Jamais mes parents n'ont eu à lever la main sur moi pour me faire obéir.
Et sans faire de miracle... Un cadre, une autorité naturelle, rien d'extraordinaire.
A la portée de tous les parents dignes de l'être.
Mais si tout le monde était digne d'être parent (au-delà des questions de sexualité qui font l'actualité et qui n'ont rien à voir), cela se saurait.
Bref, je suis contre les châtiments corporels.
ça dépend de tellement d'éléments... rien que l'espace, à la campagne, les mômes ont de l'espace, on ne les voit pas, ils font leur vie, quand ils rentrent à la maison, ils sont bien dans leurs baskets. A paris, petit appart, ils sont toujours dans nos jambes, envahissant et excités en permanence.
Je trouve un peu paradoxal de demander du calme aux enfants alors qu'on se défoule sur eux.
Perso, je ne leur est jamais donné de fessée parce qu'il me tapaient sur le système.
ça même été ma plus grande peur, que ne les punir parce que je n'arriverais pas à maîtriser mes nerfs.
ça a toujours été pour leur imposer des limites dont j'avais la justification au niveau social.
Du style quand ils étaient méchants les uns envers les autres et qu'ils risquaient de se faire mal, ou s'ils faisaient exprès de casser quelque chose, mais jamais pour obtenir juste le calme quand ils ne courraient aucun risque.
Je me souviens que mon fils trois ans à l'époque est sorti du jardin avec son petit vélo, sur un moment d'inattention, le temps que j'aille chercher dehors il avait fait un petit bout de chemin et était sur le chemin du retour.
J'ai eu la peur de ma vie, j'avais ameuté tous les voisins etc etc, le gros bordel.
Je n'avais qu'une envie c'est de lui mettre la rouste de sa vie pour la peur qu'il m'avait faite.
Et bien, j'ai respiré un grand coup, et en larme je l'ai pris dans mes bras, et je lui ai juste dit qu'il ne fallait pas qu'uil recommence, que ça pouvait être très dangereux et que s'il lui arrivait malheur je ne m'en remettrais pas(je résume).
Mais vu dans quel état de panique j'étais, je t'assures que le message est passé, et que depuis il me dit toujours où il va, par habitude, quand il revient, et même à 21 ans, il évite de me laisser sans nouvelle.
Je pense que notre plus grande autorité restera toujours dans le respect que l'on inspire à son enfant, bien plus que par la peur.