Extrait du Rapport de la Machine à explorer le temps : le 5 septembre 2013
Il y a un an, l’affaire de la tuerie d’une forêt dans les Alpes fit couler plein d’encre : deux anciens « militaires » irakiens (plus ou moins « barbouzes ») envoyés depuis Lausanne exécutèrent une famille composée d’anglo-irakiens apparemment tranquilles mais qui étaient liés avec le dépôt de devises et de titres d’un célèbre parti Syrio-irakien dans les banques d’un tout aussi célèbre pays neutre. Le père de cette famille n’était il pas souvent venu en Suisse ?
Soupçonné par ses complices de magouiller, le père de famille se sentait menacé et il avait conclu un accord avec les caciques du mouvement en pleine déconfiture depuis que l’on savait que le dernier dictateur arabe de ce grand parti allait finir par tomber et donc, pour ses amis avoir besoin des biens mis de côté pour négocier une sortie honorable.
Le père de famille de famille avait reçu un rendez-vous, un endroit retiré, à moins d’une heure et demi de la frontière suisse mais il s’y était rendu avec sa famille pensant que les deux personnes chargées de l’échange (« code » contre « oubli ») n’oseraient pas tirer sur une famille composée d’enfants. C’était mal les connaitre. ( Dés le début l’enquête révéla que ces gens habillés en tenue et chaussures de ville n’étaient certainement pas des randonneurs champêtres)
La « négociation » avait mal commencé : il y eut dés le début de vives disputes, un des deux ex-militaires étant rentré dans la BMW du père pendant que la fille ainée allait « faire un tour » surveillé par l’autre ex « militaire », les autres occupants étant priés de rester tranquille à l’arrière... Mais le ton monta très vite et l’ancien militaire sortit son arme devant les yeux effarés de la famille. ( les enquêteurs le comprirent très vite quand ils constatèrent que les portières étaient toutes verrouillées sauf une, celle du passager)
Dans leurs disputes les deux antagonistes n’avaient pas vu un cyclotouriste qui s’arrêtait là pour faire une pause mais qui voyant l’arme a voulu repartir en direction de Chevaline… Il vit alors l’ex « militaire » sortir en trombe du véhicule et se prit une première rafale de pistolet automatique. Affolé le père de famille a voulu, à son tour, s’enfuir mais en reculant avec sa voiture il tapa contre un talus sans parvenir à en sortir. Le tueur se retourna et énervé par ce geste en profita pour vider le reste de son chargeur sur les occupants de la voiture. La fille ainée de la famille sortie dehors revint en courant et reçu de la part de l’autre militaire une balle dans l’épaule puis deux coups de crosse bien appuyés sur le crane.
Craignant de voir arriver d’autres touristes et témoins gênants les deux hommes remontèrent et disparurent dans leurs véhicules. Grâce au témoignage des deux fillettes (dont l’une oubliée), les tueurs furent retrouvés trois mois plus tard, environ, et c’est à peu près à cette même période que l’on a appris la mort de ce fameux dictateur arabe. Le temps des soldes étaient terminés…