J'essaie de comprendre alors pardon si je dis des bêtises !
Bon , Israël est créé sur un territoire "ancestralement" habité par des juifs , mais aussi des chrétiens et des musulmans . Au fil des siècles , les musulmans ont chassé la plupart des juifs qui ne sont revenus massivement qu'après la création d'Israël. Mais quand les juifs sont venus peupler Israël , ont-ils gardé les chrétiens et les musulmans sur place et les ont-ils faits israéliens ou les ont-ils chassés ? Parce que si les palestiniens sont une invention et n'ont aucune légitimité sur Israël , qui sont ceux qui se disent chassés d'Israël ?
A la fin du 20ème siècle, la terre d'Israël (qui faisait partie de la Grande Syrie, province de l'empire Ottoman) était habitée par des Juifs et des Arabes (Musulmans et Chrétiens). De nombreux textes historiques prouvent que cette terre était presque vide d'habitants à cette époque.
A partir de 1881, plusieurs Alyas juives ont eu lieu en terre d'Israël. Parallèlement, des milliers d'Arabes des pays voisins ont immigré en "Palestine", notamment attirés par les possibilités d'emploi, un meilleur niveau de vie...
En 1917, après la chute de l'empire Ottoman, Lord Balfour répond favorablement à la demande d'Herzl de créer un "Foyer National Juif en Palestine". Ce droit est internationalement reconnu par la Société des Nations en 1920 lors de la conférence de San Remo.
En 1922, le Royaume Uni cède 80 % de la Palestine mandataire aux Arabes de Palestine, pour créer la Transjordanie.
Par la suite, en réaction aux oppositions Arabes contre la présence juive en Palestine mandataire occidentale, la Société des Nations proposent plusieurs plans de partage : le plan Peel (1937) et le plan Woodhead (1938). Ces deux plans de partage, largement en faveur des Arabes, est accepté par les Juifs mais refusé par les Arabes (qui refusent toute présence juive en Palestine).
En 1948, la Grande Bretagne fournit le dossier de la "Palestine mandataire" à l'ONU, qui propose un plan de partage afin de créer en Palestine occidentale un Etat Juif et un Etat Arabe. Là encore, les Juifs acceptent et créent l'Etat d'Israël, et les Arabes refusent et entrent alors en guerre contre Israël dans le but d’annihiler ce pays et sa population.
Au cours de cette guerre d'Indépendance d'Israël, quelques 600 000 Arabes (sur 800 000) quittent leur foyer pour partir de l'Etat d'Israël. Cet exode, appelé improprement "nakba" (catastrophe) par les Arabes, s'explique en majorité par l'appel de la Ligue Arabe à quitter le pays afin de "jeter les Juifs à la mer" pour revenir une fois que la Palestine sera Judenrein (vide de Juifs), mais aussi par la peur des populations arabes locales (largement instrumentalisée et exagérée par les Etats Arabes, notamment avec la bataille de Deir Yassin, qui a longtemps été considérée comme un "massacre").
Les 200 000 Arabes qui sont restés en Israël sont devenus des citoyens à part entière. Ils représentent aujourd'hui 20 % de la population israélienne.
Parallèlement à l'exode des Arabes de Palestine, environ 850 000 Juifs ont été expulsés des pays Arabes en 1948. Ces derniers, privés de leurs biens et de leur nationalité (bien qu'ils vivaient dans ces pays depuis plusieurs siècles), se sont pour la majorité installés en Israël, qui les a accueilli et intégré rapidement (contrairement aux réfugiés Arabes de Palestine qui ont été placés dans des "camps de réfugiés", et dont même les descendants sont encore aujourd'hui considérés comme des "réfugiés" alors que la majorité n'ont jamais mis les pieds en Israël...).
A la suite de cette guerre, la Transjordanie occupe illégalement la Judée Samarie qu'elle appelle alors "Cisjordanie" et l'annexe à son territoire. Elle réalise alors un véritable nettoyage ethnique en déracinant les Juifs qui habitaient en Judée Samarie avant la guerre d'Indépendance d'Israël.
Parallèlement, l'Egypte occupe illégalement la bande de Gaza et réalise aussi un nettoyage ethnique anti-juif sur ce territoire.
En 1967, Israël déclenche une attaque préventive contre l'Egypte et la Jordanie. La surprise de l’attaque israélienne entraîna une guerre très rapide. Après 6 jours de combats, Israël reprend le contrôle de la bande de Gaza, la Judée Samarie (appelée Cisjordanie par la Jordanie), le Sinaï et le plateau du Golan.
Il est important de comprendre que les revendications "palestiniennes" sur la Judée Samarie (Cisjordanie) et Gaza n'ont aucune antériorité historique. L'Organisation pour la Libération de la Palestine (OLP) a été créé en 1964, à une époque où Israël ne contrôlait pas la Judée Samarie ni Gaza. Cet organisation ne revendiquait pas la création d'un Etat "Palestinien" en Judée Samarie (Cisjordanie), mais la destruction de l'Etat d'Israël.
Ce n'est qu'après 1967 que les Arabes ont fait passer cet objectif génocidaire en un forme de libération nationale, inventant alors le peuple Palestinien de toute pièce (qui n'était jusqu'alors pas différent des autres Arabes. Les Arabes de Cisjordanie avaient même la nationalité Jordanienne).
En 1988, la Jordanie renonce à toute autorité sur la Cisjordanie (Judée Samarie) et supprime la nationalité des Arabes vivant sur ces territoires. A partir de cette date, la Judée et la Samarie ne peuvent être considérées comme occupées. Ce seraient plutôt des territoires disputés (entre Arabes et Juifs).
Par ailleurs, un point important à comprendre pour les "réfugiés palestiniens". Certes 600 000 Arabes ont quitté l'Etat d'Israël en 1948, mais depuis cette date, ces réfugiés sont pris en charge par une organisation spécifique de l'ONU (UNRWA) qui donne une définition bien particulière de ces réfugiés.
Au lieu de favoriser leur intégration dans les pays d'accueil (comme pour les autres réfugiés du monde), elle maintient leur statut de réfugié depuis maintenant plus de 60 ans, notamment en étendant la définition de réfugiés aux descendants (les faisant passer de 600 000 à plusieurs millions). Aujourd'hui, il ne resterait en réalité environ que 30 000 véritables réfugiés (de 1948).
Alors qu'Israël a intégré des milliers de Juifs chassés des pays Arabes (environ 850 000), qui soit dit en passant n'ont jamais eu de compensation par l'ONU contrairement aux "réfugiés palestiniens", les pays Arabes refusent depuis plus de 60 ans d'intégrer les réfugiés Arabes de 1948 et leurs descendants, afin de garder le "problème des réfugiés" comme une plaie ouverte contre Israël, une sorte de cheval de Troie où si les réfugiés seraient amenés à "retourner" en Israël (la majorité d'entre eux n'y sont en fait jamais allé), l'Etat Juif ne serait plus.