La fonction publique à vif
EXTRAITS – Ta carrière est fi-nie ! : le nouveau livre de Zoé Shepard en exclusivité.
Après le succès d’un premier roman désopilant, Absolument dé-bor-dée! Ou comment faire les 35 heures en un mois, publié en 2010 et inspiré par son quotidien de cadre A de la fonction publique territoriale, Aurélie Boullet, alias Zoé Shepard, avait eu beaucoup d’ennuis. La voilà pourtant qui récidive avec un tome 2, Ta carrière est fi-nie! (Albin Michel).
Si, un jour, on cherche à comprendre les rouages du mécanisme d’équarrissage par lesquels de jeunes fonctionnaires ultramotivés finissent écoeurés, il faudra parler du choc des cultures entre des agents qui voudraient parfois faire quelque chose de concret et des élus qui ne rêvent que de bâtir de vastes usines à gaz d’où rien ne sort jamais.
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http://www.lefigaro.fr/livres/2012/08/3 ... -a-vif.php
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gloup75
Il est dit que "dans le privé on est payé pour ce que l'on fait, et dans le public pour ce que l'on est".
3 ans et demi contractuel dans la FP, j'ai pu le contrôler. Une fois leur concours obtenu, ils n'ont plus rien à craindre, ils sont placés à vie. Le concours est un grade marqué sur leurs épaulettes, et admiré par les autres, et jamais remis en cause. Certes, petit boulot, mais aussi petit salaire, mais immense tranquillité pour leur avenir. Si leur chef ou leur travail ne leur convient pas, ils demandent la mutation. N'ai-je pas vu un subalterne me présentant son supérieur en disant "et c'est avec ça que je dois travailler !". Je dois avouer que dans le privé, il n'aurait jamais achevé sa première journée. C'est dommage, car ils dévalorisent la fonction. S'ils sont aigris, c'est qu'ils ont souvent visé trop bas le niveau du concours, ils se retrouvent souvent à des fonctions très éloignées de leurs capacités réelles. Luttant par la suite constamment pour des motifs politiques et aspirant vers des mutations rêvées, ils perdent totalement fois en leur travail. Je les ai jalousés en tant que chômeur, les connaissant mieux je ne les envie plus, ou alors peut-être en particulier ceux qui constamment passent des concours internes pour s'élever, mais ils doivent lutter en plus contre les jalousies. C'est ici qu'apparait le nivellement par la base, cher à nos gouvernants actuels, jamais plus haut que le plus faible, ne jamais mériter ou gagner plus.