france2100
france2100 Là où il y a des musulmans, il y a de l'islamisme.
Saviez-vous que dans une ville en banlieue de Détroit, l'appel à la prière retentit cinq fois par jour ? Je crois que ça commence à six heures.
1- Dans un pays qui admet la liberté de conscience, plus spécifiquement ici la liberté de religion... Il est très important de le préciser, car beaucoup de gens contestent l’hétérogénéité croissante de nos sociétés occidentales, tout en continuant de s'incliner devant les droits « de l'homme », anciennement « naturels ». Je sais que ce n'est pas votre cas.
2- C'est une chose de classer les sectes musulmanes selon leur degré d'hostilité à notre égard, ou leur degré de compatibilité avec nos lois, et les principes que nous admettons ; c'en est une autre de prétendre qu'il s'agit d'une notion « scientifique ». Je veux dire qu'il n'existe pas de critère objectif ou scientifique qui permet de distinguer un « bon » d'un « mauvais » islam. Le faux concept que vous utilisez, qui prétend à la scientificité, est en fait une simple condamnation à partir d'un principe que nous admettons : la séparation, ou complète indépendance, du « politique » et du « religieux », de ceux qui représentent chacun de ces deux « pouvoirs » .
Tout commence avec le Christ, chef d'une nouvelle secte religieuse dans l'empire romain, qui prononce dans ces conditions : « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Nous avons fini par admettre comme de science, à la suite de nombreux conflits, ce que cette affirmation suppose, à savoir que dans toute « société » humaine, pas seulement les chrétiennes, il y aurait forcément deux « sociétés » imbriquées, la politique et la ou les religieuses, l'Etat et les « Eglises », deux pouvoirs, le « temporel » et le « spirituel », et une relation entre les deux à régler.
Nous condamnons le fait de ne pas admettre notre solution, héritée de Locke, au « problème » précédent, que l'on pourrait résumer trivialement par : à chacun son domaine, et les vaches seront bien gardées ; ce qui implique aussi de condamner ceux qui n'admettent pas « le problème » tel qu'il est posé.
Cette solution est de surcroît une mystification : le souverain ne peut aspirer à régler la relation précédente, sans se placer au-dessus du religieux, et ce même s'il décrète de lui-même qu'il ne s'occupera pas de certains problèmes. Notons, pour terminer, qu'elle correspond à l'émergence d'une nouvelle idéologie, les droits naturels, plus tard de l'homme, qu'il a été difficile d'identifier dans un premier temps dans la mesure où elle naît et se développe au sein de l'ancienne ou des anciennes idéologies, liées aux diverses sectes chrétiennes, et qu'il n'y a par conséquent pas de séparation entre le « religieux » ou « idéologique » et le politique.