Laissez tomber, Nimz croit être le seul à avoir raison contre tout le monde, ça relève du calcul de probabilité, des mathématiques mais nimz maintient malgré tout que les pourcentages ne comptent pas. Y a pas plus épuisant que l'ignorant qui se croit intelligent ! :
Je fais un dernier essai pour expliquer ce qu'est une population à risque:
Déjà quand on parle de population à risque, on parle d'un risque ou d'une maladie particulière et non de toutes les maladies (pour coller au sujet on prendra comme maladie le VIH).
Ensuite on calcule le nombre de personnes séropositives par rapport à la population totale française (pour une étude française) pour obtenir un chiffre de base (en pourcentage n'en déplaise à certains), puis on fait le même calcul avec des populations particulières: nombre de personnes séropositives chez les homosexuels / population homosexuelle, nombre de personnes séropositives chez les hétérosexuels / population hétérosexuelle (et on s'aperçoit dans le cas des homosexuels que le chiffre est plus élevé par rapport à au chiffre de base comprenant toute la population ou même par rapport à la population hétérosexuelle, les homosexuels sont donc une population à risque vis à vis du VIH). Si on fait le même calcul avec les moines par exemple je pense que l'on trouvera des chiffres inférieurs à ceux de la population française, le fait d'être moine est donc un facteur protecteur vis à vis du VIH.
Ce chiffre calculé correspond à un risque, ainsi en voyant une personne donnée, on ne peut rien affirmer, une population à risque ne signifie pas que tous les membres sont atteints par la maladie mais simplement qu'un plus grand nombre l'est, à l'inverse dans une population peu à risque cela ne signifie pas qu'aucun de ses membres n'est atteint par la maladie.
A quoi servent donc ces données ? Elles permettent d'identifier les populations à risque pour si on peut diminuer les conduites à risque (pas le fait d'être homosexuel mais le fait de ne pas utiliser de préservatifs) et d'augmenter le dépistage pour être plus rapidement soigné.
Pour finir, les homosexuels sont donc une population à risque vis à vis du VIH ou même plus globalement des MST, et cela restera le cas tant que le nombre de séropositifs homosexuels ne baissera pas ou alors que le nombre de séropositifs hétérosexuels n'augmentera pas, la première solution étant la meilleure !
Ensuite pour la question du don du sang par les homosexuels:
Remarque intéressante de Nimzegin:
ceux qui vont donner leur sang ce ne sont pas des "folles"
Pouvez admettre dans votre tête que la majorité sont des gens sérieux vivant en couple depuis longtemps .. ce sont des gens stables, comme tout un chacun
Marrant ces stéréotypes
et je suis tout à fait d'accord avec le fait qu'un homosexuel en couple sans écart et ayant pratiqué un test négatif n'a pas plus de risque qu'un hétérosexuel ayant le même comportement mais voici la nuance sur la véracité des affirmations des donneurs que j'avais déjà apportée précédemment:
Il est évident que les homosexuels et les hétérosexuels ne sont pas plus menteurs les uns que les autres, il existe deux positions, une qui consiste à faire confiance aux donneurs et croire sur parole ce qu'ils disent, l'autre étant celle de la précaution qui consiste à exclure les populations à risques (homosexuels, drogués IV, personnes ayant vécu longtemps en zone endémique, personnes déjà transfusées, ...). Les deux positions sont valables, la deuxième étant celle utilisée actuellement et je ne crois pas qu'elle pose de problèmes à l'EFS.
Ce qui est indéniable, c'est que les populations à risque (dont les homosexuels) ont plus de risque de transmettre le VIH par don de sang que les populations à faible risque (non nul d'ailleurs), ceci sans prendre en compte les pratiques sexuelles, ce surcroit de risque étant très faible et étant à mon avis inférieur à l'intérêt d'une transfusion sanguine. Cependant y-a-t-il un intérêt pour les receveurs à autoriser les dons de sang de toutes ou d'une partie des populations à risque ? Sur ce point qui est fondamental, c'est à l'EFS de trancher en fonction de l'offre et de la demande, si les dons de sang sont insuffisants alors il est licite de prendre un peu plus de risque pour survenir aux besoins, sinon pourquoi augmenter les risques pour les receveurs ? Je répète encore une fois que SEUL l'intérêt des receveurs peut justifier une modification de la législation, le don de sang étant désintéressé et donc ne doit pas être l'objet d'une lutte pour l'égalité (pour ça il y a le mariage !).
Pour compléter ce message, la possibilité de don de sang chez les homosexuels doit si elle est autorisée s'accompagner de l'autorisation de toutes les communautés à risque évoquées ci-dessus et ce même si elles ont des lobbys beaucoup moins puissants (question d'égalité tant prônée par les homosexuels)
Enfin, c'est à mon avis à l'EFS de donner son avis quant à la pertinence de l'autorisation des dons de sang pour les communautés à risque, ce sont eux les mieux placés pour parler de ce sujet, et je n'ai jamais entendu l'EFS réclamer l'ouverture des dons de sang aux communautés à risque et ce malgré leurs appels répétés aux dons de sang pour subvenir aux besoins...