Il est bien évident que Céline est bien devenu antisémite car son antisémitisme n'est ni religieux (le catholicisme et Céline, cela fait deux), ni sous influence (comme le fut vaguement et certainement sans intention, Hergé) et pas revendication politique claire...
Non, c'était de la provocation et la provocation est due à un fait, une raison. S'est il fait escroqué comme on l'a dit par une personne d'origine juive pour ensuite faire rejaillir bêtement ce ressentiment contre toute la communauté ? Est ce l'affaire de sa maitresse parti en Amérique avec un Israélite (déjà nommé)... En fait on ne sait pas vraiment... Cela semble plus probable que cela l'est exacerbé dans son ressentiment, mais il n'est pas culturellement ou religieusement né antisémite ou antijudaïque, c'est un fait qu'admettent tous ces biographes...
Diogène, si tu crois que l'on risque sa vie comme l'a fait Céline par "provocation", à cause d'une fendue ou parce qu'on s'est fait escroquer par un vendeur de lacets sémite, tu ne mérites même pas le nom de simplet.
Son père était réactionnaire et antisémite, ses lectures politiques étaient réactionnaires ou révolutionnaires-conservatrices, et s'il a connu une évolution politique dans les années 30, c'est simplement le rejet définitif du communisme comme alternative à la démocratie libérale et l'adhésion au national-socialisme. Céline était un homme immensément intelligent et cultivé qui n'allait pas devenir hargneux sur un coup de tête et généraliser un grief personnel à tout une race comme le ferait ta concierge.
Ne prétend pas non plus avoir lu "tous ses biographes", tu ne fais qu'étaler les poncifs les plus gras au sujet de Ferdinand comme tu le fis jadis au sujet de Maurras ("raciste", "nazi" ou encore "collaborateur"), et je t'avais déjà mis le nez dedans.
*** quand certains rentrent de vacances, d'autres repartent en vacances *** Nim'z
PS : le catholicisme n'est évidemment pas la voie unique vers l'antisémitisme, qu'il a même tendance à modérer, et pour écrire que Céline n'a aucune revendication politique il faut vraiment l'avoir lu comme un Diogène.