Moi, ce que j'admire surtout, chez Fillon, c'est son immense courage.
Vous avez vu comment il défend le faible, la veuve et l'orphelin, une faible femme comme Rachida Dati ? La façon dont il n'a pas supporté qu'elle soit exposée et comment il est venu s'interposer, Lui seul, offrant sa poitrine aux coups de l'Ennemi ?
Je veux parler bien sûr des hordes gauchistes du boulevard Saint-Germain, des trotskystes de Saint-François Xavier, bref de toute la clique bolchevik qui, de la rue Soufflot à la place Furstemberg, a fait de la Deuxième circonscription un quartier à haut risque...
(NB : pour ceux qui n'auraient pas suivi et pourraient ne pas saisir l'allusion, rappelons que Fillon, député de la Sarthe, s'est parachuté, en chassant Dati comme une malpropre, dans la Seconde circonscription de Paris - il aurait été probablement battu dans son fief. Une circonscription où le mètre carré d'appartement coûte 10 000 euros et où la fameuse chèvre Biquette pourrait se faire élire contre n'importe qui, si elle était investie par l'UMP).
Les premiers exploits incitent à s'enhardir :
Âprès s'être fait la main sur Dati, le coucou de la Sarthe et de Saint-Germain-des-près réunis, veut à présent squatter le nid douillet que Copé s'était préparé - lui qui ne faisait pas mystère, depuis des années, de viser l'Elysée pour 2017 (Il est vrai qu'il se plaçait dans l'hypothèse d'une réelection de Nicolas Sarkozy, toutefois).
Je crois, c'est mon pronostic, peut-être serais-je piteusement démenti dans quelques temps, qu'il est en passe de réussir. J'ai cru percevoir, dans les yeux de Copé, l'autre soir, le trouble nuage de la loose.