L’homme qui fait le ménage est plus heureux que les autres.
Moins de culpabilité, moins de disputes... L'homme qui vit en couple et qui fait sa juste part des tâches domestiques est plus heureux que les autres, révèle une étude publiée à la fin de juin par l'université britannique de Cambridge, et relayée lundi 2 juillet par RFI.
Des chercheurs ont comparé chez des hommes de France, de Suède, de Norvège, du Danemark, des Pays-Bas, d'Allemagne et de Grande-Bretagne les niveaux de conflits vécus entre travail et vie privée, ainsi que diverses mesures de bien-être. Le temps passé à faire la cuisine, la vaisselle, les courses, le nettoyage et la maintenance domestique augmentant, les scientifiques s'attendaient à voir s'accroître les tensions entre travail et vie privée, et baisser le niveau de bien-être. Ils ont constaté l'inverse : des hommes plus à l'aise, moins stressés.
Ils suggèrent que ces résultats peuvent être le fruit d'une hausse du nombre de partisans mâles de l'égalité entre hommes et femmes. Ceux-ci seraient moins à l'aise à l'idée de voir leur compagne réaliser l'essentiel des tâches ménagères. Ils s'éviteraient du même coup des conflits de plus en plus durs, à mesure que leurs femmes osent exprimer leur lassitude ménagère.