pas de sel ? alors qu'en Gaule il y en a ? et que le sel était un véritable marché, une monnaie et un produit ......
non pas de sel ..... c'est imposé ..... donc pas sel ... logique !
Les épices , ça par contre , ça valait la peau des zoreilles, le prix de l'or !! alors pour le gaulois moyen .....que dalle ..
Il n'est pas question de gaulois
Le poivre avait valeur d'or ! non, je ne parle pas de ces épices la qui était réservées à ceux qui avaient des moyens, mais des épices locales pour "rhabiller" les mets neutres comme les volailles.. les épices c'est social
http://www.lionsdeguerre.com/moyen-age/ ... ievale.php
Pis sans patates ..... et autres exotismes c'était pas top la bouffe ... la cuisse de sanglier faisandé ....beuarkkk.
La cuisine était riche et les livres de recettes comportaient des centaines de pages !!
On trouve dans la cuisine médiévale une véritable foison d’épices. Les historiens du XIX° et du début de ce siècle ont fait passer cette cuisine pour outrancièrement épicée. D’après eux, c’était la seule méthode qu’avaient nos aïeux pour cacher le goût avarié de la viande et des poissons. On se rend compte aujourd’hui que la cuisine médiévale est une cuisine subtile et raffinée, et que les queux de l’époque savaient à merveille utiliser les saveurs et les marier. L’homme médiéval aime à manger épicé. Mais les épices, malgré leur rôle d’exhausteur de goût, jouent également un rôle social. (Cette phrase peut être remplacée par : Mais les épices, en plus de relever le goût des plats, jouent également un rôle social.) Les épices coûtent très cher. Ils viennent de loin, de moyen (voire d’extrême) orient, et transitent par les arabes, le sud de l’Espagne et l’Italie pour arriver sur nos tables françaises. Et ils coûtent forcément très cher. En une époque où l’habit fait le moine, montrer à ses hôtes sa richesse en servant une cuisine épicée est de bon ton. Souvent, des transactions s’effectuaient en épices, et Saint-Louis du interdire aux magistrats du royaume de recevoir plus de l’équivalent de 10 sous d’épices par semaine (sorte de « pot de vin », dont la pratique débute en 1263 par l’abbé St Gilles, qui requit auprès du roi en offrant un cornet d’épices).
Quand nous avons mangé cette cuisine du moyen age on s'est aperçu qu'on pouvait très bien manger sans sel, au début ça surprend et puis à mesure on s'habitue aux épices ... graines de fenouil par exemple qui parfument très agréablement et cuisson dans du jus de feuilles de cèleri, sauce au vinaigre, sauce au vin, sauce au miel, herbes aromatiques ........ vraiment c'était délicieux ..... un réapprentissage !!