tu oublies le déficit structurel des caisses de retraites, qui est le plus inquiétant, puisqu'on ne veut pas s'y atteler.
Pour l'instant ,on choisit l'allongement du départ pour maintenir le niveau de vie des retraités.*
Sauf que cela se fait au dépend de la compétitivité, puisque les entreprises doivent garder un couteux senior, plutot que d'embaucher un jeune moins bien payé. Le plus dramatique c'est de voir le jeune diplomé qui faute de place libérée faire le choix de l'emmigration.
tu ne penses tout de même pas ,que lorsqu'un senior part ,un jeune le remplace ((stop a la naiveté)) :
sauf peut-être dans le domaine de la recherche, je ne pense pas qu'un jeune s'expatrie parce qu'il ne trouve pas de travail en France, ceux qui le font le font par ambition d'avoir une carrière internationale, par le goût de voir du pays.
Même si tous les postes sénior ne sont pas remplacés, plus il y aura de départ plus il y aura quand même d'embauches.
Les entreprises sont un peu revenu de l'idée du coûteux sénior avantageusement remplacé par un jeune moins coûteux, plus dynamique et plus au fait des techniques modernes.
Elles pensent à présent qu'il faut un peu des deux, qu'il faut aussi avoir une mémoire d'entreprise, de l'expérience.
Elles ne raisonnent pas seulement en masse salariale, mais en compétence, en efficacité, il faut donc un savant cocktail mêlant savamment jeunesse dynamique et moderne avec séniors expérimentés, il faut savoir optimiser les coûts globaux des projets, pas seulement la masse salariale