Quel admirateur vous êtes !
Oui, inconditionnel et sans complexe.
Vous devriez consulter. Vous êtes un criminel en puissance.
Savez-vous qu'il existe une association pour la Défense de la Mémoire du Maréchal Pétain, créée en 1951 sous le haut-patronage du général Weygand, et qui comprend d'éminentes personnalités ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Associatio ... %C3%A9tain
L'ADMP a regroupé la plupart des anciens collaborateurs de Pétain pendant l'Occupation. De 1951 à 1971, on relève parmi le comité directeur 36 officiers supérieurs, 22 anciens ministres, 12 académiciens, des préfets1.
Le comité d'honneur comprenait notamment les académiciens Henry Bordeaux, Louis Madelin, Claude Farrère, Jérôme Tharaud, les généraux Charles Brécard, Dufieux, d'Harcourt, Lafont, Joseph de La Porte du Theil, Laure, Pujo, Bernard Serrigny, de même que des personnalités, notamment des héros de la Résistance, telles que Gaston Bergery, Jean Borotra, Jérôme Carcopino, Pierre-Étienne Flandin, Daniel Halévy, Henri Massis, Pierre Mauriac, François Piétri, Henry Lémery, Louis Rougier, Pierre Taittinger, Jacques Isorni, Gilbert Renault (le colonel Rémy), membre dès 19511.
L'ADMP poursuit trois objectifs. La révision du procès de Pétain tout d'abord, sous la direction de l'avocat Jacques Isorni1. La translation des cendres de Pétain à l'ossuaire de Douaumont ensuite1. Et enfin la réhabilitation du maréchal, ainsi que des valeurs de la Révolution nationale, sous le couvert de la « réconciliation nationale »1. Les dirigeants et les membres de l'association peuvent être divisés en deux groupes : les antigaullistes, menés par Jacques Isorni, qui ne pardonnent pas l'épuration et la politique algérienne du général de Gaulle, et les pétaino-gaullistes, comme le colonel Rémy1.
L'organe principal de l'association est Le Maréchal. À cette publication s'ajoute, en 1972, La Voix du Maréchal. Le 14 novembre 1951, le député socialiste Daniel Mayer dépose une proposition de résolution « tendant à inviter le Gouvernement à faire rechercher si l'association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain ne poursuit pas un objet illicite contraire aux lois et à la justice ce qui justifierait sa dissolution »2, qui ne sera finalement pas retenue.
Après avoir été condamnée en 1993 par la Cour de cassation pour « apologie de crime de guerre » pour une publicité de l'ADMP parue dans Le Monde3 du 13 juillet 1984 et après une longue bataille judiciaire, l'association obtiendra partiellement gain de cause devant la CEDH, le 23 septembre 1998, celle-ci estimant (par l'arrêt Lehideux et Isorni contre France4) qu'il y avait eu violation l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme, relatif à la liberté d'expression. L'opinion majoritaire chez les juges fut qu'il devait être possible de présenter un personnage, quel qu'il soit, sous un jour favorable et de promouvoir sa réhabilitation — au besoin en passant sous silence les faits qui peuvent lui être reprochés — et que la condamnation pénale subie en France par les requérants était disproportionnée5.
Située à Paris, l'ADMP existe toujours aujourd'hui et continue à militer pour la révision du procès de 1945.
Réfléchissez avant d'insulter les autres intervenants...