Tu devrais changer de pseudo et te renommer Madame Soleil, toi qui sais si une manifestation sera ou non de masse (surtout, comme tu le fais, en regardant non dans le marc de café, mais dans le rétroviseur).
Mais ce n'est pas tout à fait devant ton ordi que se décident ce genre de choses, et ce n'est pas non plus par des donneurs de leçons. C'est pourquoi j'avais précisé que mes modestes conseils ne valaient sans doute pas grand chose, etc.
Les manifestations de 68 et 84 ont été organisées pour qu'elles fussent des manifs de masse. C'était planifié et organisé pour la manif de masse. Les quantités était calculées à l'avance, ne serait-ce que par les réservation d'autobus, de trains... Je connais certains des organisateurs et je puis d te dire que ce ne sont, ce n'était pas des manchots.
Dis-donc camarade Courtial, me chercherais-tu ?
Il va te répondre deux trucs, le camarade du Parti :
En prem's, il y a une dialectique (excuse le gros mot) ; la manif prend de l'importance à mesure qu'on l'organise et elle s'organise parce que les gens lui donnent de l'importance.
Mais l'idée : allons, organisons une manifestation d'importance, qui sera d'importance parce qu'on loue des trains, des bus, etc. , non. Ca n'existe pas, ça. Les gens ne viennent pas seulement parce que tu as loué des bus, c'est un peu plus compliqué et c'est surtout autrement que ça.
Et en deux : non, je ne te cherche pas. Non que je ne cherche personne, mais quand je le fais, c'est d'une manière directe et non dissimulée. Je ne te cherche pas parce que je ne crois pas avoir quoi que ce soit à trouver.
A partir de là, tu me crois ou non, naturellement. Tu me croiras ou non, mais je ne trouve pas d'intérêt dans ta conversation. Je tiens tes propos pour très faibles, ils n'alimentent pas mon besoin de réflexion et je n'imagine pas, par ailleurs, que ton intelligence te mette en position de nourrir un peu plus un débat entre nous.
Je n'ai rien lu sous ta plume (ou ton clavier) qui ne suscite en moi le moindre dialogue intérieur.
Je m'abstiendrais - pourquoi être inutilement blessant - de formuler le cas que je fais de toi, mais sache que j'aurais la plus grande difficulté à le distinguer de rien, et du cas que je fais de "rien".