Le bien et le mal, d'un point de vue purement humain c'est assez flou à définir , un exemple :
Cacher un juif durant la seconde guerre mondiale c'est une bonne action, s'il s'avère qu'il devienne un tueur d'enfants peu après cela relativise l'utilité de l'action en question en terme de " valeur absolue " .
Enfin, il est aussi des mauvaises actions qui finalement sont finalement de " bonnes actions "
Imaginez que vous cassez la jambe d'un type que vous ne pouvez pas supporter, 2 ans plus tard la guerre éclate et il n'a pas à combattre au front , vous lui avez ainsi évité une mort insipide, des années plus tard il se marie et donne naissance à un génie qui invente un remède capable de guérir bon nombre de maladies.
Idem, en temps de guerre, tuer un allemand c'est une action héroïque si l'on se trouve du " bon " côté, si l'on se trouve du " mauvais " côté il s'agit d'un " crime ". Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'absurdité de la chose mais pour ma part j'ai du mal à concevoir qu'on puisse y tirer une quelconque fierté.
En somme , tant que la vision globale de la portée de nos actions nous échappe, il vaut mieux se cantonner aux faits : j'ai aidé quelqu'un, j'ai donné à manger à quelqu'un, j'ai blessé quelqu'un ,j'ai tué quelqu'un .
Je ne nie pas la valence intrinsèque de ces actes par un relativisme propre à notre société dégénérée mais cela n'empêche pas qu'en absence de la connaissance de la finalité de nos actes, on peut difficilement parler de bien ou de mal, cela dit le bien et le mal existent mais pour y accéder il faut avoir accès à un recul dont on ne dispose pas forcément.
Du reste, il vaut mieux éviter de tuer, voler, paillarder , escroquer , mentir etc... car ce sont des actes qui, dans la plupart des circonstances, ne conduisent pas au bon développement de la Cité.
On peut voir ça comme une sorte de relativisme par excès de prudence.