Merci de ces précisions. Mais il suffit quand même d'un (seul?) bug pour déclencher l'écroulement du réseau. Déjà vu ça dans d'autres sortes de systèmes. Pas très rassurant tout de même. Des techniques existent pour que lorsqu'un équipement devient fou, et génère des erreurs à répétitions conduisant à l'engorgement et à l'écroulement progressif du réseau, l'équipement soit automatiquement neutralisé, quitte à perdre de la capacité, mais en stabilisant le système à un niveau conservatoire.
Bon, je suis sûr que les spécialistes sont déjà en train d'en tirer enseignement. Dans n'importe quelle entreprise la gravité d'un évènement fait en général progresser très vite. Et même quelques fois donne raison à ceux qui avaient identifié la fragilité du système, mais qu'on n'a pas voulu écouter, souvent pour des raisons financières appuyées sur un calcul de probabilité de survenance (vilain mot) de l'évènement.
Quand on est un gestionnaire de réseaux aussi stratégiques, comment la panne d'un seul équipement peut-elle introduire un boxon pareil? Quid des redondances, et autres serveurs miroirs, sites de sécurité et autres centres d'exploitation automatiques qui prennent autoritairement le relais à partir d'un certain niveau de criticité?
le HLR est un système composé de plusieurs équipements redondés (brins réseaux, serveurs, base de données, ...) mais cette fois il ne s'agit pas d'une base de données ou d'un serveur qui a fait défaut (auquel cas la redondance aurait servie, le système aurait naturellement basculé sur un autre équipement) mais d'un bug informatique du logiciel de traitement du HLR qui a généré des erreurs en masse, donc rien à faire malheureusement à part corriger le bug :
Ceux-là n'ont aucune vision système, ce sont en quelque sorte des "pisseurs de lignes de codes" issus d'un monde où l'empirisme et le bidouillage font loi.
pas cette fois, ALU a fourni un système complet ;)
Je penche pour la thèse virus informatique.
Tu penses que le HLR est à base de PC en Windows 7 : : ?