Au fait, qui sont les vrais racistes ?
Roms, ramadan : où sont les vrais racistes ?
Posted on 13 août 2012 by Olivier Pfister - Article du nº 264
« Raciste ! Xénophobe ! Les heures les plus sombres de notre histoire ! Stigmatisation ! Discrimination ! Ne pas faire d’amalgame ! »
http://www.youtube.com/watch?v=ZY0zlPHK6iY
Ce sont certainement les mots les plus populaires de cette décennie. Mais pourquoi ? Parce que les français, la France, serait injuste envers les étrangers ?
Et c’est là que nous pouvons rire, jaune, mais rire quand même, car, justement, non : la France ne fait qu’appliquer ses lois, et, à chaque application, ce torrent de mots nous arrivent à la figure, comme s’il n’était pas normal d’appliquer les lois pour certaines communautés. Comme si certaines communautés, étant des communautés, n’avaient pas le devoir de suivre les lois françaises. Comme si, en définitive, toutes nos pleureuses professionnelles, étaient les premiers racistes, racistes anti-français bien évidemment.
Prenons des exemples, pour mieux illustrer le problème. Comme chaque été, la « polémique » des roms revient, notamment à travers les (quelques) expulsions que l’on peut voir, qui paraissent nombreuses dans la mesure ou, à chaque expulsion, on aura droit à de moult articles de journaux, d’interviews et autres pleurs de diverses associations, qui vont toujours mettre en avant la même excuse, à savoir, qu’on ne leur propose pas des solutions alternatives, qu’on les expulse sauvagement, que ce n’est pas normal.
Qu’en est-il vraiment ? Rappelons le, mais ces camps, dès le départ, sont totalement illégaux : ils ne payent aucun impôts, vivent sur un terrain ne leur appartenant pas, prélèvent eau et électricité sans autorisation ni paiement.
Mais si ce n’était « que » ça, on pourrait encore bien croire que ce sont des pauvres gens qui n’ont nulle part ou vivre, qui tentent juste de survivre et de trouver un coin au soleil… Sauf que, déjà, « gens du voyage » n’est plus vraiment un terme à leur mettre sur le dos, puisque certains vivent illégalement sur les mêmes terrains depuis des années, jusqu’à 10 ans ! (1)
Et, pire encore, ces gens n’ont aucun respect, ni pour leurs voisins bien malgré eux, ni pour les alentours, ni pour aucune loi.
En effet, dans la majorité des cas, ils s’installent en saccageant tout, sans aucune considération pour personne (2), les riverains en pâtissent de par leurs pollutions sonores, olfactives (3), et ne s’arrêtent pas là, puisque les vols sont légions (4), mais aussi les vols de câblages (5) qui provoquent des dégâts très importants (fermeture de trafic, combien de centaines voir de milliers de gens qui vont devoir faire avec ?), et n’oublions pas les trafics qu’ils peuvent réaliser (6).
Le but n’est pas de dire que tout les roms vont systématiquement réaliser tout ces délits. Ni que ce ne sont que les roms qui font ça. Le but, en dénonçant cela, c’est simplement, faire respecter les lois et les règles de vie ! Qu’ils soient roms n’a strictement rien à voir, le fait est qu’ils squattent des places illégalement, ne paient pas d’impôts, pillent des ressources, volent et font divers trafics, ce qui devrait leur valoir bien des ennuis, roms ou pas !
Le fait qu’ils vivent dans des conditions déplorables n’est en rien une excuse : ces conditions, ce sont eux et eux seuls qui sont responsables ! En venant sur des terrains qui n’ont pas pour vocation d’y faire vivre des gens, mais aussi et surtout, parce qu’ils n’ont aucune notion d’hygiène . Et en plus de leur illégalité de terrain, d’action et de reconnaissance, on devrait leur fournir eau, électricité et toilettes ? Et ne pas les expulser ? Réveillez vous les bobos, nous ne les stigmatisons pas : on désire simplement vivre avec nos lois, et que nos compatriotes en fassent de même.
Une autre polémique qui enfle d’année en année, le ramadan, et ses dérives. En soit, nous n’avons pas grand chose à reprocher à cette pratique : même si on peut la trouver stupide, chacun faisant ce qu’il veut, il n’y a pas de souci si certains pratiquent cette coutume, nous n’avons rien à leur reprocher. Par contre, ce qu’on reproche, c’est qu’on puisse s’appuyer sur cette pratique personnelle pour en faire pâtir le reste de la société, avec des comportements délictueux (7) qu’on ne devrait JAMAIS excuser par cette pratique totalement personnel !
Ou alors, dans ce cas, pourquoi ne pas excuser les alcooliques et autres drogués ? Après tout, ils ne peuvent rien, ils sont sous l’effet de produits qui vont altérer leur jugement et leur comportement… Et dans cette logique, il apparaît évident que plus rien ne serait condamnable, on aurait toujours une bonne excuse sous le coude : mal réveillé, mal dormi, mauvaise humeur, pensait à autre chose, etc, etc.
Car le ramadan, en plus des comportements inadaptés, se permet d’imposer des lois qui n’ont rien d’égalitaire ni de juste : comme le prouve cette altercation entre des moniteurs ayant signés un contrat et la mairie (8), ou cette femme entièrement voilée qui refuse de se soumettre au contrôle policier (9).
Expliquez moi en quoi dénoncer cela est raciste ? Certains me rétorqueront que ces lois sans, à la base, racistes, mais si ces lois ont été créées, c’est bien parce qu’il y’avait un problème, à la base, non ? On peut effectivement se poser la question de l’efficacité de ces lois, mais en aucun cas les contourner pour excuse qu’elles ne nous plaisent pas, sinon, ce serait l’anarchie. Le cas des moniteurs est simple : c’était une simple précaution pour éviter tout incident avec les enfants, vu qu’un problème a eu lieu 2 années auparavant avec un jeûneur : ce contrat était un simple principe de précaution, qui n’avait absolument rien à voir avec la pratique de la foi : on ne leur demandait pas de se convertir ou de renier leur religion, on leur demandait simplement de repousser leur pratique à plus tard… Comme il est demandé à certains travailleurs de faire une croix sur leurs vacances ou d’avoir une voiture, ou de travailler certains dimanche et jours fériés : si on refuse, pas de souci, x chômeurs attendent derrière et seront prêts, eux, à remplir les conditions…
Pour la femme entièrement voilée, c’est d’autant plus grave : non seulement elle refuse de se plier à la loi, mais en plus, elles se rebelle, mord un des agents et sera aidée par une cinquantaine de gens qui vont s’en prendre aux gendarmes… Et en plus, rien ne leur sera fait pénalement parce que ce serait le ramadan ?
Mais, mes bonnes gens, c’est justement ça, du racisme ! Le racisme, ce serait condamner injustement une personne du fait de son origine ou de ses croyances, ou alourdir une peine rien que pour ça. Mais alléger la peine ou ne pas condamner un délinquant du fait de ses origines ou de ses croyances, c’est exactement la même chose !
Et ça, nous n’en voulons pas, nous n’en voulons plus. Les condamner parce qu’ils sont musulmans ou gitans ? Non, pas du tout : les condamner parce qu’ils ont commis un délit ou un crime, ça, oui ! Et du moment que le crime est commis, qu’ils soient blancs, noirs, gris, rouge, jaune ou multicolore, nous n’en avons cure ! Nous souhaitons simplement qu’ils soient jugés et condamnés en fonction de la gravité de leur crime, un point c’est tout !
Toutes celles et ceux qui nous traitent de racistes sont les premiers racistes qui soient : ils voient dans nos condamnations du racisme du fait de la couleur, mais en réalité, la condamnation provient bien du crime ou du délit commis, et, de ce fait, leur condamnation à notre encontre prouve qu’elles ou eux sont les premiers à voir la différence de couleur, d’origine ou de croyance, en dépit de tout le reste, même si le délit ou le crime est indéniable… Il est donc clair que le racisme n’est pas celui que l’on veut faire croire… Et c’est bien pourquoi un certain Besancenot peut en pleurer de dépit quand on le traite comme il a pu traiter bien des gens de raciste… (10)