Tout n'a pas été respecté forcément, puisqu'il y a une embrouille
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Selon nos informations, c'est le défunt lui-même qui avait exigé dans ses dernières volontés d'être enterré dans un endroit tenu secret. Se sachant condamné, Jean-Luc a organisé les moindres détails de sa mort et de sa succession. Deux personnes vont monter en première ligne : sa jeune épouse Anissa et Arnaud Gachy, son directeur de la communication, devenu son principal collaborateur puis son ami le plus proche. Il n'a quasiment pas quitté son "patron" pendant les 18 derniers mois, l'accompagnant dans son tour de France contre la drogue et faisant preuve d'un "exceptionnel dévouement" dans les dernières semaines de sa vie.
Gachy devrait se retrouver patron de Réservoir Prod - aux dépens de Jean-Baptiste Claverie, actuel vice-président du groupe - et même actionnaire de l'entreprise. D'autres pans de la "succession professionnelle" de l'animateur ont été portés à la connaissance de la présidence de France Télévisions, où l'on cache mal son embarras, voire sa gêne. Consigne a été passée d'accorder le moins de place possible sur les antennes au groupe à Jean-Claude Delarue. Parallèlement, dans le cadre de son plan d'économie, France 2 avait demandé à Réservoir de réduire d'un peu moins de 20 % la facture quotidienne de Toute une histoire, émission inventée par Delarue et aujourd'hui présentée par Sophie Davant.
Non, il ne s'est pas converti
Reste la question de la religion de l'animateur de Ça se discute. Celui-ci s'est marié civilement samedi 12 mai avec Anissa, sa dernière compagne. "Il n'y a pas eu de bénédiction religieuse, témoigne l'un des rares invités. En revanche, il y a eu une petite cérémonie oecuménique sur la plage." De son côté, Jean-Claude Delarue émet l'hypothèse selon laquelle son fils se serait converti à la religion musulmane au moment de son mariage avec Anissa, elle-même de confession musulmane. Quelques heures plus tard, celle-ci dément dans un communiqué laconique, sans donner plus de détails sur les lieu et date de l'enterrement ni sur les modalités de celui-ci. Toujours selon nos informations, il n'y a pas eu conversion, mais Jean-Luc a souhaité mettre sa veuve à l'abri du besoin et lui a demandé de rester discrète.
Il semble aujourd'hui acquis qu'une bataille se joue en coulisses autour de la succession du producteur. Un appartement à Paris, rue Bonaparte, rempli d'oeuvres d'art contemporain - qui ne lui appartenaient pas toutes -, une maison à Belle-Île, quelques autres biens immobiliers, des comptes en banque bien remplis et la quasi-totalité des actions de Réservoir.
(...)Toujours selon nos informations, Jean-Claude Delarue ne serait destinataire d'aucun legs particulier de la part de son fils. Le long feuilleton ne fait que démarrer. Et il semble que les déballages publics soient désormais inévitables. Le Point