L'avantage d'avoir un ami évêque qui utilise beaucoup les réseaux sociaux c'est qu'une réponse arrive sans tarder !
Je le cite : "Ça m'est arrivé deux fois, seul l'évêque a la possibilité de "lever" la censure qu'est l'excommunication pour le crime de l'avortement et il peut la déléguer à un prêtre, donc le prêtre qui rencontre une personne qui est tombée sous le coup de cette censure et qui veut communier, doit avertir au plus vite son ordinaire, qui lui donnera la faculté "pro tempore" de lever la censure... mais il faut savoir que la censure de l'excommunication est une peine qui est destinée à être levée; en réalité, pour l'avortement, la peine est "grave" car elle doit faire prendre conscience de la gravité du péché, et du crime, car il s'agit d'un innocent que l'on tue dans le ventre de sa mère ! le droit pénal canonique veut faire prednre conscience de ce que l'avortement est un crime très grave...!
Le droit pénal canonique n'est pas destiné à infliger des peines comme dans l'esprit du droit pénal de l'ordre civil, le droit canonique veut que le pécheur s'amende, et qu'il se convertisse, donc, les peines infligées sont faites pour faire réfléchir à la gravité de l'acte et pour que le pécheur se convertisse !"
D'après le droit canon donc, il faut pour une femme qui vient d'avorter et qui prends connaissance de son immense péché, l'accord de l'évêque pour qu'elle se confesse, pour qu'elle communie et pour que la levée de l'excommunication soit effective.