Des aménagements il y en a plein. Dans ma boite, la gérante à autorisé l'année dernière les commerciaux musulmans (qui avaient demandé à ne pas venir travailler) à rester chez eux le jour de l'aïd. Aucun jour de congé posé, juste un jour gracieusement donné comme ça, par pur gentillesse. Comme je n'ai pas la mémoire courte, quelques jours avant le vendredi saint, j'ai demandé la même chose. Refus catégorique, j'ai haussé le ton et j'ai fais remarqué que ce qui était valable pour les musulmans n'étaient pas valable pour les catholiques ? Sourire gêné, devant mon insistance à faire remarquer la préférence (les médias pourraient être intéressé). J'ai eu mon jour gratuit mais il à fallu que je me batte.
Il y a une circulaire "relative aux autorisations d'absence pouvant être accordées à l'occasion des principales fêtes religieuses des différentes confessions", selon laquelle "les chefs de service peuvent accorder aux agents qui désirent participer aux cérémonies célébrées à l’occasion des principales fêtes propres à leur confession, les autorisations d’absence nécessaires." et " chefs de service peuvent accorder à leurs agents une autorisation pour participer à une fête religieuse correspondant à leur confession dans la mesure où cette absence est compatible avec le fonctionnement normal du service.": http://bjfp.fonction-publique.gouv.fr/- ... _N0002.pdf
Cette circulaire omet d'expliciter ce qu'impose le principe d'égalité: à savoir, qu'on peut s'absenter "dans la mesure où cette absence est compatible avec le fonctionnement normal du service", même lorsque la date de l'absence ne correspond à aucune fête de l'une des confessions auxquelles appartient peut-être l'agent. Y a-t-il des cas d'agents publics qui ont demandé, en application de cette circulaire, une autorisation d'absence pour le jour qui leur plaisait et indépendamment de toute considération religieuse ?