Réponse à acx01b du 13 septembre 2015 à 17h25
Le chômage structurel contrairement à ce qu’il est dit n’est pas la base du chômage de masse.
Le chômage conjoncturel est quand lui le socle conséquent qui surélève le taux d’une manière disproportionnée.
Ce chômage conjoncturel est représenté par la perte de secteurs comme le jouet, comme le textile, comme l’habillement, comme la métallurgie, comme la chaussure, comme la verrerie et quelques autres encore.
Et nous voyons facilement que les secteurs disparus ou presque ont laissé une main d’œuvre qui peut facilement et rapidement se former aux secteurs encore en vie ou partiellement en vie.
Les productions s’installent de plus en plus dans les pays ou le prix de la main d’œuvre est peu élevé et chaque jour qui passe conduit dans un engrenage infernal à trouver le pays encore plus attractifs, la Chine par exemple a jeté son dévolu sur l’Ethiopie dont la main d’œuvre est payée à coup de triques.
C’est cela les problèmes des pays à hauts revenus quels qu’ils soient, Allemagne, R.U., Italie, France etc. et nous voyons clairement que ces problèmes ne s’identifient pas aux partis politiques qui composent les gouvernements mais à notre union dont l’U.E. normalement détient la direction.
Mais ce libéralisme outrancier laissant entrer tout ce qui peut l’être et délocaliser pour de meilleurs performances et redistributions.
Mais nous constatons que tout est parti à la godille en laissant à la mondialisation détruire des dizaines de millions d’emplois dans cette union qui se fragilise même si les pays résistent tant bien que mal.
Pouvons-nous dire que la finance a un aspect secondaire par rapport à la détresse des personnes privés de leurs emplois et chômeurs, personnes qui ont du mal à survivre du fait d’un trop de travail à temps partiel, et des retraités obligés quand s’ils le peuvent d’avoir recours eux aussi à des petits boulots.