C’est une première mondiale : grâce aux chercheurs de Gembloux et de Liège, on pourra retrouver plus rapidement des corps… à l’odeur. Bien plus subtil (et volatil) qu’on le croit. On peut avoir encore l’âge des guindailles, le sourire prompt et un minois tout frais, et néanmoins bosser depuis des années sur l’odeur des cadavres en décomposition. Tout ça parce qu’on se passionne un jour pour les insectes nécrophages. Jessica Dekeirsschieter est doctorante à l’Unité d’entomologie fonctionnelle et évolutive sur le campus de l’Agro-Bio Tech, à Gembloux (ULg). «Ça peut sembler bizarre d’étudier les odeurs de la mort. Mais c’est une partie de mon travail », dit-elle le plus simplement du monde. Si elle veut savoir pourquoi les insectes apparaissent sur les cadavres une demi-heure seulement après la mort, elle doit décortiquer ces odeurs qui attirent tellement les insectes nécrophages. Et c’est comme ça que, un jour, on met au point, en première mondiale, une technique d’analyse des odeurs cadavériques. ou alors quelque chose m'échappe dans son utilisation