La refondation de l’école ou le retour au socialisme originel
Communiqué de Valérie Laupies, conseillère régionale de PACA, membre du Bureau politique du Front National, directrice d’école en ZEP
La concertation sur la refondation de l’école, lancée début juillet par Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, reprend lundi prochain. Il s’agira d’annoncer essentiellement des moyens supplémentaires aux 600 protagonistes de l’enseignement réunis (alors qu’en 30 ans le budget de l’Éducation nationale a doublé pour des résultats de moins en moins bons), de réviser à nouveau les rythmes scolaires.
Sur le fond, rien ne changera car la refondation pour les socialistes, c’est en fait le retour à l’école des années 70 avec toutes les utopies pédagogiques que l’on paye encore aujourd’hui. M. Ayrault a en effet déclaré « nous favoriserons les innovations pédagogiques ». M. Hollande ajoute un écran de fumée au tableau, en prônant la morale en primaire, mais il ne précise pas de quelle morale il s’agit !
L’urgence serait de détricoter le collège unique, de remettre le savoir et les connaissances au centre de l’école, à commencer par la maîtrise du français. D’autre part, l’autorité des professeurs aurait dû être un sujet majeur de cette concertation, d’autant plus que sur 88 pays de l’OCDE, la France est classée 86e en matière d’indiscipline.
Bref, le rapport qui devra être remis au ministre avant le 15 octobre, prélude à un projet de loi d’orientation et de programmation, a de quoi inquiéter les parents d’élèves, les enseignants amoureux de leur métier, les jeunes en devenir qui arriveront tôt ou tard sur le marché de l’emploi. Finalement, cette concertation est une grande opération de com’ qui coûte très chère, à l’heure où le gouvernement prétend faire des économies !
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Voilà un avis venant d'une personne qui connaît la situation sur le terrain.
