Une équipe de chercheurs français, en association avec des laboratoires américains et suédois, ont montré dans un article à paraître dans Nature, que, contrairement à l’idée reçue, l’homme ne descendrait pas du singe, mais du porc. L’étude a porté sur le génome des hommes actuels, des hommes de Néandertal ainsi que d’hommes de Croc-Magnon. “Nous savions que l’histoire de nos origines est un sujet sensible, nous n’avons donc pris aucun risque en prenant un panel très large de spécimens”, témoigne Charles Derrefer, directeur du projet. En effet, les musées de Londres, New York en plus de celui de Paris ont été mis à contributions. L’étude a duré plusieurs années, notamment en raison des difficultés pour extraire l’ADN des restes humains. “La plus grande difficulté n’était pas vraiment d’extraire une partie de l’ADN, mais de l’avoir entier et intact. Après 30000 ans, pas étonnant qu’il faille prendre des précautions !” s’amuse Charles Derrefer. Après avoir extrait l’ADN, commence le travail de titan : comparer, par ordinateur, les différents ADN au cours des âges pour tracer ce que l’on appelle une carte génomihistorique. Il aura fallu 2000 ordinateurs pendant 8 mois à plein temps pour enfin avoir le verdict : l’homme moderne ne descend pas du singe, mais du porc. En fait, c’est l’homme de Néandertal, disparu, qui descendait du singe. Le porc aurait de son coté évolué dans une espèce intermédiaire avant de devenir l’homme moderne. “Nous avons eu l’idée d’intégrer le génome du porc après avoir découvert que l’homme ne descendait pas du singe, à cause de sa grande proximité génétique avec l’homme (99.5%)”, déclare François Gurtoin, du laboratoire de génétéalogie de Nantes, qui a secondé l’équipe du professeur Derrefer. L’annonce de cette descendance a fait l’effet d’une bombe dans le monde musulman. En effet, pour les pratiquants musulmans, il est interdit de manger du porc. A la Mecque, des milliers de fidèles se sont donnés la mort par le feu en se déclarant impurs. Des vagues de suicides ont embrasé le lieu saint de pèlerinage, débordant la cellule de crise mise en place. Malgré les appels au calme des autorités, de nombreux cas de suicides ont été recensés de par le globe. “Les scientifiques sont fous”, déclare Abdul Mehabar, directeur de la mosquée de Bretagne. “Ils auraient dû nous laisser le temps de préparer la population. C’est comme les hackers qui dévoilent les failles de sécurité sans laisser le temps de les corriger !”. Heureusement, le calme semble revenir après les déclarations d’imams selonlesquels “l’interdiction de manger du porc viendrait justement de cette descendance, afin de ne pas manger nos alter-egos”.
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