Ton Dieu est-il mort ?
Qui la ressuscité après sa mort, es que c'est lui ou alors es un autre Dieu qu'il a fait.
Jésus est un en deux natures qui sont humaine et divine. C'est l'homme Jésus qui est mort, pas Jésus Dieu qui est immortel. Dieu s'est icarné dans un corps périssable, un corps qui est devenu glorieux/immortel après sa résurrection.
Dieu le Père a ressuscité le Fils fait homme, mais comme le Père et le Fils sont un dans leur nature divine, ce que le Père fait le Fils le fait aussi et réciproquement.
Son humanité
Jésus va vivre sur la terre exactement comme nous, sauf en ce qui concerne le péché. Pilate dira de lui : Voici l'homme ! C'est qu'il est réellement un homme.
Sa divinité n'écrase pas son humanité. Il suivra le même chemin que tous les autres hommes : bébé couché dans une crèche, adolescent faisant le voyage à Jérusalem avec ses parents à l'âge de 12 ans, homme d'âge mûr devant Pilate et ses accusateurs. Il n'est pas un surhomme, une espèce de superman de bandes dessinées. Il n'a pas été physiquement plus fort que les autres. Il a été tenté -éprouvé- comme nous en toutes choses, sans commettre de péché (Héb. 4.15). Il a eu faim, il a eu soif, il a été fatigué et a eu besoin de se reposer pour récupérer. Il a même parfois été lassé. Il a beaucoup souffert de la souffrance des autres et dans son propre corps. Devant Pilate, après avoir été frappé, il est physiquement pitoyable. C'est ce qu'exprime la parole du gouverneur romain. Il est vraiment l'homme de douleur (Es. 53).
Sa divinité
Mais, en même temps, il est Fils de Dieu, le Fils unique et bien-aimé. A 12 ans, alors qu'il discute dans le temple de Jérusalem, il étonne et déroute les docteurs de la Loi. Il commence son ministère à 30 ans sur une déclaration formelle de son Père céleste : Celui-ci est mon Fils en qui j'ai mis toute mon affection (Mat. 3.17). Et aussitôt, il parle et agit avec une autorité inconnue jusque-là.
Il prononce de nombreuses paroles qui ne laissent aucun doute sur son caractère divin et qui ne s'expliquent pas s'il n'est pas Dieu : Avant qu'Abraham fut, moi, je suis (Jean 8.58). Et puisque tout homme est déclaré pécheur, comment comprendre ces paroles de Jésus : Qui de vous me convaincra de péché ? (Jean 8.46) et, à propos de Satan : Il n'a rien en moi (Jean 14.30). Il affirme par ailleurs Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie.
Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14.6).
Et encore : Trois jours après ma mort, je ressusciterai (Marc 9.31). Quel est l'homme, qui ait jamais pu dire une telle parole ... qui soit vraie, attestée par de nombreux témoins oculaires. Puis il a encore dit : Lorsque je m'en serai allé, je vous enverrai l'Esprit-Saint (Jean 16.7).
Et enfin cette parole exorbitante s'il n'était pas réellement Dieu : Vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu et venant sur les nuées du ciel (Mat. 26.64).
Les adversaires de Jésus ne s'y trompent pas et le condamnent parce qu'il disait que Dieu était son propre Père, se faisant ainsi lui-même égal à Dieu (Jean 5.18).
Je n'ai évoqué ici que le témoignage de Jésus lui-même mais je pourrais continuer dans la même ligne en versant au dossier celui des apôtres dans le livre des Actes et dans les épures. Ils attestent avec force que Jésus-Christ est bien le Fils de Dieu fait homme, ou pour employer les mots de l'apôtre Paul : celui qui est issu selon la chair, le Christ, est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement (Rom. 9.5).