Pour le Bayern:
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vec ses comptes excédentaires depuis vingt ans, ses 278 millions d'euros de fonds propres et une trésorerie estimée à 127,2 millions, le Bayern Munich a construit ses succès sportifs sur un modèle économique pérenne. Avec maîtrise des coûts et stratégie de diversification des ressources en guise de fondamentaux. C'est un exemple pour le football européen, dont l'endettement reste endémique. Alors que l'ensemble des clubs européens a cumulé 1,7 milliard d'euros de pertes pour l'exercice 2011-2012 selon l'UEFA, le club bavarois a affiché 11 millions de profits dans la même période.
Détenu à 82 % par un actionnariat populaire de 187 865 membres, ainsi qu'Adidas (9 %) et Audi (9 %), le Bayern est dans l'obligation d'équilibrer ses comptes pour s'autofinancer. Comme l'ensemble des clubs de Bundesliga, le championnat allemand de football de première division. Une disposition édictée en 2002 stipule en effet que 50 % + 1 part d'un club allemand doivent appartenir à ses membres. Cette règle rend impossible toute prise de contrôle par un investisseur privé. Et en conséquence ferme la porte d'entrée aux oligarques russes ou aux capitaux du Golfe.
Quatrième club le plus du riche du monde (373,4 millions d'euros de revenus pour en 2011-2012 et plus de 400 millions cette saison), le Bayern s'appuie sur des recettes équilibrées, le préservant même d'un retournement de conjoncture. Ainsi les droits télés domestiques (36,7 millions) ne représentent que 11 % du budget du club, contre notamment 39 % pour la billetterie (129,2 millions d'euros), 25 % pour le sponsoring (82,3 millions d'euros) et 17 % pour le merchandising (57,5 millions d'euros).
Précurseur avant l'heure du fair-play financier - auquel les clubs qualifiés pour les compétitions de l'UEFA devront se conformer à l'horizon 2014 -, le Bayern ne dépense pas plus d'argent qu'il n'en génère. Sa masse salariale estimée à 156 millions d'euros représente seulement 47 % de ses revenus. Ce faible ratio comparé aux usages de certains concurrents européens (celui de Manchester City est au-delà des 100 %) a permis au Bayern de dégager des fonds pour renforcer ses structures (construction d'un stade moderne et investissement dans la formation).
La Bundesliga, un exemple pour l'Europe
Avec un ratio endettement recettes de 39,6 %, les clubs allemands sont les meilleurs élèves européens. Au cours du dernier exercice financier, ils ont réalisé 55 millions d'euros de bénéfices, 14 clubs sur 18 clubs présentant des comptes excédentaires. La Bundesliga a établi un modèle de développement vertueux, alliant rigueur budgétaire et investissements structurels. Depuis 2002, chaque club doit ainsi prouver en début de saison qu'il est en capacité d'arriver à son terme sans faire faillite. Parallèlement, 740 millions d'euros ont été injectés dans les centres de formation depuis 2001 et 1,5 milliard investis dans la construction de stades modernes avant le Mondial 2006. En pleine expansion, la Bundesliga a ainsi franchi la barre des 2 milliards de revenus. Tout en continuant à maîtriser leurs dépenses (le ratio masse salariale sur recettes s'élève à 37,8 % contre 64 % en Europe), les clubs allemands ont retrouvé de leur puissance sportive.
Bref, le Bayern est et restera le plus grand d'Europe.... Le seul club sans doute à réellement mériter ses victoire au plus haut niveau. Cette finale allemande fais du bien à ce sport!
Maintenant je suis d'accord, Man U et le Bayern c'est pas la même catégorie, entendons-nous bien...