AGIR MAINTENANT
Ceux qui ont voté pour HOLLANDE ont de quoi être déçus.
Après cent jours d’exercice du pouvoir les socialistes n’ont donné aucun signe marquant de leur désir de mettre en œuvre une politique économique nouvelle. Aucune audace, les puissances de l’argent sensées être l’ennemi n’ont pas été défiées (discours de lancement de campagne).
Loin de renverser la table (ce que l’on n’attendait même pas d’eux) ils sont vite rentrés dans le rang.
Un geste dérisoire, presqu’une aumône a été fait pour le smic. Cela au lieu de prendre des mesures pour relancer le pouvoir d’achat comme le demandent les syndicats.
Nous assistons à une retraite systématique devant les exigences allemandes.
Pour ne pas déplaire aux banques le relèvement du plafond du livret A a été temporisé.
On ne parle plus de la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, adieu la « révolution fiscale ».
L’Europe est devenue une multinationale de la finance. C’est devenu la zone où l’on cherche à produire là où la main d’œuvre est moins bien payée. L’Europe est devenue la zone où l’on cherche à vendre cher pour amasser des bénéfices qui, la plupart du temps sont investis dans l’économie virtuelle plutôt que dans le développement de l’entreprise.
Quand on y parle de compétitivité la seule variable considérée est la part qui revient aux salariés sous forme de salaire ou sous forme de protection sociale .On ne parle pas du coût des actionnaires des banques et du capital en général.
Dans ces conditions l’Europe est mal partie.
Nos socialistes, après avoir approuvé contre la volonté du peuple le traité de Lisbonne veulent maintenant faire accepter sans l’accord des citoyens un traité financier qui privera les salariés de tout pouvoir réel de revendication.
Si nous n’arrivons pas à obtenir un REFERENDUM il n’y aura plus de démocratie sociale européenne. Nous serons soumis aux volontés de Bruxelles.
C’est pourquoi il faut agir dès maintenant pour obtenir ce RÉFÉRENDUM sur l’acceptation ou non du traité financier européen.
Signalons que pendant la campagne pour les présidentielles Hollande et Montebourg étaient hostiles à ce traité dans la forme que l’on nous présente.
Il faut vite leur rafraichir la mémoire.