L'accès au marché du travail pour les Roms facilité
Cécile Duflot a annoncé mercredi que le gouvernement avait décidé d'"assouplir les contraintes" pesant sur l'accès au travail des Roms, "en supprimant la taxe" due par les employeurs de ces personnes et "en élargissant" les métiers auxquels ils peuvent avoir accès".
La décision, prise lors d'une réunion interministérielle, a été "de faciliter l'insertion par le travail, en élargissant et assouplissant très largement les contraintes qui pèsent aujourd'hui sur les populations Roms qui souhaitent travailler, en supprimant la taxe qui était due par les employeurs de ces personnes" à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) et "en élargissant de manière très importante les métier auxquels ils peuvent avoir accès", a déclaré la ministre du Logement à la presse.
http://www.europe1.fr/Politique/L-acces ... e-1212053/
Bonne nouvelle. La Bulgarie est également concernée.
http://www.franceinfo.fr/societe/roms-d ... 2012-08-22
"Suppression de la taxe due à l'Ofii
Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des Territoires et du Logement, a indiqué que le gouvernement allait supprimer la taxe qui était due par les employeurs des Roms à l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Pour un contrat de 3 à 12 mois, cette taxe oscille de 74 à 300 euros, en fonction du montant du salaire. Si l'embauche excède 12 mois, la taxe atteint 50% de la rémunération brute mensuelle, dans la limite de 2,5 Smic.
Élargissement de la liste des métiers ouverts aux Roms
Les ministres ont également décidé d'élargir "de manière très importante" les métiers auxquels les Roms peuvent avoir accès. Cette liste est jusqu'ici restreinte à 150 métiers dits "en tension", dans des secteurs où les employeurs peinent à recruter.
Le gouvernement souhaite en outre examiner "l'hypothèse d'une levée anticipée des mesures transitoires qui restreignent l'accès de ceux-ci au marché du travail français, par rapport aux ressortissants communautaires". Paris propose que cette question soit inscrite à l'ordre du jour de la prochaine session du Conseil de l'Union européenne, sous présidence chypriote."