Avec les accord d'Oslo, l'OLP a renoncé à la lutte armée dans l'eszpoir d'un règlement équitable du conflit.
Au lieu de cela, l'AP s'est faite roulée dans la farine durant des années par l'Etat Hébreu et la colonisation n'a de cesse en Cisjordanie.
http://www.lepoint.fr/monde/palestine-l ... 154_24.php
Population palestinienne radicalisée : scènes de liesse aussi bien à Ramallah qu'à Gaza après l'annonce du cessez-le-feu.
Le HAMAS grand vainqueur :
" "Diplomatiquement, on se doit d'aller à Ramallah, mais ce n'est pas là que ça se joue", résumait cruellement en début de semaine un responsable européen à l'AFP. Le Fatah doit se rendre à l'évidence. Son grand rival, le Hamas, avec lequel il n'a pas réussi à se réconcilier, vient de réaliser en un an deux gros coups politiques. Tout d'abord, en négociant avec Israël en octobre 2012 la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, qu'il détenait depuis 2006, contre 1 027 prisonniers palestiniens. Puis en réussissant mercredi à conclure une trêve avec Tel-Aviv, par l'intermédiaire du président égyptien, l'islamiste Mohamed Morsi. "Le Hamas sort grand vainqueur de ce conflit", estime Ghassan Khatib. "Il a recapitalisé son soutien populaire en montrant qu'Israël n'a pas réussi à se débarrasser d'eux."
Un président (Mahmoud ABBAS) en disgrâce :
"Cela fait déjà plusieurs mois que le leader palestinien est tombé en disgrâce aux yeux de sa propre population. Déjà fragilisée par une crise économique sans précédent, l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a dû subir l'échec de sa tentative de faire reconnaître, en 2011, un État palestinien au Conseil de sécurité de l'ONU, qui avait pourtant fait naître beaucoup d'espoir. Comme si cela ne suffisait pas, Mahmoud Abbas s'est attiré les foudres de son peuple en annonçant début novembre à la télévision israélienne qu'il n'avait pas l'intention de revivre dans la maison de son enfance à Safed, aujourd'hui en territoire israélien. Comprenez : le renoncement au droit au retour des quelque 4,7 millions de Palestiniens réfugiés au Moyen-Orient, après avoir été poussés à l'exode en mai 1948. Face à la colère des Palestiniens, il est ensuite revenu sur ses déclarations, expliquant qu'il n'avait "jamais renoncé et ne renoncerai jamais au droit de retour"
Et tout cela instrumentalisé et entretenu par l'Etat hébreu afin d'éviter une paix qui remettrait en cause l'idéologie sioniste.