Tiens ça me rappelle le collège, d'abord j'étais dans un privée jusqu'en 4e, c'est sur c'était moins la zone, pour l'histoire des fils à papa y'a effectivement autant de petites merdes chez les bourges que dans les zep, la différence c'est que les fils à papa font leurs coups en douce, au lieu de cracher sur la prof on balance une gomme contre le tableau, ni vu ni connu, on tabasse quelqu'un dans les vestiaires qui ne dira rien parce que sinon tout le monde lui en voudra d'être une "balance", on gueule dans la classe quand la prof a le dos tourné, et quand elle quitte la classe pour 5 minutes ça part en grosse bataille rangée, quand la prof revient tout le monde est sage de vrais petits anges.
Parce que papa/maman ont dépensé une fortune pour les y mettre et qu'ils veulent que leur investissement porte ses fruits, alors ils font en sorte de pas se faire chopper ça évite d'être puni par papa/maman parce qu'on a foutu le bordel en classe.
En zep ils n'en ont rien à foutre, leurs parents ne les puniront pas.
Y'a aussi la question évoquée précédemment du largage des enseignants dans ces zoos, je me souviens en 3e quand j'étais dans un collège bien craignos juste a coté de chez moi, notre prof de maths tout jeune, super sympa, un bleu, après des semaines de harcèlement par certains élèves de ma classe un jour il a fini le cour avec les larmes aux yeux, j'ai eu de la peine pour lui ce jour là, on ne n'a plus jamais revu, il n'a pas été remplacé et nous n'avons plus eu de cours de maths après les vacances de la toussaint jusqu'à la fin de l'année.
Il y a aussi, les petites racailles qui mettent des agrafes dans les serrures des portes des salles de classe, avant de boucher avec du chewing gum.
Notre prof d'arts plastiques aussi a pété son câble, elle a morflé quand certains la voyaient il lui crachaient littéralement à la tronche, quand elle faisait cours ils allaient donner des coups de latte dans la porte, ils fumaient devant elle en cours une façon de dire "j'en ai rien à battre de ton autorité", quand c'était pas des menaces physiques.
Curieusement c'était jamais les blancs ou les asiatiques, asiatiques eux mêmes victimes de racisme de la part des noirs et des arabes qui étaient toujours prompts à appeler SOS racisme quand on refusait de leur donner notre dessert à la cantine (true story), et les blancs aussi, le nombre de "sale çaifran" que j'ai pris à la gueule dans ce collège, si c'est pas comique.