Il y a 3 arguments
- les impôts pour financer les emploies privés pénalisent leur compétitivité et donc détruit des emploies, j'adhère complètement. Est-ce que le bilan est positif ou négatif ? Dans l'interview, on parle de secteur public trop important, j'imagine donc qu'il y a un seuil à partir duquel le secteur public crée moins d'emploie qu'il n'en détruit.
- l'existence d'entreprise public en concurrence avec les entreprises privées diminue la rentabilité de l'entreprise privée. Je n'y crois pas trop. Renault entreprise public ne nuisait pas à Peugeot entreprise privée, en tout cas pas plus que Renault entreprise privée ne nuit à Peugeot entreprise privée. L'existence de concurrents diminue le marcher pour chacun, diminue ses marges, mais pas plus qu'elle soit privée ou public, sauf si les conditions tuent la compétitivité. Comme sncf et edf, par rapport à leurs concurrent qui sont censés pouvoir utiliser le même réseau mais qui avantage leur propre entreprise.
- Les chômeurs refuseraient des emploies privés dans l'attente d'un poste se libérant dans le public, ça, je n'y crois absolument pas.
Si j'ai bien compris, les études se basent sur la comparaison entre les états, on peut se demander s'il n'y a pas d'autres facteurs.
J'ai envie d'y croire, puisque l'un des problèmes que l'on observe dans les plans d'austérité, c'est qu'il provoque la récession économique et la montée du chômage.
On l'observe en ce moment en grèce et en espagne. Mais c'est peut-être passager
http://www.enquete-debat.fr/archives/le ... rive-54363
Mais c'est pas si simple, les dépenses publiques correspondent à des besoins réels pour une partie d'entre elles. Par exemple, les routes sur lesquelles on roule. Comment distinguer la partie parasite de la partie nécessaire ?
Ce serait le plus logique de sélectionner par l'utilité, mais les états ont tendance à cacher du gras, des emplois non utilies
on peut supposer que plus le nombre de fonctionnaire est réduit, plus le taux d'efficaces est élevé, mais descendre trop bas aboutirait à ne plus apporter le minimum de services nécessaires
L'entretien des routes peut etre finance par la TIPP.
Une solution serait de liberaliser un maximum de secteurs afin qu'ils vivent de leurs clients et non via l’impôt. De ce fait, tout ce qui est inutile disparaitrait.
ça reste un impôt et le service financé un secteur public.
Mais l'idée est intéressante de lier l'impôt et le service puisque ça évite de financer des emplois parasite hors du secteur en question, mais ça n'empêche pas d'en avoir dans le secteur en question (ex trop de postes administratifs fictifs dans les bureaux)
Et il y a des secteurs où il serait plus difficile d'inventer un impôt lié à l'utilisation.
Dans l'éducation, est-ce que vous n'allez faire payer que les parents qui ont des enfants en formation ?
Comment allez vous financer une agence d'état ? Certaines seraient nécessaires mais la plupart sans utilité ou à coût prohibitif.
Comment financer le RSA, les allocations logements, à moins que vous ne supprimiez tout le secteur social ?