Prenons des références religieuse autres alors.
L’Ancien Testament, un long recueil façonné par de nombreux auteurs inspirés, tout au long du millénaire qui précéda l'ère chrétienne, parle avec beaucoup de détails de la culture ancienne du Moyen Orient.
Il a été écrit en 3 langues (hébreux, araméen et grec), il draine des empreintes des cultures égyptienne, sémite, orientale, hellénique puisque ses écrits s'échelonnèrent sur la succession des Empires égyptien, byzantin, hellénique, romain.
Il nous donne beaucoup d'indications sur ce millénaire, et en particulier sur la façon dont on conseillait alors de traiter les enfants. En voici quelques exemples :
Le "Deutéronome ", texte le plus ancien puisqu'on le considère comme une sorte de testament spirituel de Moïse, va jusqu'à exiger que :
"lorsqu'un homme a un fils rebelle et révolté, qui n'écoute ni son père ni sa mère s'ils lui font la leçon, alors son père et sa mère s'empareront de lui et l'amèneront aux anciens de la ville, à la porte de sa localité... et tous les hommes de sa ville le lapideront et il mourra ".
Alors que dans les Proverbes il est dit "ne t'emporte pas jusqu'à le faire mourir" - et que dans le Lévitique on peut noter "si un homme frappe à mort un être humain, quel qu'il soit, il sera mis à mort".
Dans les "Proverbes" on peut aussi trouver:
"qui épargne le bâton n'aime pas son fils, mais qui l'aime se hâte de le châtier" mais on lit un peu plus loin "un reproche fait plus d'effet à un homme intelligent que cent coups à un sot ! ".
Enfin dans l' "Ecclésiastique", écrit vers 180 av. J.C., on affirme "celui qui aime son fils lui donne souvent le fouet afin de pouvoir trouver sa joie en lui " - "meurtris ses reins tant qu'il est enfant, sinon, devenu rétif, il ne t'obéira plus".
On voit donc se succéder des injonctions un peu contradictoires mais le plus souvent très violentes.