Je crois que c'est vous qui ne voulez pas comprendre. Si nous sommes passés d'un cours du baril d'une 20aine de dollars aux alentours de 100 en moins de 10 ans, c'est que bel et bien la tension sur ce marché se fait de plus en plus forte et que les découvertes en pétrole ne suivent pas en proportion la hausse de la consommation.
Les prix ne permettent de rien dire sur les réserves prouvées de pétrole. Et ces réserves prouvées ont augmenté de 50% depuis les années 1980 selon toutes les sources disponibles, alors arrête de mentir.
Ca ne veut peut être rien dire sur les réserves de pétrole, mais ça en dit beaucoup sur les capacités d’extraction par rapport à la demande. A moins que vous nous démontriez que le prix du pétrole n'est pas régit pas la loi de l'offre et la demande.
Si vous considérez que du pétrole affleurant le sol présente les mêmes caractéristiques d'extraction que du pétrole situé en pleine mer à plusieurs centaines de mètres de profondeur dans la roche, alors là oui je veux bien considérer que ces réserves supplémentaires ont de quoi nous rendre optimiste. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Le coût d'extraction n'est pas du tout le même.
Au fait dans ces 50 % supplémentaires, y trouve-t-on également les sables bitumineux. Parce qu'alors là, au cout d'extraction, vous pouvez également ajouter le coût écologique.
Les 50 % de réserves supplémentaires dont vous nous parlez ne sont pas 50 % de réserves aussi facilement exploitable et aussi peu couteuses que les réserves du Moyen Orient. Leur cout est plus important, et ce cout va donc forcément le devenir de plus en plus.
Ca tu n'en sais rien du tout gros ignare. Les 50% de réserves dont je parle, c'est des réserves prouvées. Apprends d'abord la définition de ce que signifie réserve prouvée au lieu de brasser du vent.
Réserves prouvées, ok, j'ai bien entendu. Mais comme dit plus haut, c'est quoi ces réserves ? Un nouveau puit qu'on avait oublié dans le désert koweitien, ou bien ces fameux sables bitumineux, ou encore des réserves sous l'Antarctique ?
Après tout, on prouvera peut être des réserves sur Mars. Le coût d'extraction en sera juste un peu supérieur qu'en Arabie Saoudite.
Par conséquent, le cout de l'agriculture "traditionnelle" va aller en augmentant, jusqu'à un point où elle ne sera plus rentable. Ca ne me semble pourtant pas difficile à comprendre.
Expliquez nous comment vous allez nourrir la planète avec une alimentation dont le prix aura été multiplié plusieurs fois avec la hausse du cout de l'agriculture phyto.
Et toi, tu expliques comment ça se fait qu'avec un prix du pétrole multiplié par x5 depuis 2000, le prix des céréales n'ait pas changé ??? Pire, il a été divisé par 4 depuis les années 1970 !
http://earlywarn.blogspot.fr/2011/03/lo ... rices.html
Même l'affirmation centrale de ta théorie à 2 balles ne tient pas la route 2 secondes, tu parles d'une théorie...
Et bien ça peut s'expliquer par l'amélioration des rendements. Je ne l'ai jamais nié. Mais également par l'accroissement des surfaces cultivables, donc l'accroissement de la production globale. Seulement depuis quelques années, vous aurez remarqué que le prix des céréales est reparti à la hausse. Sur un an le blé est passé de 180 euros la tonne à 260 euros. Les années passées, il tournait régulièrement autour des 130/150 euros la tonne. J'admets que la dedans il y a de la spéculation, mais de la spéculation sur un marché haussier tout de même.
Par ailleurs, on note un affaiblissement de plus en plus grand des réserves mondiales.
C'est pourtant simple. S'il vous faut un équivalent baril en énergie pour extraire 1 baril de pétrole, vous n'avez aucun intérêt à perdre votre temps à extraire ce baril.
Bah oui, si les cochons ont des ailes, ils n'ont aucun intérêt à marcher sur 4 pattes. Et ???
Je n'arrête pas de vous le répéter, les modalités d'extraction vont avoir un impact non négligeables sur le cours du brut. Le pétrole facile à extraire on arrive au bout.
Ce qui est logique d'ailleurs. Quand vous cueillez des pommes, vous prenez d'abords celle qui sont à votre portée. Ensuite faut que vous achetiez une échelle pour allez les chercher. Quand vous les vendez, vous intégrez le prix de l'échelle dans le prix des pommes. Ca me semble assez simple à comprendre.
Si la part énergétique dans vos revenus augmente c'est autant que vous ne pouvez mettre dans les biens de consommation courante. Ce qui implique l'effondrement du secteur industriel. Pour les populations pauvres, l'impossibilité financière d'accéder à cette production.
Si les cochons ont des ailes, ils pourront voler. Et ???
On va vous expliquer les choses simplement. J'ai un revenu de 1200 euros. Pour aller travailler j'ai un cout de transport de 200 euros. de chauffage de 100 euros, et d'habitat de 400 euros. Il me reste donc 500 euros pour ma consommation courante. Le prix de mon énergie augmente de 20 %. J'ai donc 240 euros de transport et 120 euros de chauffage. Il ne me reste donc plus que 450 euros pour ma consommation courante. Ce sont 50 euros en moins qui vont dans l'achat de produits manufacturés.
Sans compter que ces produits manufacturés nécessitent de l'énergie, leur prix va donc augmenter sans que la marge du producteur elle n'augmente. Je pourrais donc en acheter moins.
Si j'en achète moins, il y a récession. Mon employeur qui est dans la manufacture est donc tenté de diminuer mon salaire, voir de me licencier, pour maintenir sa compétitivité. J'aurais donc encore moins pour acheter ces fameux produits manufacturés.
Ce que constatent mes client agriculteurs, c'est une hausse constante du prix des engrais, des phytos, du gasoil, du prix de l'huile, des pneus, etc... L'agriculture "traditionnelle" coute de plus en cher. C'est la réalité, désolé.
C'est de plus en plus cher parce qu'il y a de plus en plus de charges, taxes et réglementations stupides, pour notamment financer les escrocs du bio. C'est pas le cas partout sur la planète heureusement. Donc rien à voir avec la prétendue pénurie du pétrole, mets-toi les yeux en face du trou pour une fois.
Non, ces augmentations sont directement liées à la hausse du prix du pétrole. Après, je ne nie tous les problèmes de ponctions fiscales. M'enfin, il me semble que les agriculteurs bénéficient largement de la redistribution au travers de la PAC. De ce point de vue, ils ne sont certainement pas les plus à plaindre, du moins pour ceux qui possèdent bcp de terres.
Je sais bien que vous aimeriez pouvoir mettre la nature en équation, seulement ce n'est pas comme ça que ça fonctionne.
Ce n'est pas moi qui met "la nature en équations", c'est toi, en jouant au devin non conventionné à prétendre non seulement nous dire où va l'agriculture dans 50, 100 ans sur la foi d'une théorie aussi foireuse que le peak-oil, mais en plus à apprendre aux millions d'agriculteurs quelle serait la meilleure voie à suivre. C'est comme si un agriculteur des années 50 se met dire à ses contemporains ce que sera l'agriculture de l'an 2000, tu t'en rends un peu compte ?
J'aurais mis ça sur le compte de la naïveté mais j'ai de plus en plus tendance à croire que c'est de la stupidité. Personne ne sait prédire l'avenir, surtout pas ceux qui sont remplis de certitudes, mets toi bien ça une fois pour toute dans le crâne.
Ecoutez, vos tombereaux d'insultes ne changent rien à l'affaire. Le peak oil est une évidence physique. Après, on peut bien sûr discuter du moment de sa survenue, mais il arrivera, s'il n'est déjà arrivé.
Après, on peut probablement le repousser en salopant l'Antarctique, les forêts du Canada, remettre en route des puits à Los Angeles en pleine ville comme c'est en train de se passer, etc. M'enfin, au regard d'une civilisation, ça ne représentera que quelques années, voit dizaines d'années de sursis.
Et puis faudra m'expliquer pourquoi, si notre planète suinte du pétrole par tous les pores de son écorce, pourquoi ces guerres à répétition pour le contrôle des réserves stratégiques.
Sans compter, et c'est pas de bol, s'il y a du pétrole à ne plus savoir qu'en faire, nous n'en avons malheureusement que très peu sous nos pieds français.
Donc voilà, en tout état de cause, il me semble raisonnable du moins d'expérimenter et de développer une agriculture, qui si elle n'est pas aussi productiviste que l'ancienne, aura au moins le mérite de nous offrir une certain autonomie alimentaire en cas de rupture d'approvisionnement ; ne serait-ce qu'en cas de guerre.
Et puis pas la peine de vous exciter et de lancer des noms d'oiseaux. Au final, le principe de réalité tranchera.
PS : m'enfin je vous invite quand même à lire ce bulletin de l'industrie pétrolière qui situe le pic à 2020.
L’année 2011 a confirmé une tendance apparue vers 2003, qui est l’incapacité du secteur
pétrolier à croitre au rythme de la demande potentielle, l’équilibre se faisant donc par une
hausse des prix. En gros, de 2003 à maintenant, les prix du Brent ont été multiplies par cinq,
passant de 25 $/b à 125 $/b.
http://aspofrance.viabloga.com/files/PR ... il2012.pdf