J'aimerais savoir, si, ceux qui sont prêts à décider à la place des parents dans le cas d'un test positif, donneraient un peu de leur temps bénévolement à ces parents, une fois l'enfant handicapé mis au monde et de préférence avec un engagement de plusieurs décennies??????
Bien sûr que non, il ne le feront pas, s'il donnait un dixième de leur temps il aurait un langage beaucoup plus nuancé.
Ici on a des donneurs de leçon qui doivent estimer que c'est un don divin d'avoir un enfant handicapé, comme d'autre doivent estime que c'est une punition divine que de contracter le VIH.
Je n'ai jamais compris que pour un sentiment religieux on soit si peu empreint de compassion.
Bah oui.
Le handicap n'est que perte de confort. Pour celui qui le subit et l'entourage qui l'assiste.
Tu dis n'importe quoi, un handicap dans une famille c'est un sacrifice et non un gain qqcq. Si pour toi ne plus avoir de vie propre c'est juste une perte de confort c'est que t'as pas encore compris de quoi on parlait.
Demain, tu dois quitter ton emploi, ne plus pouvoir s'occuper de tes enfants pour t'occuper exclusivement du dernier, ne plus avoir de vie sociale parce que rejeté par la société, devoir se battre jour après jour pour faire reconnaitre les droits de ton enfant dans un système qui le rejette. Devoir vivre avec la pensée, " mais qu'est que j'ai fait de mal pour mériter ça ".
Non tu ne sais vraiment pas de quoi tu parles, on ne fait pas des enfants par confort mais parce qu'on veut donner une partie de soi-même à l'éducation d'un ou plusieurs enfant, pas de devoir tout donner avec comme seule satisfaction que notre enfant bien qu'handicapé et un Amour.
Alors, pour ta gouverne, sache que le handicap, je le pratique au quotidien.
Donc oui, ce n'est pas un gain le handicap, c'est une PERTE DE CONFORT.
Perdre quasi toute sa vie propre, avoir des contraintes énormes pour le boulot, ne plus avoir de vie sociale, être rejeté par les gens, devoir se battre jour après jour pour ses droits lorsque les gens la rejette, c'est mon quotidien.
Et encore, tu ne parles pas de l'inquiétude constante, des crises auxquelles il faut faire face et autre joyeusetés.
Cela a bouffé une partie de mon confort. Rien de plus.