en apparence les tueurs et les chirurgiens font des trous dans des corps, et se ressemblent donc. pourtant l'un tue et l'autre soigne...
Enfin bon, le cancérologue n'as pas le cancer pour le comprendre, l'anthropologue ne devient pas même temporairement le sujet de ses analyse, il garde ses distances sans devenir le sujet de ses observations ...
ça c'est quand on croit que l'on est mauvais.
Moi, je pars du principe que l'on n'est ni mal, ni bien.
On est ce qu'on est et c'est ce qu'on fait avec ce qu'on est qui peut être bien ou mal.
Quand un chien attaque, crier plus fort que lui, voir même aboyer et grogner comme lui même au prix du ridicule le fait repartir la queue entre les jambes.
le chien avait l'intention de mordre, le faire se calmer l'empêche de faire le mal.
La différence? c'est que toi, tu ne l'achèveras pas.
Bref, utiliser les même armes que l'autre est parfois une nécessité.
Et parfois, c'est de faire contre-poids sans agressivité qui peut fonctionner.
Le but du jeu c'est d'empêcher l'autre de faire du mal, ou de se faire du mal, et chaque personne étant différente, leur capacité à rechercher la paix, ou de se nourrir de haine change ce qui peut fonctionner pour l'amener à ne plus faire partie du problème, à défaut de faire partie de la solution.
Et être soi même avec tous ses défauts c'est avoir toutes les clés pour faire le bien ou le mal.
garder ses distances? c'est avec la haine intérieure qu'il faut prendre ses distances, et rester lucide quant aux conséquences de ce qu'on fait.
Désolée, je ne suis pas prête à me retirer dans un monastère à observer à quel point le monde est mauvais.
Tout simplement parce que le monde est aussi magnifique et entrer en relation avec les autres est aussi source d'enrichissement pour moi. Quand je serai vieille et grabataire je pourrais me contenter d'observer, en attendant je profite de la chance d'être en vie, d'avoir un caractère dont je comprends l'utilité globale maintenant, pour vivre pleinement ce qu'il y a à vivre.
Je n'ai pas peur d'être contaminé et de devenir comme l'autre. L'avantage de savoir qui on est, on peut aller vers l'autre sans jamais se perdre...
Le problème, nous sommes le mal et le bien ... en fonction de la somme des activations négatives ou positives la société normalise des actes qui au départ pouvaient paraitre bons, sauf de la somme actuelle nous prouve le contraire, le mal domine le bien, c'est clair et net, qui pourrait penser une seconde le contraire.
Nul besoin de se retirer du monde, juste pour ceux en sentant au plus profond d'eux la force de ne plus être similaire aux êtres grognant de cete planète, qui pour s'imposer gueule plus fort que les autres, faire fonctionner les muscles avant le cerveau est un gage de stupidité, qui a grande échelle rend le monde agressif, dangereux.
Depuis que je suis d'un calme olympien, je ne rencontre plus la haine chez les autres humains, ou que très rarement, le calme m'entoure, puisque je suis un exemple d'être calme, nous sommes soumis à nos propres comportements, aimanté par l'activation des actes de notre comportement journalier.