En règle générale, une femme devenue veuve ou répudiée par son mari n’a pas d’épouser son beau-frère. En vertu de la loi du lévirat (Yiboum), le frère d’un homme décédé sans enfant doit épouser sa belle-sœur, afin de perpétuer le nom du défunt. S’il refuse, il peut se libérer de cette obligation en se prêtant à la cérémonie du « déchaussement » (‘Halitsa»). Ces deux procédures sont exposées dans la Tora (Dévarim 25 : 5-10).
En voici quelques règles essentielles :
- La loi du lévirat s’applique uniquement aux frères consanguins (du même père), et non aux frères utérins (de la même mère).
- Si celui qui est mort sans descendance avait plusieurs femmes, l’un de ses frères doit se marier ou procéder à la ‘Halitsa avec l’une d’entre elles. Par cet acte, il libère les autres épouses. (Il est à noter que la polygamie était permise par la Tora ; elle a été interdite au moyen âge par un illustre rabbin allemand : Rabènou Guerchom.
- Dès que le commandement du lévirat a été accompli, les autres frères redeviennent interdits à leurs belles-sœurs.
- Si la veuve est interdite au beau-frère en raison d’un autre lien de parenté – par exemple, sa fille ou la sœur de sa femme – elle est dispensée du Yiboum et de la ‘Halitsa et, le cas échéant, elle en exempte aussi ses « rivales », c'est-à-dire les autres femmes du défunt.
Dans la Torah, il y a deux passages où le lévirat est mentionné, et tous deux mettent en
lumière des personnages de la lignée de David ..
Tamar épouse Er, fils de Juda qui meurt et elle épousera ensuite Onan
Ruth veuve du fils de Noémie épousera Boaz son proche parent...
En faisant des recherches, sur ce sujet, j ai appris que cette loi existait aussi ailleurs, notamment en Afrique ...