Franchement, vous y croyez toujours à l'alternance entre démocrates et républicains ?
Ils sont financés par les mêmes, sont conseillés par les mêmes, bref, ils servent au final les mêmes intérêts. Seul le packaging change.
On a l'UMPS en France, ils ont les répucrates aux States.
Il y a des différences fondamentales sur des questions de sociétés.
La défense du 2 A est pour moi primordiale.
Et au niveau du poids (et du casse couilles) du gouvernement fédéral.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas de différence au niveau de certains sénateurs ou homme politiques démocrates ou républicains. Ron Paul par exemple sort du lot et il appartient bien au parti républicain. M'enfin, au niveau de l'accession au pouvoir, ils sont complètement marginalisés.
Je le répète, qu'ils soient républicains ou démocrates, les candidats à la présidentielle sont financés par les mêmes lobbies et doivent donc servir les mêmes intérêts.
Entre républicains et démocrates, ils se prêtent même certains conseillers et ministres. Tout comme en France d'ailleurs.
Je n'ai pas l'impression que la politique étrangère américaine ait fondamentalement changé sous Obama, ni la politique économique d'ailleurs.
Quant au deuxième amendement, défendu traditionnellement par les républicains, il me semble qu'il doit faire face au Patriot Act. Je m'explique, le port des armes dans la constitution suppose le droit au citoyen de se défendre même vis à vis de l'autorité fédérale, alors que le Patriot Act constitue au contraire, la mise en place de la toute puissance policière de l'état fédéral. Le patriot act a pourtant été mis en place par les républicains. Et étendu par les démocrates d’ailleurs.
Bref, si au niveau du peuple au sens large, il peut y avoir des visions divergentes de la société, voir opposées ; je ne pense franchement pas que ça soit le cas au niveau des élites dirigeantes de ce pays. Tout comme en France d'ailleurs.
Bon, je suis loin d'être un spécialiste de l'Amérique, mais j'ai quand même l'impression d'assister à la même mascarade que chez nous. Avec dans les faits et dans les actes, une gauche qui privatise et libéralise les marchés financiers et une droite de l'assistanat et immigrationiste.