Ce jour-là, il était le visage de la France...
Décret de la convention : Le peuple immense et généreux ne verra plus désormais l'insidieuse farce du sacre d'un brigand heureux. Tout ce qui a trait à ce sacre, tout ce qui entretint le fanatisme du peuple pour les oppresseurs, en lui faisant croire que le ciel avait choisi des mortels plus favorisés que lui pour le mettre aux fers, doit disparaître.
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7 octobre 1793, Philippe Rühl
« A mon arrivée dans la ville de Reims, j’y ai prêché la haine des tyrans, je me suis transporté sur la place ci-devant royale, aujourd'hui nationale, et j'ai brisé, en présence des autorités constituées et d'un peuple nombreux, sous les acclamations répétées de "vive la République une et indivisible", le monument honteux créé par la ruse perfide du sacerdoce pour mieux servir les desseins ambitieux du trône. En un mot j'ai brisé la Sainte-Ampoule sur le piédestal de Louis le fainéant. Ce hochet sacré des sots, cet instrument dangereux dans les mains des satellites du despotisme a disparu. La Sainte-Ampoule n’existe plus. Recevez-en, mes collègues, les débris avec le reliquaire qui le contenait. »