J'ai donné un lien sur mon message précédent où on lit ça:
Les femmes israëliennes comptent 200 000 femmes battues.
Entre 6 à 10 femmes meurent actuellement chaque année de la violence exercée par leur mari.
Le nombre de femmes violées s'élève à 5000 viols déclarés (on double normalement ce chiffre pour évaluer le nombre effectif de viols, la déclaration d'un viol représentant toujours un traumatisme supplémentaire redouté par la victime).
On ne lie pas toujours ces chiffres à celui des agunots, femmes mariées abandonnées par leur mari et ne pouvant se remarier, faute de guet.
Pourtant ces phénomènes renvoient la même image dégradée de la femme d'une façon , hélas, cohérente.
La femme n'a pas le droit de décider de son sort dans ces trois cas de figure, elle est réduite au statut d'un enfant ou d'un objet que l'on utilise, que l'on brutalise, que l'on délaisse une fois l'envie de l'utiliser passée.
Cette situation est donc catastrophique en termes de chiffres, mais aussi qualitativement, psychiquement, pour la nation israëlienne. Il n'est pas encore admis dans l'inconscient collectif majoritaire de ce pays qu'un individu né avec le sexe féminin soit un individu à part entière, dué de raison, de volonté, d'autonomie, et soit digne de respect. La différence des sexes est encore malheureusement confondue avec l'inégalité des sexes, ce qui est loin d'être le point de vue de la Torah pour qui 'égalité peut passer par la différence.