Ah bon,il ne savait pas ça,le Dupont-Aignaniste??????ben si doudou;Mitterrand était un homme de droite.Tu découvres l'Amérique
Tu ne dois pas savoir lire, mais c'est pas grave.
Ce qui est très amusant,c'est que,dans cette liste,il y a aussi bien Cocteau (comme socialo-communiste on a vu mieux)
Jean Cocteau était fortement hostile à l'antisémitisme en 1938, affirmant qu'"un poète a par principe l'esprit trop anarchiste pour prendre des positions, fussent-elles révolutionnaires, mais en face des crimes qui s'accomplissent chaque jour contre la liberté de l'âme et du corps, il serait lâche de rester immobile" (19 mars 1938, ).
Il ne fait pas partie des enragés de la Collaboration, et était mal vu des Collaborationnistes, mais il entretenait d'excellentes relations avec les occupants. Htiler "l'homme de paix haï, entraîné dans la guerre qu'il déteste", l'impressionne. Il s'émeut tout particulièrement de la venue à Paris du sculpteur nazi Arno Breker, qui expose ses oeuvres à l'Orangerie en 1942. "Je vous salue de la haute patrie des poètes, patrie où les patries n'existent pas, sauf dans la mesure où chacun y apporte le trésor du travail national. Dans la haute patrie où nous sommes compatriotes, vous me parlez de la France ().
ou Giono (qui ne fut aucunement collabo)
Giono est avant tout un pacifiste. Il réprouve le rapprochement franco-soviétique de 1935, ce qui lui attire les foudres des communistes. Par la suite, il rencontrera Hitler. Il voulait que l'entrevue ait lieu en France, "en plein champs", et exigeait d'être accompagné d'un interprète juif.
Il écrira sous l'Occupation, dans la NRF reprise par Drieu la Rochelle ainsi que dans le journal collaborationniste La Gerbe. Il jouit de la faveur des autorités allemandes, et est bien vu à Vichy. Son nom sera porté sur la liste des collaborateurs dressée par le CNE (cf ). Il sera interné quelques mois à la Libération.
La LICA qui faisait l'éloge de Giono le fustigera dix ans plus tard pour avoir été "un de ces pacifistes tellement intégraux qu'ils en sont devenus pro-hitlériens (, janvier 1948). Ses amis s'essouffleront à proposer une explication honorable à on "plutôt vivre couché que mourir debout", ou son "mieux vaut être Allemand et vivant que Français et mort".
ou Drieu( fasciste depuis l'avant-guerre)
Drieu la Rochelle s'intéresse très tôt aux Juifs : "deux êtres que je passerai ma vie à découvrir, le Juif et la femme", écrit-il dans ses carnets d'étudiant ().
En 1931, il se moque des théories racistes : "Vous n'êtes pas des Germains, assez de ces blagues. Pas plus que nous sommes des Gaulois ou des Latins, ou que les Italiens ne sont Romains Vous êtes un groupe d'hommes au milieu de l'Europe qui avait formé un Etat en une nation" ().
Il ne deviendra pro-nazi convaincu qu'en 1934, quand il se rend en Allemagne et rencontre la jeunesse nazie.
Mais les émeutes du 6 février 1934 le bouleversent, car elles lui signalent que le fascisme est possible en France. De nouveau en Allemagne en 1935, Drieu visite le camp Dachau et Nuremberg : "la bénédiction des drapeaux était empoignante, Hitler se dégageant du ciel. Le défilé des troupes d'élite en noir était superbe".
Son philosémitisme a tourné à l'antisémitisme. Drieu l'enjuivé est devenu pro-nazi.
Je ne sais pas quel est l'andouille qui a établi cette liste,mais j'ai rarement lu quelque chose d'aussi con.
Simon Epstein, un historien qui a passé sa vie a étudié le sujet. Question andouille, tu repasseras.
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Avant de partir(parce que j'ai aut'chose à faire)je viens de lire un truc passionnant,ouvrez les guillemets
"Marcel Aymé a bien collaboré"
Diantre,
"pas tant que d'autres"
Ah bon....mais il a collaboré,Marcel?Il a soutenu le gouvernement de Vichy?parce que,"collaborer",c'est ça.Alors qu'est-cre qu'il a fait?
On va reprendre. Aymé était plutôt à gauche au début des années 1930, ce qui ne l'empêche pas de signer en octobre 1935 le "Manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident", qui soutient l'agression mussolinienne en Ethopie et s'oppose à la condamnation de l'Italie fasciste. Son geste ayant fait scandale, il se justifie : "Je suis un rénégat, un écrivain en saindoux, un porte-plume à tout faire. Au lieu de prendre du galon parmi les intellectuels de gauche, j'ai signé un manifeste d'extrême-droite. Entre la paix européenne et une guerre sanglante à la guerre, je choisis sans hésiter" (). Ses contributions restent littéraires et non politiques, mais elles s'étalent dans les journaux les plus pro-nazis de l'époque. Bien que n'étant pas vraiment antijuif, il fréquente beaucoup les antijuifs les plus convaincus. Et il concentre son tir, après-guerre, sur les Résistants en général et sur les communistes en particulier (Uranus, 1948). Il le fera aussi en mode pamphlétaire par un texte fustigeant l'épuration non seulement dans ses excès, réels ou supposés, mais dans son principe et sa légitimité mêmes.