Bonjour à tous,

Je fais un stage dans le cadre de ma formation pour devenir prof cette année (en maths pour ceux qui se posent la question), et dans le lycée où j'effectue le stage j'ai remarqué une affiche placardée :

"Avant, je ne me voyais pas vivre avec un séropositif. Maintenant je ne vois pas vivre sans.", avec l'image d'une jeune femme prenant son conjoint dans ses bras.

Je suis resté assez interloqué par cette affiche je fois dire. J'en ai déjà ras le bol qu'on m'explique que les gens sont fondamentalement intolérants, racistes, homophobes (à quand le "danger" zoophobe ou pédophobe ?) et qu'il faut donc les éduquer à la tolérance. Mais là ce n'est même pas protéger un comportement, c'est dire "Voyons il n'y a aucun danger à sortir avec un séropositif !" Comme si il y avait besoin d'encourager à avoir un conjoint séropositif... Sérieusement, ça veut dire quoi ?! Si je refuse de sortir avec un séropositif c'est un comportement anormal, amoral ? C'est cela le message ?

Qu'on me comprenne bien : je n'en ai strictement rien à faire que quelqu'un sorte avec un séropositif. Mais c'est un choix personnel, QUEL BESOIN de vouloir faire passer ça pour une pratique normale (au sens de "dans la norme") ? Quel besoin de faire passer l'homosexualité pour une pratique dans la norme ? (ce n'est pas en rapport direct avec l'affiche mais vous n'êtes pas sans savoir que des petits films sont passés en collège par SOS homophobie, comme ("la mère homophobe" etc...) d'ailleurs je crois que cette association s'est fait déboutée récemment pour cela. Je pose donc la question : pourquoi, au lieu de condamner simplement le fait d’agresser quelqu'un d'une quelconque manière, fait on un matraquage idéologique, en essayant à tous prix de faire croire qu'il n'y a pas de norme, et que tout n'est que phobie si vous refusez de plébisciter un comportement ?

Je sais bien qu'avec un gouvernement "de gauche" se rabattant sur le sociétal et les voix des minorités, on ne doit pas s'attendre à beaucoup mieux. Mais cela me dérange de faire de l'école un lieu de propagande de cette idéologie, qui consiste à dire que la norme n'existe pas, que vous n'avez pas le droit de ne pas aduler tous les comportements minoritaires, et que vous n'avez pas le droit de juger vous-même ces comportements.

Ce n'est pas un problème de norme, c'est un problème social.

Le fait d'être homosexuel ne me gène absolument pas et c'est une affaire totalement privée entre individus car chacun vit sa vie comme il l'entend.

La seule chose qui me pose un problème c'est qu'on en fasse un choix sociétal (pour élever et éduquer des enfants, par exemple) mais sinon, nous n'avons pas à nous mêler de ce qui reste surtout un choix personnel et restant dans un cadre privé.

Quant au rapport avec le SIDA, je ne vois pas bien...

Mon Dieu.

Ca pourrait vouloir dire que les préjugés tombent. Qu'on attrape pas le sida juste en regardant un séropositif. Et qu'il est possible d'avoir une vie "normale" tout en étant malade. (Vie sexuelle, de couple, possibilité d'avoir des enfants etc etc)

@Kahina

Dans ce cas allons jusqu'au bout : faisons tomber les préjugés ! Je vois bien des affiches

"Avant je ne me voyais pas pratiquer la sodomie. Maintenant je ne peux plus m'en passer"

En suivant la logique du tout normal, il est donc anormal de refuser la sodomie, c'est une forme de racisme sexuel ! Envoyons vite en prison les hérétiques qui disent qu'une affiche comme celle là devrait être retirée...

Et une relation avec un séropositif entraîne forcément plus de risques qu'une relation entre deux personnes non malades. Cela requiert plus de précautions... Que n'ont pas forcément les jeunes...

@

el ultimo abanderado

Si c'est une affaire privée pourquoi coller des affiches publiques là dessus ? Et si vous ne voyez pas le rapport avec le sida... Alors rien n'a de rapport avec le sida.

Bonjour à tous,

... Je pose donc la question : pourquoi, au lieu de condamner simplement le fait d’agresser quelqu'un d'une quelconque manière, fait on un matraquage idéologique, en essayant à tous prix de faire croire qu'il n'y a pas de norme, et que tout n'est que phobie si vous refusez de plébisciter un comportement ?

A mon avis, vous êtes un matraquage idéologique. Ca vous dérange, une affiche ? C'est tout ? Comme les français sont capricieux !

Il n'y a aucun danger à sortir avec un séropositif, du moment qu'on prenne ses précautions.

C'est comme sortir avec un communiste, il n'y a aucun danger, du moment qu'on range la boite à outils.

Quand on sort un coco sincère, un chrétien convaincu ou un homosexuel notoire, c'est souvent les deux premiers qui essayent de te convaincre d'être comme eux... en clair, de vouloir te niquer ! : :

Bonjour à tous,

... Je pose donc la question : pourquoi, au lieu de condamner simplement le fait d’agresser quelqu'un d'une quelconque manière, fait on un matraquage idéologique, en essayant à tous prix de faire croire qu'il n'y a pas de norme, et que tout n'est que phobie si vous refusez de plébisciter un comportement ?

A mon avis, vous êtes un matraquage idéologique. Ca vous dérange, une affiche ? C'est tout ? Comme les français sont capricieux

Si seulement il n'y avait qu'une affiche... J'en rigolerais !

Je doute qu'il y ait réelement un probleme de rejet des séropositif au sida dans les lycées. Je me trompe peut-etre...

Il y a une vie malgré le SIDA et c'est ce que semblent vouloir dire vos affichent. Ces affiches ne demandent à personne de sortir avec des séropositifs, mais uniquement de prendre en considération que le SIDA ne s'attrape pas uniquement avec une poignée de main ou un baiser. A moins d'avoir un rapport non-protégé avec un séropositif, on encourt théoriquement aucun risque. Une personne qui est séropositive n'est donc pas un paria, arrêtons d'en avoir peur ! Je pense qu'il est là le message.

Tous les rapports sexuels ne sont pas équivalents : la sodomie est le principal vecteur du VIH (et même pour elle, on doit être à 2-3% de chances de contamination par rapport en tant que passif, ce qui est le pire).

De toute façon il est ridicule de faire autant de bordel pour une maladie extrêmement marginale. Quelques milliers de cas par an dont beaucoup concernent des étrangers (Africains) qui viennent se faire soigner ici et, pour le reste, surtout le milieu gay (plus de la moitié des contaminations ces dernières années, seule population où ça ne diminue pas). Les tantes représentent plus d'un quart (voire un tiers) du nombre total de malades, ce qui est une sur-représentation infiniment grande quand on considère qu'ils sont (en étant pessimiste) 1 à 5% de la population sexuellement active.

On ne vous en parle que parce que ça touche surtout les sodomites, les libertins et les ploucs du Tiers-Monde, vaches sacrées de la société moderne. J'ai toujours beaucoup de pitié pour les gens qui ne dorment plus pendant trois semaines parce qu'ils ont fait une fois l'amour (de façon tout à fait normale) sans l'infâme caoutchouc. Ils feraient mieux de craindre la blenno...

Tous les rapports sexuels ne sont pas équivalents : la sodomie est le principal vecteur du VIH (et même pour elle, on doit être à 2-3% de chances de contamination par rapport en tant que passif, ce qui est le pire).

De toute façon il est ridicule de faire autant de bordel pour une maladie extrêmement marginale. Quelques milliers de cas par an dont beaucoup concernent des étrangers (Africains) qui viennent se faire soigner ici et, pour le reste, surtout le milieu gay (plus de la moitié des contaminations ces dernières années, seule population où ça ne diminue pas). Les tantes représentent plus d'un quart (voire un tiers) du nombre total de malades, ce qui est une sur-représentation infiniment grande quand on considère qu'ils sont (en étant pessimiste) 1 à 5% de la population sexuellement active.

On ne vous en parle que parce que ça touche surtout les sodomites, les libertins et les ploucs du Tiers-Monde, vaches sacrées de la société moderne. J'ai toujours beaucoup de pitié pour les gens qui ne dorment plus pendant trois semaines parce qu'ils ont fait une fois l'amour (de façon tout à fait normale) sans l'infâme caoutchouc. Ils feraient mieux de craindre la blenno...

Il est clair que le cancer touche (et touchera) bien plus de personnes.