Toutes les «majors» ont signé un nombre impressionnant de concessions relatives aux droits d'exploitation avec les fermiers locaux. Mais ceux-ci cultivent la discrétion. Au nord-est du bourg de Carrollton, sur Patriot Road, une route mal carrossée le long de laquelle ont surgi des puits de schiste, les mines s'allongent et les portes claquent à la moindre sollicitation, malgré les signes extérieurs de richesse évidents. «Laissez-moi tranquille, je n'ai rien à vous dire», s'emporte Tom Herbert, un prospère retraité retranché dans son immense propriété perchée sur les collines. Un peu plus loin, Dawn Devine, une jeune mère de famille qui vient juste de ranger son luxueux 4×4, entrouvre la porte de sa demeure repeinte de frais, mais botte carrément en touche lorsque la conversation porte sur les droits d'exploitation. «Il faut les comprendre, explique Brad Hillyer, un avocat à la carrure de lutteur, spécialiste des négociations pétrolières et dont le cabinet d'Uhrichsville ne désemplit pas depuis deux ans. Les gens du coin n'aiment pas qu'on vienne fouiller dans leurs affaires. Ils redoutent que leurs voisins apprennent le montant de leurs gains.» À combien se montent-ils au juste? «Il faut compter de 5200 à 5700 dollars l'acre (0,4 ha) pour cinq ans, précise Hillyer. Un de mes clients a reçu un premier chèque de 157.000 dollars et je n'ai rien vu passer depuis en dessous de 90.000 dollars.»
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Carrément un bon plan, surtout dans une région du monde sujette aux tremblements de terre.