Pour toi l'amalgame est rapide je me répète Pascale, si des termes que j'ai dit ne te plaisent pas, sache qu'il s'agit avant tout de mon opinion et chacun possède sa liberté d'expression, mais ne 'fabrique' pas une image mauvaise de l'opinion de ce genre de personne que je représente, essaye de la restituer avec exactitude. Tu dis avant quoi ?
Je t'ai présenté une vidéo avec Théodore Hertz fondateur du sioniste qualifié lui même dans ses propos d'antisémite par le peuple Israéliens qui a était sondé ...
Je voulais insisté sur la différence entre sioniste et juif. Anti-Israélien étant un amalgame car je dirais plutôt Anti-Sioniste pour être juste.
Pour continuer dans le même domaine un autre essai :
PARTIE I "HISTOIRE"
-Théodore Herzl : "de son nom hébreu Binyamin Ze'ev (בנימין זאב), né le 2 mai 1860 à Budapest (Autriche-Hongrie) et mort le 3 juillet 1904 à Edlach (actuelle Autriche), est un journaliste et écrivain juif austro-hongrois.
Fondateur du mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897, il est l'auteur de Der Judenstaat (« L'État des Juifs ») en 1899 et fondateur du Fonds pour l'implantation juive pour l'achat de terres en Palestine. Il est l'un des premiers à mettre en place l'idée d'un Etat autonome juïf."
-Edmond de Rothschild : "À partir de 1882, il se mit à acheter des terres en Palestine et devint un des soutiens les plus actifs du sionisme, finançant le premier établissement à Rishon LeZion. Il est un des hommes clefs de la réussite de la première Aliyah sioniste. En 1899, il transférera 25 000 hectares de terres agricoles palestiniennes, ainsi que les colonies qui s'y trouvaient, à la Jewish Colonization Association, mais continua à la soutenir financièrement.
Contrairement aux autres Rothschild, il attachait une grande importance à cette entreprise et fit cinq voyages en Palestine (mai 1887, printemps 1893, février 1899, février 1914, mai 1925) pour y suivre de façon paternaliste le développement de ses « colonies ». Il développe en particulier la colonie de Zikhron Yaakov ainsi nommée en "souvenir" de son père Jacob (James). Il aida les Juifs de Russie chassés par les pogroms à créer des vignobles autour du mont Carmel mais échoua à développer, comme à Grasse, l'industrie du parfum."
-Déclaration Balfour : est une lettre ouverte adressée à Lord Lionel Walter Rothschild (1868-1937), publiée le 2 novembre 1917 par Arthur James Balfour, le ministre britannique des Affaires Étrangères, en accord avec Chaim Weizmann, alors président de la Fédération Sioniste et qui sera élu en 1948 président de l'État d'Israël. Par cette lettre, le Royaume-Uni se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif avec le respect des communautés non juives sur le territoire. Cette déclaration est considérée de facto comme une des premières étapes dans la création de l'État d'Israël."
"Un premier vote a lieu le 25 novembre 1947. Il ne manque qu’une voix pour que le partage soit accepté. Puis, le 29 du même mois, l’ONU (Nations unies) vote le Plan de Partage en deux États, l’un juif, l’autre arabe. Trente-trois pays votent « pour », treize « contre », et dix s’abstiennent15. Le lendemain, la guerre civile éclate en Palestine."
"La Syrie, l’Iran d’après la Révolution islamique et des groupes politiques comme le Hamas ou le Hezbollah ne reconnaissent ni l’existence ni la légitimité d’Israël et le désignent en tant qu’« entité sioniste » et refusent officiellement tout contact avec lui."
-La guerre des 6 jours : "Le 5 juin 1967, arguant de l'imminence d'une attaque arabe, Israël lance une offensive préventive éclair contre l'Égypte, menée par les généraux Moshe Dayan, ministre de la Défense et Yitzhak Rabin, chef d'état-major, et appelle la Transjordanie à rester neutre. La Jordanie refuse et attaque Israël avec l'artillerie lourde sur Jérusalem-ouest et la région de Tel Aviv. Le 8 juin, Israël vainc l'armée jordanienne et prend le contrôle de tout Jérusalem et la Cisjordanie. Les Syriens continuant leurs bombardements, Tsahal monte à l'assaut du plateau du Golan le 9 juin.
Les aviations égyptiennes, jordaniennes et syriennes sont détruites en une journée. Au terme d'une guerre-éclair de six jours et au prix de 759 morts et 3 000 blessés, Israël conquiert la Cisjordanie dont Jérusalem-Est, la bande de Gaza, le Golan (y compris la zone des fermes de Chebaa) et la péninsule du Sinaï13.
Cette guerre et particulièrement l'angoisse qui l'a précédée soudent la diaspora autour d'Israël. La victoire assure son implantation dans la région. Mais elle transforme aussi la perception d'Israël par les autres nations. Ce peuple de réfugiés toujours menacés dans leur existence devient pour beaucoup une puissance occupant des territoires fortement peuplés."
-La guerre du Kippour : "(en hébreu : מלחמת יום הכיפורים), aussi appelée guerre du Ramadan dans le monde arabe ou encore guerre d'Octobre (en arabe حرب تشرين) ou guerre israélo-arabe de 1973 opposa, du 6 octobre au 24 octobre 1973, Israël à une coalition menée par l'Égypte et la Syrie.
Le jour du jeûne de Yom Kippour, férié en Israël, qui coïncidait avec la période du Ramadan, les Égyptiens et les Syriens attaquèrent par surprise simultanément dans la péninsule du Sinaï et sur le plateau du Golan, territoires respectivement égyptien et syrien occupés par Israël depuis la guerre des Six Jours. Profitant d'une supériorité numérique écrasante, les armées égyptiennes et syriennes avancèrent durant 24 à 48 heures, le temps qu'Israël achemine des renforts. Même si les attaquants bénéficiaient toujours d'une large supériorité numérique, l'armée israélienne put alors les arrêter. En une semaine, Israël retrouva son potentiel militaire et lança des contre-offensives qui lui permirent de pénétrer profondément en Syrie et de traverser le canal de Suez pour progresser au sud et à l'ouest en Égypte lorsque le Conseil de sécurité des Nations unies en coopération avec les deux superpuissances par l'intermédiaire du Royaume-Uni demanda un cessez-le-feu pour laisser place aux négociations. Alors que les armées israélienne et égyptienne se regroupaient, les combats reprirent sur les fronts syriens et égyptiens après l'heure du cessez-le-feu sans que l'on puisse déterminer qui en étaient le ou les responsables1. Sans en référer à l'état-major, les officiers de terrain israéliens — frustrés d'avoir été arrêtés à quelques centaines de mètres de la position qui achevait l'encerclement de l'armée égyptienne – se servirent de cette rupture du cessez-le-feu pour terminer la manœuvre.
L'incapacité des services secrets israéliens à prévenir correctement de l'attaque imminente suscita un séisme politique majeur, et notamment la démission de la Première ministre Golda Meir. Cependant, un document déclassifié du Mossad publié en 2012 suite à la Commission Agranat, démontre qu'un agent nommé Ashraf Marwan à prévenu le directeur du Mossad Zvi Zamir le 5 octobre 1973 de l'imminence "d’un avertissement au sujet de la déclaration de guerre" par la Syrie et l’Égypte. L'information ne serait néanmoins pas parvenue au remplaçant de la première ministre Golda Meir, le vice-premier ministre Yigal Allon.
La réussite militaire initiale égyptienne, la destruction de la ligne Bar-Lev et la profonde remise en question de la théorie de sécurité israélienne débouchèrent sur l'ouverture des négociations de paix qui aboutirent à la normalisation des relations entre Israël et l'Égypte. Celles-ci menèrent aux accords de Camp David en 1978. Contre l'engagement de ne plus attaquer Israël (engagement tenu jusqu'à aujourd'hui), l'Égypte récupéra la péninsule du Sinaï, occupée après la guerre des Six jours de 1967. La frontière entre l'Égypte et Israël fut rouverte et les populations des deux pays peuvent maintenant voyager chez leur ancien ennemi.
Pour le monde en général, la principale conséquence de cette guerre fut le choc pétrolier de 1973, quand l'OPEP décida de l'augmentation de 70 % du prix du baril de pétrole ainsi que de la réduction de sa production."
-Immigration d'Union Soviétique : "Durant la même période, à partir de 1968, Israël subit une transformation démographique capitale, avec l'arrivée des premiers immigrants russes. En Union soviétique, les Juifs sont alors confrontés à un antisionisme qui assimile volontiers sionistes et Juifs. Cela incite des centaines de milliers de Juifs à quitter l'URSS. Un premier pic est atteint en 1973 où 34 000 Juifs arrivent en Israël. Cette immigration diminue dans les années 1980 quand l'URSS ferme ses portes pour reprendre avec encore plus de vigueur lors de la perestroïka et de la chute de l'Union soviétique. Si les Juifs ashkénazes d'Europe centrale étaient imprégnés de culture juive, si les Juifs séfarades du monde arabe étaient souvent très religieux, les Juifs soviétiques, qui auraient souvent préféré émigrer aux États-Unis sans les restrictions à l'immigration imposées par ces derniers, n'ont souvent aucune culture juive ou sont même non-Juifs puis-qu’Israël admet conjoints et enfants non-Juifs de Juifs. En tout, jusqu'à 2010, plus de 1 200 000 personnes venues de l'ancienne Union soviétique immigrent en Israël soit plus d'un tiers de toute l'immigration vers Israël."
-Accords d'Oslo : "Signature des accords d'Oslo à la Maison Blanche (Rabin, Bill Clinton et Arafat)
Si la conférence de Madrid de 1991, où Israël et les pays arabes sont présents, n'a pas de résultat immédiat concret, elle permet le lancement de négociations entre Israël et certains pays arabes ainsi qu'entre Israël et l'OLP qui se tiennent dans différentes capitales dont Washington et Moscou. Les négociations israélo-palestiniennes, favorisées par le retour des travaillistes au pouvoir, se déroulent secrètement à Oslo. Les principaux négociateurs sont le vice-ministre israélien des affaires étrangères Yossi Beilin et le représentant de l'OLP Ahmed Qoreï. Les accords d'Oslo, intitulés « Déclaration de principes », sont signés à Washington, à la Maison Blanche, le 13 septembre 1993 par Yitzhak Rabin et Yasser Arafat. Ces accords reconnaissent une certaine autonomie en matière économique et sociale aux Palestiniens qui disposent d'un gouvernement (self-government). Ils prévoient la création d'une Autorité palestinienne, une reconnaissance mutuelle de l'OLP et d'Israël, une coopération économique israélo-palestinienne et le retrait israélien de la bande de Gaza et de la région de Jéricho."
"1994.
26 octobre : traité de Paix entre Israël et la Jordanie.
12 décembre : Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Yasser Arafat reçoivent le prix Nobel de la paix."
"1996.
29 mai : élections législatives : à la suite d'une modification de la loi électorale datant de 1992 et censée apporter plus de stabilité au gouvernement israélien, les électeurs choisissent non seulement leurs députés mais aussi le premier ministre. Benjamin Netanyahu est élu Premier ministre et dispose d'une majorité relative de droite à la Knesset. Opposé aux accords d'Oslo, il favorise la politique d'implantations israéliennes dans les territoires occupés."
"2004.
11 novembre : Mort de Yasser Arafat."
-Opération pilier de défense : "L'opération Pilier de défense débute après de multiples tirs de roquettes de la Bande de Gaza vers Israël, durant toute l'année 2012 qui s'intensifient en octobre et en novembre. Elle dure du 14 au 21 novembre 2012 et fait plus de 160 morts parmi les Palestiniens et 6 parmi les Israéliens. les Israéliens ont particulièrement visé les chefs des organisations militaires du Hamas et de celles qui opéraient de la bande de Gaza. Les conditions du cessez-le-feu signé avec l'entremise de l'Égypte imposent un arrêt des tirs de roquettes et un allègement des conditions du blocus de Gaza, conditions qui semblent respectées dans les jours qui suivent le conflit.
29 novembre : Malgré l'opposition des Êtats-Unis et d'Israël, la Palestine obtient le statut d'État observateur non membre par un vote de l'Assemblée générale des Nations-Unies."
PARTIE II "LA BOMBE A RETARDEMENT"
"Comme nous venons de le lire, Israël est le résultat d'une très forte immigration juive, fomenté par le mouvement sioniste et de l'investissement impressionnant d’Élites de ce monde. Nous pouvons constater qu'ils s'imposent avec force sur ce territoire n'hésitant pas à outiller ses instruments de guerre pour promouvoir une symbolique revendication de l’État d'Israël, un équilibre et une paix ...
Il est important de constater que Yasser Arafat est un élément important qui a permis un pas vers la paix, mais que ce dernier est mort peu de temps après l’accession de Benjamin Netanyahu au poste de premier ministre qui est opposé aux accords d'Oslo ... En plus de cela, il favorise la politique d'implantations Israéliennes dans les territoires occupés, en voici une preuve récente, véritable provocation suite à la reconnaissance de la Palestine en statut d’État observateur ... :
source -> http://www.humanite.fr/monde/apres-le-v ... ion-509974
extrait : "Au lendemain de l’accession de la Palestine au statut d’Etat observateur à l’ONU, le gouvernement israélien va autoriser la construction de 3 000 nouveaux logements dans des quartiers de colonisation à Jérusalem-Est occupée et en Cisjordanie, a indiqué un haut responsable israélien vendredi."
Ou encore le blocage du transfert des taxes dues à l'autorité Palestinienne :
source -> http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html
extrait : "Le gouvernement israélien a annoncé dimanche qu'il bloquait le transfert des taxes collectées par Israël au profit de l'Autorité palestinienne à la suite de l'octroi à la Palestine du statut d'Etat observateur auprès de l'ONU."
Nous assistons donc non pas à des sorties de crises (ou des mains tendus d'Israël à ses voisins comme le vente les dialogues des élites sionistes), mais bien à l'ajout de tensions supplémentaires.
Alors que la trêve se poursuit entre la bande de Gaza et Israël, un nouveau problème va peut être ajouter un niveau de tension supplémentaire tel qu'il pourrait bien mettre le feu au poudre, il s'agit de la mort suspecte de Yasser Arafat.
Les échantillons sont actuellement étudier par des laboratoires en France, Suisse et Russie :
"Deux équipes d'experts, l'une composée de Suisses, l'autre de Russes, ont été chargées par l'Autorité palestinienne de l'analyse toxicologique, mais les tests pourraient prendre plusieurs mois. Trois juges français étaient aussi présents lors du prélèvement des échantillons. Ils ont été saisis de l'affaire par Souha Arafat, la veuve de Yasser Arafat, qui entretient des relations tendues avec l'Autorité palestinienne.
Les rumeurs d'empoisonnement ont commencé à courir dès la mort de Yasser Arafat le 11 novembre 2004. Le président palestinien, assiégé par les troupes israéliennes et reclus depuis deux ans dans son bureau de la Mouqataa, à Ramallah, était subitement tombé gravement malade, et avait été transféré à Paris. Il était mort peu après à l'hôpital militaire de Percy sans que l'on sache très bien de quelle maladie. La communication maladroite des médecins militaires français à l'époque n'avait rien fait pour dissiper les doutes, et l'opinion palestinienne avait conclu à un empoisonnement."
"Les résultats des expertises devraient être connus début 2013."
(Les élections du premier ministre Israélien concorde également dans le calendrier ...)
A vous de vous posez les questions suivante :
Que se pourrait-il se passer si les résultats montrent un empoisonnement ?
Est-ce qu'un conflit d'une plus grande violence pourrait éclater et simultanément entre Israël et la bande de Gaza + Liban + Cisjordanie ?
Quels seront les conséquences sur le pétrole (Pour le monde en général, la principale conséquence de cette guerre fut le choc pétrolier de 1973, quand l'OPEP décida de l'augmentation de 70 % du prix du baril de pétrole ainsi que de la réduction de sa production.) ?
-En vu des tensions internationale actuelle, la Syrie et l'Iran ne seront-ils pas contraint de rentrer dans le conflit pour des raisons stratégiques évidentes, tentant ainsi de retrouver la stabilité du Moyen-Orient et du contrôle des territoires afin de réduire l'emprise du monde sur leur propre économie ?
-Si tel est le cas quel seront les conséquences supplémentaire sur le pétrole au niveau du détroit d'Ormuz ?
-Pour répondre aux problèmes économiques soudains les pays occidentaux pourrait-ils contraint de forces à rentrer dans le conflit pour tenter de rétablir le fux qui alimente leur fragile économie ?
-Pour éviter que ne tombe leur propre économie dans les mains du bloc ennemie et conserver une stabilité au Moyen-Orient qui fait liaison avec les terres rares d'Afrique et bouclier naturelle avec le bloc adverse, la Chine et la Russie pourraient-ils alors de force entrer également dans le conflit ?
Quoi qu'il en soit il n'est pas compliqué d'imaginer ce genre de conflit sans usage de l'arme atomique. Selon mon intuitions il y en aura mais de façon très restreintes et de courtes portées pour éviter des scénarios catastrophiques.
Cependant pour les pays tel que l'Inde et le Pakistan le pire est à craindre, j'en dirais de même pour la Corée du nord qui par ailleurs souhaite lancer un nouveau satellite (autre sujet de tension) ...