Trente années après la rétrospective que lui avait consacré le Centre Pompidou, 300 oeuvres du maître y seront exposées à nouveau jusqu'en mars 2013. Ce correspondant espagnol revient sur l'artiste et sa place dans l'histoire de l'art, affirmant qu'il a été parfois négligé au profit d'un autre maitre, Picasso. http://www.courrierinternational.com/article/2012/11/21/exposition-dali-a-pompidou-le-provocateur-de-genie-plus-fort-que-picasso

30 ans avant j'y étais .... :) Je me souviens qu'à l'entrée il y avait une voiture accrochée au plafond... une traction noire ?

30 ans avant j'y étais .... :) Je me souviens qu'à l'entrée il y avait une voiture accrochée au plafond... une traction noire ? Peut être la même qui trône dans le patio du Musée Dali: La dernière expo de Dali à Beaubourg à été un record en terme d'entré si je ne m'abuse, record inégalé à ce jour d'ailleurs.

30 ans avant j'y étais .... :) Je me souviens qu'à l'entrée il y avait une voiture accrochée au plafond... une traction noire ? Moi aussi :) , et aussi impressionné par cette traction et une terrasse de café accrochés au plafond. Dali, j'addddddddddddddddddôôôôôôôôôôôôôôôôôrrrrrrrrrrrrrrre

Je vous propose une petite analyse succincte d'une de ses oeuvres, une des moins barrée tant qu'a faire histoire de voir de quoi il retourne avec Dali. Le tableau en question s'appelle Christ de saint Jean de la Croix, c'est une huile sur toile de 205x116 cm peinte en 1951 qui est aujourd'hui exposée a l'Art Gallery de Glasgow. Il s'agit donc de la représentation de la crucifixion à l’opposé d'un Grunewald "matérialiste et anti-mystique" et dont l'idée lui serait parvenue en rêve. Le choix du thème peut paraître étrange venant d'un excentrique à la réputation sulfureuse, néanmoins il est indéniable que ce tableau dégage une force, une intensité onirique (d'aucun diront mystique); une de ces toiles qui absorbe le regard aussi surement qu'un beau décolleté. L'inspiration première de ce tableau, celle qui lui donna son nom, est une esquisse du Christ sur la croix exécutée au XVIe siècle par Jean de la Croix et conservée dans un monastère d'Avila. C'est le choix singulier de la perspective par le mystique qui aura frappée le peintre, en effet, le christ y est vu du dessus: Le tableau prend racine dans ce qui pourrait être un petit port de Galilée. Il s'agit en fait d'une vu de la baie de Port LLigat depuis le domicile de Dali, respectant ainsi une tradition artistique espagnole. Parmi les deux personnages apparaissant dans ce port, l'un, près de la barque, est un paysan issu d'un tableau du peintre français Louis le Nain. Un autre, remontant un filet de pêche est issu d'un dessin de Velázquez: Le troisième élément d'inspiration est une fois de plus issu d'un rêve: « Premièrement, en 1950, j’ai eu un "rêve cosmique dans lequel je vis en couleur cette image qui, dans mon rêve, représentait le <nucléus de l’atome>. Ce nucleus prit par la suite un sens métaphysique, je le considère "l’unité de l’univers", le Christ ! Deuxièmement, grâce aux indications du père Bruno, carme, je vis le Christ dessiné par saint Jean de la Croix, je résolus géométriquement un triangle et un cercle, qui "esthétiquement" résument toutes mes expériences antérieures et inscrivis mon Christ dans ce triangle. » Dans la toile, le triangle est formé par les mains et les pieds du christ, le rond étant sa tête. L'élément le plus perturbant de ce tableau est sans doute la perspective, si difficile à saisir. L'observateur ne sait trop s'il doit se placer sur la plan du paysage au pied du tableau ou s'il regarde au dessus du christ semblant quitter la surface de la Terre. Dali semble néanmoins respecter certain des canons de la perspective issu de la Renaissance: les lignes de fuites de la croix permettent de situer l'horizon de Port LLigat. A noter que le modèle pour le christ, Russ Sanders, est issu d'Hollywood où Dali est aller requérir l'aide et les moyens de son ami Jack Warner. Énormément de travail donc, pour une oeuvre majeure de l'art sacré du XXe siècle.

30 ans avant j'y étais .... :) Je me souviens qu'à l'entrée il y avait une voiture accrochée au plafond... une traction noire ? Peut être la même qui trône dans le patio du Musée Dali: La dernière expo de Dali à Beaubourg à été un record en terme d'entré si je ne m'abuse, record inégalé à ce jour d'ailleurs. Musée de Figueras visité il y a un an... A Beaubourg c'était une traction, là c'est une cadillac, je crois.

Bonjour, J'aime bien Dali pour ses idées qu'il a représentées. Mais au niveau du pinceau ce n'est pas si précis que l'on croit. Par rapport à la finition des grands maîtres des siècles précédents . Cordialement.

A Beaubourg c'était une traction, là c'est une cadillac, je crois. Yep, un automate en fait. Bien barré.

30 ans avant j'y étais .... :) Je me souviens qu'à l'entrée il y avait une voiture accrochée au plafond... une traction noire ? Moi aussi :) , et aussi impressionné par cette traction et une terrasse de café accrochés au plafond. Dali, j'addddddddddddddddddôôôôôôôôôôôôôôôôôrrrrrrrrrrrrrrre ha oui la tasse de café géante ... c'était bien une traction donc J'essaie d'aller à Figueras tous les 4 ans, aussi pour faire l'inspecteur des travaux finis de la Sagrada Familia à Barcelone, c'est pas si loin Ce n'est pas la même voiture à Figueras, celle-ci est plus classieuse, on y met 1 euro et il pleut dedans, les mannequins impassibles moisissent au fil des ans J'aime bien Dali pour ses idées qu'il a représentées. Mais au niveau du pinceau ce n'est pas si précis que l'on croit. Par rapport à la finition des grands maîtres des siècles précédents . Certains détails sont assez fouillés et détaillés tout de même

Je vous propose une petite analyse succincte d'une de ses oeuvres, une des moins barrée tant qu'a faire histoire de voir de quoi il retourne avec Dali. Le tableau en question s'appelle Christ de saint Jean de la Croix, c'est une huile sur toile de 205x116 cm peinte en 1951 qui est aujourd'hui exposée a l'Art Gallery de Glasgow. Il s'agit donc de la représentation de la crucifixion à l’opposé d'un Grunewald "matérialiste et anti-mystique" et dont l'idée lui serait parvenue en rêve. Le choix du thème peut paraître étrange venant d'un excentrique à la réputation sulfureuse, néanmoins il est indéniable que ce tableau dégage une force, une intensité onirique (d'aucun diront mystique); une de ces toiles qui absorbe le regard aussi surement qu'un beau décolleté. L'inspiration première de ce tableau, celle qui lui donna son nom, est une esquisse du Christ sur la croix exécutée au XVIe siècle par Jean de la Croix et conservée dans un monastère d'Avila. C'est le choix singulier de la perspective par le mystique qui aura frappée le peintre, en effet, le christ y est vu du dessus: Le tableau prend racine dans ce qui pourrait être un petit port de Galilée. Il s'agit en fait d'une vu de la baie de Port LLigat depuis le domicile de Dali, respectant ainsi une tradition artistique espagnole. Parmi les deux personnages apparaissant dans ce port, l'un, près de la barque, est un paysan issu d'un tableau du peintre français Louis le Nain. Un autre, remontant un filet de pêche est issu d'un dessin de Velázquez: Le troisième élément d'inspiration est une fois de plus issu d'un rêve: « Premièrement, en 1950, j’ai eu un "rêve cosmique dans lequel je vis en couleur cette image qui, dans mon rêve, représentait le <nucléus de l’atome>. Ce nucleus prit par la suite un sens métaphysique, je le considère "l’unité de l’univers", le Christ ! Deuxièmement, grâce aux indications du père Bruno, carme, je vis le Christ dessiné par saint Jean de la Croix, je résolus géométriquement un triangle et un cercle, qui "esthétiquement" résument toutes mes expériences antérieures et inscrivis mon Christ dans ce triangle. » Dans la toile, le triangle est formé par les mains et les pieds du christ, le rond étant sa tête. L'élément le plus perturbant de ce tableau est sans doute la perspective, si difficile à saisir. L'observateur ne sait trop s'il doit se placer sur la plan du paysage au pied du tableau ou s'il regarde au dessus du christ semblant quitter la surface de la Terre. Dali semble néanmoins respecter certain des canons de la perspective issu de la Renaissance: les lignes de fuites de la croix permettent de situer l'horizon de Port LLigat. A noter que le modèle pour le christ, Russ Sanders, est issu d'Hollywood où Dali est aller requérir l'aide et les moyens de son ami Jack Warner. Énormément de travail donc, pour une oeuvre majeure de l'art sacré du XXe siècle. Mais Mr le juge est sébère, traiter Dali d'excentrique : Pour peu qu'on s'intéresse au chef de la gare de Perpignan, on se rend vite compte du talent du bonhomme. Un de mes préférés, en 1925, ce serait sa soeur :

Bonjour, J'aime bien Dali pour ses idées qu'il a représentées. Mais au niveau du pinceau ce n'est pas si précis que l'on croit. Par rapport à la finition des grands maîtres des siècles précédents . Cordialement. Oui, mais lui était du XXe, il n'avait plus à prouver qu'il pouvait peindre un poil de cul dans le détail - ref. Dürer, autoportrait :

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Exposition Dalí à Pompidou

victoire

Tiens, UPN ne s'est pas manifesté sur ce sujet... bizarre... bizarre...

nimzegin

Vaut mieux il est complètement perché en ce moment

victoire

bah, notre Dali l'était aussi !

Chacune de ses toiles est un roman à coups de symbolismes.

EDIT

Vidéo de l'expo, surprenant, elle est réussie.

xv328j

le-réaliste

Dali était un vrai grand maitre de la peinture, tout le contraire de Picasso qui était qu'un imposteur, un escroc, certainement pas un peintre.

der-richter

Je ne vois vraiment pas l'intérêt de cet antagonisme. Picasso comme Dali était un tueur, et ils le savaient.

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