Tiens, d'ailleurs, Rue89 a piqué mon idée.
Barack Obama, la puissance invitante des trois événements auxquels participe François Hollande -le bilatéral de vendredi, le G8 de Camp David, et le sommet de l’Otan de Chicago-, a ainsi son propre agenda électoral. Et François Hollande a un quadruple handicap vu d’outre-Atlantique :
Il est Français, donc suspect par définition pour beaucoup d’Américains...
Il n’est pas marié à la « first girl friend », comme ont commencé à ironiser certains blogs pour parler de la First Lady, Valérie Trierweiler ;
Il est socialiste, c’est-à-dire un « rouge » vu de l’Amérique profonde et même pas si profonde...
Il s’apprête à retirer ses troupes combattantes d’Afghanistan avant les autres soldats de l’alliance, et, aux Etats-Unis, on ne joue pas avec les « boys », la loyauté, l’engagement.