François Hollande s'est engagé, vendredi, à ce qu'il n'y ait «pas un euro de plus» de dette à la fin de son quinquennat, lors d'un point de presse au Salon de l'Automobile qu'il visitait.
«Nous avons eu 600 milliards d'euros de dette supplémentaire durant le précédent quinquennat. Moi, l'engagement que je prends, c'est qu'il n'y ait pas un euro de plus à la fin de mon quinquennat» qu'au début «en termes de dette», a affirmé le chef de l'Etat.
«Nous commençons un processus qui est celui du redressement et du désendettement», a t-il souligné à propos du budget 2013, présenté quelques heures plus tôt en conseil des ministres.
«Je veux aussi que les taux d'intérêt soient les plus faibles possible pour qu'il y ait un encouragement à l'investissement et à la consommation», a ajouté François Hollande. Il a également noté que le budget reposait sur «une stabilité absolue de la dépense» tout en donnannt une «priorité à l'éducation, au logement et à la sécurité».
En matière fiscale, «nous demandons un effort aux grandes entreprises, mais, les PME ne seront à aucun moment touchées par quelque mesure que ce soit», a par ailleurs assuré le président de la République. Et il a fait remarquer que pour les ménages, l'effort fiscal pèsera «sur ceux qui ont le plus, les 10% des Français les plus aisés».
Un peu plus tôt, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a dit qu'il s'agit d'un «budget de combat pour la justice sociale, pour la croissance, la préparation de l'avenir». L'opposition s'est montrée critique à l'image de l'ancienne ministre UMP du Budget qui a porté un jugement très sévère. Valérie Pécresse a estimé au contraire qu'il «augmentera le chômage et ne ranimera pas la croissance».
Hollande s'engage aussi à soutenir le secteur auto
Par ailleurs, le chef de l'Etat, évoquant sa visite au Salon de l'automobile, s'est engagé à soutenir la «compétitivité» de ce secteur en grosse difficulté. Il a souligné que cela ne dépendait «pas simplement du coût du travail mais de tout ce qui peut soutenir l'innovation et le dialogue social».
Et d'assurer: «Ma présence au salon, c'est une promotion, un encouragement pour tous les constructeurs Français qui innovent, cherchent, inventent des nouveaux styles, des nouveaux moteurs, et l'Etat continuera à les appuyer». Auparavant, entouré notamment des dirigeants de PSA et Renault, Philippe Varin et Carlos Ghosn, il avait entamé sa visite par les stands de Citroën, Peugeot puis Renault appréciant les derniers modèles et prototypes.
http://www.leparisien.fr/politique/dett ... 186819.php
La dette publique a augmenté de 43,2 milliards d'euros en trois mois.
La dette publique de la France a augmenté de 43,2 milliards d'euros au cours du deuxième trimestre, pour s'établir à 1.832,6 milliards d'euros fin juin, soit 91,0% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé vendredi 28 septembre l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La dette publique au sens des critères européens de Maastricht a ainsi augmenté de 1,7 point par rapport à la fin du mois de mars.
La dette cumulée de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale atteignait 89,3% du PIB à la fin du premier trimestre.
La progression constatée au deuxième trimestre est due à une hausse de l'endettement de l'Etat, qui a vu sa dette augmenter de 51,3 milliards d'euros au cours de cette période, a expliqué l'Insee.
La dette des administrations de sécurité sociale a en revanche reculé de 8,2 milliards d'euros, du fait principalement de l'action de la Cades (Caisse d'amortissement de la dette sociale).
La contribution des administrations publiques locales à la dette s'est alourdie pour sa part de 400 millions d'euros, une évolution "comparable aux deuxièmes trimestres des années précédentes", a commenté l'Insee. La contribution des organismes divers d'administration centrale a de son côté diminué légèrement, de 300 millions d'euros.
http://www.challenges.fr/france/2012092 ... u-pib.html