Pacte budgetaire européen Merkel/Sarkozy/Hollande : nous exigeons un réferendum !
Communiqué de Florian Philippot, porte-parole national du Rassemblement Bleu Marine
François Hollande se livre à une double agression contre les Français au sujet du pacte budgétaire européen :
- D’une part il trahit sa promesse de campagne en ne renégociant pas le Traité que Nicolas Sarkozy avait déjà signé.
Le pacte de croissance qu’il met en avant pour berner l’opinion publique ne contient aucune mesure nouvelle ; c’est un vieux projet de la commission européenne qui ne modifie rien sur le fond. Comme Sarkozy, il se soumet docilement à l’Europe allemande.
- D’autre part il se rend coupable d’un très grave déni de démocratie en refusant de soumettre à référendum un texte aussi essentiel, qui va précipiter encore davantage la zone euro vers le fédéralisme antinational et l’austérité mortifère.
On voit bien le vrai visage de la caste euro-fanatisée au pouvoir : elle fait semblant de s’écharper sur des sujets mineurs, mais dénie aux peuples le droit de décider de leur avenir quand les vrais sujets sont en jeu.
Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine entendent bien briser le petit jeu de l’UMP et du PS, qui espèrent pouvoir voter ensemble tranquillement au parlement l’immonde pacte budgétaire européen.
Ils exigent la tenue d’un référendum sur ce Traité.
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Florian Philippot synthétise parfaitement la situation à la quelle nous assistons.
Le déni de démocratie est éclatant : Les peuples n’ont pas à se mêler de ce qui les concerne.
A quelques nuances près, ceux qui se succèdent au Pouvoir exécutif suivent le même chemin, celui qui mène à l’Europe Fédérale prônée par Madame Merkel et ses fidèles complices.
Et qu’on ne vienne pas nous raconter que nos concitoyens ne savaient pas ce qui se tramait en haut lieu.
Outre les cadres du Front National et M. Dupont-Aignan, des experts ou des journalistes indépendants ne cessent d’aborder ce sujet plusieurs fois par an.
A l’occasion de chaque Sommet, de chaque réunion bipartite, de chaque renflouement ou sauvetage d’un État membre de l’UE ou de leurs banques, les Chefs de partis ou de gouvernements nous parlent de plus d’Europe ou évoquent la future Europe Fédérale qui centraliserait la quasi totalité des pouvoirs.
Parmi nos compatriotes, beaucoup d’entre eux sont résignés et beaucoup d’autres refusent de voir les choses en face.
L’optimisme aveugle l’emporte sur le réalisme, les bons sentiments fustigent le pragmatisme. La bien pensance, avec ses mots doux, censure à tous crins les opposants au dissolvant fédéral.
Ils ont fait de nous des veaux, ou plutôt des bons moutons très dociles.
La tonte sera très sévère, mais il sera trop tard pour pleurer sur notre sort lorsqu’on se retrouvera tous aux ordres du même Berger Bruxellois, les doigts sur la couture.
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