C'était d'une impolitesse inouïe.
C'est vraiment un type arrogant doublé d'un incompétent. Un de ceux que je supporte le moins, mais ça doit aussi venir du fait que je considère l'éducation comme le plus important des services publics.
Moscovici était pas mal aussi. Lui il était venu mais ne répondait pas aux questions. "Et vous comptez faire comment la distinction entre les filiales "spéculatives" et les banques M. Moscovici ?"
- "Ah bah... blablabla il faut distinguer".
Bon, encore une pseudo-réforme qui ne sert à rien sauf à verser dans le faux-semblant en gros. Même l'Angleterre et les Etats-unis sont allés plus loin en matière de distinction entre banques de dépôt et banques d'investissement. Il s'est simplement soumis au lobby financier en la matière.
"Et vous ne pensez pas que la TTF ne servirait presque à rien en raison des contracts for differences, produits dérivés anglo-saxon qui imitent le mouvement des actions du CAC 40 et n'y seront pas soumis ?".
Là il n'a même pas répondu puisqu'il n'a pas compris la question. C'est un peu le problème quand on cherche uniquement à faire des réformes simples et populistes pour faire genre qu'on est l'ennemi de la finance. Plutôt que d'étudier un peu le dossier, on verse dans le populisme bas-de-gamme, les formules creuses, les m'as-tu-vu... mon camarade d'à côté avait relevé jusqu'à 10 "je" en quelques phrases. Il arrive encore à pavoiser quand il est classé comme un des pires ministres des finances européens par la presse anglo-saxonne.
Le pire c'est quand même quand il a cité Jaurès comme source de ses inspirations politiques, j'étais sidéré. Tout ce qu'il a retenu de Jaurès, c'est qu'il s'opposait au protectionnisme. Franchement, c'est ça l'héritage de Jaurès pour la gauche moderne ? Son plus grand fait c'est d'avoir soutenu la mondialisation des échanges à son époque ? Putain, mais c'est quoi cette gauche ? ! Ces types sont vraiment des usurpateurs, des suppôts du capital comme dirait Mélenchon. Leurs grigris c'est les réformettes qu'ils agissent pour faire croire qu'ils font quelque chose alors qu'ils sont mous, tièdes, timorés... c'est des adeptes des compromissions, pas du compromis.