomposition de la matière organique et détermine, dans une solution de sulfate de calcium, la précipitation du carbonate d'ammonium.

Comme les eaux chaudes renferment en dissolution une bien plus grande quantité de sels ammoniacaux que les eaux froides, on conçoit aisément que, sous les latitudes tropicales, les organismes sécrètent de bien plus grandes quantités de calcaire, Murray a constaté que les coquilles et les squelettes calcaires sont beaucoup plus épais dans les eaux chaudes que dans les eaux froides.

Dans les latitudes élevées et dans les grandes profondeurs, les squelettes sont beaucoup plus minces et font souvent entièrement défaut. C'est le cas en particulier pour les Ptéropodes. On peut conclure du fait que certains dépôts paléozoïques des régions boréales sont très riches en squelettes calcaires, que les pôles étaient moins froids qu'aujourd'hui.

http://www.cosmovisions.com/rocheSedimentaire.htm

mamie-liloune

J'aimerais une étude sur les formations de strates avec évidemment une formation en cour .... de formation, l'humain sait faire des carottages, alors preuve de la solidification des sédiments ... sinon, cela reste du théorique non ! vu la taille de la planète, en observant bien, certaines strates ont des formations rapprochées de faibles épaisseurs, cela les fera creuser moins loin si ils choisissent un lieu ou les sédiments arrive doucement, ceux qui devraient former des petites strates, la solidification devrait être moins profondes ! (...) Observer, théoriser les observations, doit ce suivre de la visualisation d'un durcissement d'une strate en cour de formation, sinon, c'est du pipeau pour les enfants. Certains cherchent du pétrole et creuse donc bien au delà des dernières formation, mais ils ne trouvent pas d'informations sur un durcissement de strates en cour ?!

Rien de théorique, les carottages, c'est de l'expérimentation !

Des carottages ont été faits en mer. Ils montrent la succession des strates : les premières couches sont plus meubles puis plus tendres que les couches profondes. Certains de ces carottages servent aux travaux pratiques de lycéens. La formation d'une strate prend des milliers d'années, et son durcissement encore bien plus !

http://www.cvc.u-psud.fr/IMG/jpg/ib522_ ... s-bank.jpg

"Carottes de sédiments marins.".

Dans le cas de l’étude des océans, les sédiments marins provenant de profondeurs variables sont analysés. Elisabeth Michel propose au public un petit détour par les anciennes caves du château du CNRS où, à la place des bonnes bouteilles, on trouve aujourd’hui des carottes ! Pas les ombellifères orange de nos marchés… mais des cylindres de sédiments marins issus de « carottages », conservés par centaines dans ces caves dont l’humidité les préserve du dessèchement. Elles proviennent d’à peu près tous les bassins océaniques du monde et sont des archives des climats du passé, que viennent étudier les chercheurs du LSCE () mais aussi d’autres laboratoires du monde entier. Elles portent les initiales du bateau qui les a prélevées : MD comme Marion-Dufresnes, par exemple qui peut rapporter des carottes de 65 m d’un seul tenant.

Sur le plancher océanique, croûte terrestre en basalte, les sédiments se déposent inlassablement cm par cm, millénaire après millénaire. Ils renferment de précieuses informations sur l’époque à laquelle ils se sont déposés et permettent de déterminer le niveau des mers, miroir de la taille des calottes de glace qui stockait l’eau sur les continents. Ainsi une carotte est une succession de zones claires, du calcaire fabriqué par des organismes vivants, signe de températures clémentes ou de zones plus foncées, de l’argile seul par exemple quand il faisait trop froid pour que la vie foisonne. On y trouve aussi des cailloux, rapportés par les icebergs.

La carotte qu’Elisabeth Michel montre au public a beaucoup servi… de carotte-témoin ! Les lycéens des environs sont venus en étudier des petits morceaux et les prélèvements qu’ils ont faits ont été rebouchés par du polystyrène pour éviter que les sédiments ne se mélangent avec les couches inférieures car c’est bien cela le secret de la carotte : chaque tranche représente une époque. Quand la vitesse de sédimentation est lente (1 ou 2 cm par millier d’années), on remonte aux conditions climatiques d’époques vieilles de quelques millions d’années. Au contraire, quand les sédiments s’accumulent plus vite (plus de 30cm par millier d’années par exemple), on voyage moins loin dans le temps mais on obtient plus de détails, bien utiles notamment pour étudier les variations rapides du climat.

Pour remonter à des époques encore plus reculées, le simple carottage - qui consiste à enfoncer un cylindre creux dans le sédiment en chassant l’eau avec un piston se maintenant à l’interface eau-sédiment, tel une seringue dont on maintiendrait le piston en place et enfoncerait le corps - ne suffit plus. Il faut de réelles machines de forage, comme celle des pétroliers qui peuvent descendre jusqu’à 2 km. On peut retrouver ainsi des archives vieilles de 200 millions d’années sur les plus vieux planchers océaniques (Nord-ouest Pacifique). Cette frontière dans le temps est lié à l’âge même du plancher océanique : à cause du mouvement des plaques sur le manteau terrestre, elles finissent toujours par plonger sous une autre, perdant à jamais les sédiments accumulés.

Les scientifiques, comme les chercheurs d’or, tamisent les sédiments marins et se partagent le précieux butin selon leur spécialité. On y trouve par exemple des squelettes ou microfossiles de différentes espèces et de formes variées comme les foraminifères. Le scientifique choisit alors une espèce dont il va étudier l’habitat naturel, faire des analyses de composition chimique (en regardant les isotopes du carbone qui permettent d’appréhender la circulation océanique de l’époque, ou ceux de l’oxygène qui donnent une indication du niveau marin par exemple) à partir de nombreuses toutes petites coquilles (de l’ordre du 10ème de millimètre !). (...)

Un scientifique serbe, Milutin Milankovitch, a calculé en 1924 les variations de la quantité de chaleur reçue par la Terre aux différentes latitudes, liées aux variations périodiques du mouvement de la Terre autour du Soleil : la précession de l’axe de rotation de la Terre (périodicité : 19 000 à 23 000 ans), son inclinaison (périodicité : 41 000 ans) et l’excentricité de l’orbite terrestre autour du Soleil (périodicités : 100 000, 130 000, 410 000 ans…..).

Dans les années 1970, les scientifiques ont constaté grâce aux carottages océaniques que les alternances glaciaires-interglaciaires sont bien en accord avec cette théorie. Il a donc fallu quelques décennies pour confirmer la théorie astronomique des paléoclimats de Milankovitch ! (...)

http://www.cvc.u-psud.fr/spip.php?article127

Voir vidéo ici (7 mn 30 s) : http://www.cea.fr/jeunes/mediatheque/vi ... fset%29/16

coprésident

Dans les Vosges, c'est carrément des étoiles de mer du ciel des Temps Obscurs qui ont

été entreposées par les manutentionnaires de l'espace infini et au-delà.

mamie-liloune

Merci pour cette photo.

Fossile intéressant (je n'en avais jamais entendu parler).

Symétrie 5 des échinodermes, comme les oursins et nos actuelles étoiles de mer.

... Pour observer les étoiles, Pierre Gassendi grimpait au sommet de Saint-Vincent. Esprit curieux, il remarque sur le sentier ces étranges pétrifications en forme d’étoiles qu’il décrit en 1630 et nomme Astéries ou pierres étoilées. C’est la plus ancienne mention des Pentacrinus tuberculatus, fossiles marins, fragments d’animaux de la famille des échinodermes (oursins et étoiles de mer). Ces fossiles de 200 millions d’années sont aujourd’hui protégés par la Réserve géologique de Haute-Provence depuis 1984. Il est possible de les ramasser s’ils sont naturellement dégagés par l’érosion, mais il est interdit de les extraire de leur gangue rocheuse.

http://www.musee-gassendi.org/actualite ... digne.html

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