Voyons les choses du bon coté ; disons qu'ils le st un peu moins.
L'islam a gardé une partie de ce paganisme arabe car il s'est créé aussi sur lui.
ben oui chérie, un peu comme nous, ne l'oublie pas
« Comme on les avait habitués à égorger un grand nombre de bêtes pour les offrir en sacrifice aux démonsil faudra également, à la place de ces sacrifices, instituer des fêtes solennelles: le jour de la dédicace ou de la naissance des saints martyrs dont on expose. les reliques, on pourrait leur faire aménager des huttes de branchages autour de ces temples convertis en églises, et célébrer la solennité au cours d'un festin à tonalité religieuse. Ils n'offriraient plus de bêtes au diable, mais abattraient du bétail pour glorifier Dieu par leur repas, faisant monter leurs actions de grâce vers Celui qui leur prodigue tous ces biens nécessaires à leur subsistance.
De la sorte, pendant qu'on accordera ces plaisirs à leur corps, leur âme sera plus réceptive aux consolations de la grâce divine.
« Il est impossible de tout effacer d'un seul coup de leurs cœurs rudes; de la même manière, celui qui s'efforce de gravir un endroit élevé s'élève par degrés et petits pas, non par des bonds. Ainsi, lorsque les enfants d'Israël étaient en Égypte, le Seigneur se fit connaître Lui-même, mais Il leur permit de conserver l'usage des sacrifices qu'ils avaient l'habitude d'offrir naguère au diable, lorsqu'Il leur enjoignit, dans le culte qu'ils Lui rendraient, de Lui offrir des animaux en sacrifice. Ainsi, pendant que leurs cœurs changeaient, ils perdaient une chose dans le sacrifice tout en en conservant une autre: ils continueraient d'offrir, certes, des bêtes en sacrifice, mais, comme ils les abattraient pour les offrir au vrai Dieu et non pas aux idoles, ces rites n'auraient plus rien à voir avec les anciens sacrifices.
Tout cela, je le confie à ton affection pour que tu en fasses part à notre frère, afin qu'il examine, sur place, de quelle manière le mettre à exécution.
«Que Dieu te garde sain et sauf, mon cher frère.
« En date du 18 juillet, la dix-neuvième année du règne de notre pieux et auguste empereur Maurice Tibère, la dix-huitième année après le consulat de Notre dit Seigneur, la quatrième indiction. »
Lettre du pape Grégoire Ier (dit le grand 540 - 604) en 601 adressée à l’abbé Mellitus , transcrite par Bède le Vénérable dans un de ses ouvrages.